Église de la Nativité-Notre-Dame de Lépine

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Église de la Nativité-Notre-Dame de Lépine
Lépine église3.jpg
Informations
Dédicace la Nativité
Dates de construction XVe, XVIIIe, XIXe, XXe siècles
Particularités
Classement
Accessibilité


Descriptif et historique

L'église de Lépine présente un plan basilical s'achevant à l'est par un chevet pentagonal. Une flèche se dresse au-dessus du clocher qui surmonte le portail occidental. Fondation cistercienne des moines de l'abbaye de Longvilliers, l'église aurait servi de chapelle à une maladrerie implantée autour de l'édifice.

Il est difficile de discerner dans l’édifice actuel les vestiges de la chapelle des lépreux ou de celle des cisterciens de Longvilliers. L’observation des murs extérieurs révèlent au moins deux campagnes de construction successives. Le décrochement dans la toiture indique que ces deux parties de l’édifice ne sont pas contemporaines. La partie la plus ancienne serait la plus haute, c'est-à-dire le chœur attribuable au XVe siècle. La nef aurait été bâtie en 1755. L’église présentait autrefois des élévations en craie. Le sommet des murs a été repris ou surhaussé en brique à une époque indéterminée, peut-être au XIXe ou au XXe siècle. Les fenêtres, ouvertures en plein cintre de la nef et baies géminées du chœur, sont récentes. On voit d’ailleurs toujours les traces des fenêtres précédentes couvertes d’un linteau de brique. Les murs de l’église portent également les vestiges de portes anciennes. Le portail occidental a été percé en 1893. L'observation des cartes postales anciennes témoigne du remplacement au XXe siècle des baies en arc brisé par des fenêtres en plein cintre parfois géminées. Le chevet, originellement plat, a également revêtu au XXe siècle sa forme actuelle à cinq pans.

L’intérêt de l’édifice ne réside pas dans ses caractéristiques architecturales mais plutôt dans son décor presque exclusivement dédié à la Vierge, patronne de la paroisse. Les vitraux montrent des scènes de sa vie, notamment le couronnement et l’Assomption. D'autres présentent différentes variantes de la dévotion mariale dans le département. On reconnaît Notre Dame des Miracles de Saint-Omer, Notre-Dame des Sables de Berck, Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer et Notre-Dame Panetière priée à Aire-sur-la-Lys.

L’église est marquée par la personnalité des curés qui y ont officié au XXe siècle. On doit à l’Abbé Crocfer la construction de la grotte de Lourdes située au fond du cimetière en 1913 et la création d’une neuvaine maintenue jusqu'à nos jours. Son successeur l’abbé Beauvois fait aménager la grotte de Lourdes dans le chœur de l’église en 1933.

Galerie

Sources et bibliographie