Alfred Leroy (1837-1901) : Différence entre versions

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Alfred Désiré Louis Joseph Leroy est né le 18 août 1837 à [[Grand-Rullecourt]], fils de Désiré Henri Joseph Leroy (ménager) et d’Élisabeth Joseph Legrand. Il est mort le 9 août 1901 à Évian-lès-Bains (Haute-Savoie).  
 
Alfred Désiré Louis Joseph Leroy est né le 18 août 1837 à [[Grand-Rullecourt]], fils de Désiré Henri Joseph Leroy (ménager) et d’Élisabeth Joseph Legrand. Il est mort le 9 août 1901 à Évian-lès-Bains (Haute-Savoie).  
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==Parcours professionnel et divers==
 
*Apprenti mécanicien à [[Lapugnoy]] chez M. Pruvost (filateur), du 15 mars 1850 au 7 février 1853. Ouvrier mécanicien à la maison Cail de Paris de juillet 1853 à avril 1876.  
 
*Apprenti mécanicien à [[Lapugnoy]] chez M. Pruvost (filateur), du 15 mars 1850 au 7 février 1853. Ouvrier mécanicien à la maison Cail de Paris de juillet 1853 à avril 1876.  
 
*Employé dès 1872 à la compagnie des mines de Bruay pour la vérification et la réception des travaux ; il est appelé en avril 1876 au conseil d'administration de cette compagnie au titre de sous-ingénieur des approvisionnements. Il devient chef du service commercial à partir d'octobre 1876, puis directeur du service commercial et administratif en 1878 et enfin directeur de la compagnie en 1884.  
 
*Employé dès 1872 à la compagnie des mines de Bruay pour la vérification et la réception des travaux ; il est appelé en avril 1876 au conseil d'administration de cette compagnie au titre de sous-ingénieur des approvisionnements. Il devient chef du service commercial à partir d'octobre 1876, puis directeur du service commercial et administratif en 1878 et enfin directeur de la compagnie en 1884.  
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==Parcours politique==
 
*Sénateur du Pas-de-Calais.  
 
*Sénateur du Pas-de-Calais.  
 
*Conseiller général du [[Ancien canton d'Houdain|canton d'Houdain]].  
 
*Conseiller général du [[Ancien canton d'Houdain|canton d'Houdain]].  
 
*Maire de [[Bruay]] (1879 à 1900), il avait été élu au conseil municipal en 1878.  
 
*Maire de [[Bruay]] (1879 à 1900), il avait été élu au conseil municipal en 1878.  
*Officier de la Légion d'honneur en sa qualité de directeur des mines de Bruay, maire et conseiller général (décret du 31 décembre 1897 sur rapport du ministre du Commerce). Chevalier de la Légion d'honneur en sa qualité de directeur des mines de Bruay (décret du 18 octobre 1887 sur rapport du ministre des Travaux publics).
 
  
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==Distinction honorifique==
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*Officier de la Légion d'honneur en sa qualité de directeur des mines de Bruay, maire et conseiller général (décret du 31 décembre 1897 sur rapport du ministre du Commerce). Chevalier de la Légion d'honneur en sa qualité de directeur des mines de Bruay (décret du 18 octobre 1887 sur rapport du ministre des Travaux publics).
  
*Extrait du discours du [[Jules Duréault|préfet du Pas-de-Calais]] à ses funérailles :
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==Éloge funèbre==
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Extrait du discours du [[Jules Duréault|préfet du Pas-de-Calais]] à ses funérailles :
 
{{Citation|(..) Issu d'une famille de petits cultivateurs du canton d'Avesnes-le-Comte, il était, à 8 ans, après avoir perdu son père, apprenti mécanicien dans une filature. Dès ce moment, M. Leroy avait trouvé sa vocation : devenu un bon mécanicien à l'âge où d’autres commencent seulement le métier, et attiré par la capitale, il gagnait Paris à 16 ans, entrait à l’usine Cavé, puis à la maison Cail, dans laquelle il resta plus de 20 ans, complétant son instruction générale à force de labeur opiniâtre et prouvant chaque jour la sûreté de son jugement, ses connaissances pratiques en même temps que sa grande intelligence des affaires. De cette époque date l'amitié si touchante, si cordialement rendue, qu'il vouait à M. le président Marmottan et qui devait déterminer son retour au pays natal en l'attachant définitivement à la Compagnie des mines de Bruay.  
 
{{Citation|(..) Issu d'une famille de petits cultivateurs du canton d'Avesnes-le-Comte, il était, à 8 ans, après avoir perdu son père, apprenti mécanicien dans une filature. Dès ce moment, M. Leroy avait trouvé sa vocation : devenu un bon mécanicien à l'âge où d’autres commencent seulement le métier, et attiré par la capitale, il gagnait Paris à 16 ans, entrait à l’usine Cavé, puis à la maison Cail, dans laquelle il resta plus de 20 ans, complétant son instruction générale à force de labeur opiniâtre et prouvant chaque jour la sûreté de son jugement, ses connaissances pratiques en même temps que sa grande intelligence des affaires. De cette époque date l'amitié si touchante, si cordialement rendue, qu'il vouait à M. le président Marmottan et qui devait déterminer son retour au pays natal en l'attachant définitivement à la Compagnie des mines de Bruay.  
  

Version actuelle en date du 16 octobre 2018 à 20:58

État civil

Alfred Désiré Louis Joseph Leroy est né le 18 août 1837 à Grand-Rullecourt, fils de Désiré Henri Joseph Leroy (ménager) et d’Élisabeth Joseph Legrand. Il est mort le 9 août 1901 à Évian-lès-Bains (Haute-Savoie).

Parcours professionnel et divers

  • Apprenti mécanicien à Lapugnoy chez M. Pruvost (filateur), du 15 mars 1850 au 7 février 1853. Ouvrier mécanicien à la maison Cail de Paris de juillet 1853 à avril 1876.
  • Employé dès 1872 à la compagnie des mines de Bruay pour la vérification et la réception des travaux ; il est appelé en avril 1876 au conseil d'administration de cette compagnie au titre de sous-ingénieur des approvisionnements. Il devient chef du service commercial à partir d'octobre 1876, puis directeur du service commercial et administratif en 1878 et enfin directeur de la compagnie en 1884.

Parcours politique

  • Sénateur du Pas-de-Calais.
  • Conseiller général du canton d'Houdain.
  • Maire de Bruay (1879 à 1900), il avait été élu au conseil municipal en 1878.

Distinction honorifique

  • Officier de la Légion d'honneur en sa qualité de directeur des mines de Bruay, maire et conseiller général (décret du 31 décembre 1897 sur rapport du ministre du Commerce). Chevalier de la Légion d'honneur en sa qualité de directeur des mines de Bruay (décret du 18 octobre 1887 sur rapport du ministre des Travaux publics).

Éloge funèbre

Extrait du discours du préfet du Pas-de-Calais à ses funérailles :

« (..) Issu d'une famille de petits cultivateurs du canton d'Avesnes-le-Comte, il était, à 8 ans, après avoir perdu son père, apprenti mécanicien dans une filature. Dès ce moment, M. Leroy avait trouvé sa vocation : devenu un bon mécanicien à l'âge où d’autres commencent seulement le métier, et attiré par la capitale, il gagnait Paris à 16 ans, entrait à l’usine Cavé, puis à la maison Cail, dans laquelle il resta plus de 20 ans, complétant son instruction générale à force de labeur opiniâtre et prouvant chaque jour la sûreté de son jugement, ses connaissances pratiques en même temps que sa grande intelligence des affaires. De cette époque date l'amitié si touchante, si cordialement rendue, qu'il vouait à M. le président Marmottan et qui devait déterminer son retour au pays natal en l'attachant définitivement à la Compagnie des mines de Bruay.

Fils de ses œuvres, quelle légitime fierté il pouvait ressentir d’avoir conquis par lui-même la situation enviée et considérable de directeur, dans laquelle il s'est montré, aux heures les plus difficiles, aussi soucieux du sort matériel et moral des ouvriers que des intérêts importants qui lui étaient confiés, et d'avoir contribué pour une large part au développement des mines de Bruay, si profitable à la prospérité nationale. »


Sources