Émile Sorette : Différence entre versions

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Émile Adolphe Eugène Sorette est né le 17 mai 1881 à [[Audruicq]], fils de Jean-François Isidore Désiré Sorette (manouvrier) et de Rosalie Joséphine [Scréef]. Il s'est marié le 16 avril 1906 à [[Saint-Folquin]] avec Léonie Hermant. Il est mort le 31 décembre 1963 à [[Calais]].
 
Émile Adolphe Eugène Sorette est né le 17 mai 1881 à [[Audruicq]], fils de Jean-François Isidore Désiré Sorette (manouvrier) et de Rosalie Joséphine [Scréef]. Il s'est marié le 16 avril 1906 à [[Saint-Folquin]] avec Léonie Hermant. Il est mort le 31 décembre 1963 à [[Calais]].
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*Ouvrier agricole.
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*Chevalier de la Légion d'honneur.
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*Décoré de la croix de guerre. Médaille militaire.
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*Il a fait l'objet de plusieurs citations.
  
Chevalier de la Légion d'honneur.
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Citation d'avril 1916 : {{Citation|Le point d'appui de sa compagnie étant soumis à un violent bombardement de nuit, n'a cessé de courir de sa propre initiative d'abri en abri pour porter secours aux blessés faisant ainsi preuve d'un courage héroïque et d'un dévouement absolu.}}
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Citation du 20 juillet 1916 : {{Citation|Pendant quatre jours et quatre nuits malgré le bombardement et les tirs de barrage n'a cessé des blessés de première ligne au poste de secours sans prendre une minute de repos faisant preuve du mépris le plus absolu du danger. S'est déjà signalé dans des circonstances analogues.}}
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Citation du 19 janvier 1917 : {{Citation|Brancardier modèle de grand courage et de dévouement absolu, dans toutes les actions auxquelles a pris part son bataillon, s'est fait remarquer par son mépris du danger et les soins intelligents qu'il a donné aux blessés. Lors de la dernière affaire de Verdun, a le 15 décembre 1916, suivi son unité pendant l'assaut et a fait la relève des blessés dans les conditions les plus pénibles et les plus périlleuses.}}
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Citation du 5 avril 1918 : {{Citation|Caporal brancardier modèle, d'un courage égal à son admirable dévouement, s'est distingué en particulier lors d'un coup de main, en entrainant son groupe de brancardiers à la suite immédiate des vagues d'assaut afin d'assurer aux blessés des soins plus prompts et une plus rapide relève.}}
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Citation du 25 novembre 1918 : {{Citation|Caporal brancardier légendaire au bataillon par sa bravoure, son dévouement et son esprit de sacrifice, a relevé dans les conditions les plus difficiles les blessés au cours de la dernière affaire du régiment.}}
  
  
 
==Sources==
 
==Sources==
 
*[http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:/64297/dfad09d0f9b71c0872780ef5a6ee0076 Archives départementales du Pas-de-Calais, état civil, acte de naissance d'Audruicq, 1881, n° 24] et [http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:/64297/6b073e332b15c7f4763dd4b4bde1d220 suite]
 
*[http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:/64297/dfad09d0f9b71c0872780ef5a6ee0076 Archives départementales du Pas-de-Calais, état civil, acte de naissance d'Audruicq, 1881, n° 24] et [http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:/64297/6b073e332b15c7f4763dd4b4bde1d220 suite]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]
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*[http://archivesenligne.pasdecalais.fr/v2/ark:/64297/8596e03aea33af3b2c62d505b607838a Archives départementales du Pas-de-Calais, recrutement militaire]
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[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]][[Catégorie:Titulaire de la Croix de Guerre 1914-1918]]
  
 
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Version du 21 janvier 2021 à 23:13

Émile Adolphe Eugène Sorette est né le 17 mai 1881 à Audruicq, fils de Jean-François Isidore Désiré Sorette (manouvrier) et de Rosalie Joséphine [Scréef]. Il s'est marié le 16 avril 1906 à Saint-Folquin avec Léonie Hermant. Il est mort le 31 décembre 1963 à Calais.

  • Ouvrier agricole.
  • Chevalier de la Légion d'honneur.
  • Décoré de la croix de guerre. Médaille militaire.
  • Il a fait l'objet de plusieurs citations.
Citation d'avril 1916 :

« Le point d'appui de sa compagnie étant soumis à un violent bombardement de nuit, n'a cessé de courir de sa propre initiative d'abri en abri pour porter secours aux blessés faisant ainsi preuve d'un courage héroïque et d'un dévouement absolu. »

Citation du 20 juillet 1916 :

« Pendant quatre jours et quatre nuits malgré le bombardement et les tirs de barrage n'a cessé des blessés de première ligne au poste de secours sans prendre une minute de repos faisant preuve du mépris le plus absolu du danger. S'est déjà signalé dans des circonstances analogues. »

Citation du 19 janvier 1917 :

« Brancardier modèle de grand courage et de dévouement absolu, dans toutes les actions auxquelles a pris part son bataillon, s'est fait remarquer par son mépris du danger et les soins intelligents qu'il a donné aux blessés. Lors de la dernière affaire de Verdun, a le 15 décembre 1916, suivi son unité pendant l'assaut et a fait la relève des blessés dans les conditions les plus pénibles et les plus périlleuses. »

Citation du 5 avril 1918 :

« Caporal brancardier modèle, d'un courage égal à son admirable dévouement, s'est distingué en particulier lors d'un coup de main, en entrainant son groupe de brancardiers à la suite immédiate des vagues d'assaut afin d'assurer aux blessés des soins plus prompts et une plus rapide relève. »

Citation du 25 novembre 1918 :

« Caporal brancardier légendaire au bataillon par sa bravoure, son dévouement et son esprit de sacrifice, a relevé dans les conditions les plus difficiles les blessés au cours de la dernière affaire du régiment. »


Sources