Alfred Berquet

État civil

Alfred Paul Louis Berquet est né le 26 août 1860 à Crespin (Nord), fils de Ghislain Joseph Berquet et d'Élise Catherine Gilmant. Frère de Marcel Berquet. Il est mort le 5 mars 1939 à Calais.

Parcours professionnel et divers

• Docteur en médecine (lauréat de la faculté de médecine et de pharmacie de Lille). Médecin à Calais, pharmacien chef du bureau de bienfaisance ; ancien inspecteur des pharmacies ; médecin consultant à titre gratuit de la société de secours mutuels des instituteurs et institutrices du Pas-de-Calais pour leur admission au sanatorium de Sainte Feyre-Guéret.
• Membre et administrateur de la mutuelle scolaire de Calais. Membre et président du comité de patronage de l'école primaire supérieure des jeunes filles de Calais ; membre du comité de patronage de l'école primaire supérieure de garçons de Calais.
• Président de la commission cantonale d'assistance de Calais. Membre du Conseil académique de Lille.

Parcours politique

• Conseiller municipal de Calais (1908-1925), premier adjoint au maire de Calais (1908-1919).
• Candidat aux élections législatives de 1919 sur la liste d'union républicaine sociale et nationale (2^e circonscription).
• Député du Pas-de-Calais de 1919 à 1928. Inscrit au groupe radical-socialiste, il était membre de la commission de la marine marchande, puis aux commissions de l'hygiène et des régions libérées.
• Président de la ligue radical-socialiste de Calais.

Distinctions honorifiques

• Chevalier de la Légion d'honneur en qualité de docteur en médecine, par décret du 15 janvier 1929 sur rapport du ministre du Travail.
• Officier de l'Instruction publique.
• Décoré de la médaille Albert 1^er de Belgique (pour les soins gratuits qu'il donnait aux réfugiés belges pendant la Grande Guerre).
• Commandeur du Nicham Iftikar.

Sources

• Notice sur la site de l'assemblée nationale
• Dossier de la Légion d'honneur
• Monique Ducrocq-Lenne, Les Candidats aux élections législatives sous la III^e République dans le Pas-de-Calais, Université de Lille III, maîtrise d'histoire contemporaine sous la direction de M. Hilaire, juin 1974, 146 pages