Augustin Hary : Différence entre versions

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Augustin Hary est né le 26 mars 1873 à [[Oisy-le-Verger]], fils d’[[Augustin François Hary]] et de ? Sophie Mélanie Cardon . Mort le 19 décembre 1924
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Augustin Hary est né le 26 mars 1873 à [[Oisy-le-Verger]], fils d’[[Augustin François Hary]] et de Sophie Mélanie Cardon . Mort le 19 décembre 1924
 
*Brasseur à [[Rœux]]. Ingénieur agronome.
 
*Brasseur à [[Rœux]]. Ingénieur agronome.
 
*Maire de [[Rœux]]
 
*Maire de [[Rœux]]
*Ingénieur diplômé de l’institut agronomique de Paris (1893). Auteur de plusieurs rapports et études sur la production de la graine de betteraves sucrières
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*Ingénieur diplômé de l'institut agronomique de Paris (1893). Auteur de plusieurs rapports et études sur la production de la graine de betteraves sucrières
*Au début de la Grande Guerre, a informé la préfecture par téléphone des mouvements des troupes ennemis. Plus tard, profitant de sa connaissance de la langue allemande, il a pu défendre les intérêts des habitants du secteur en s’opposant par exemple avec énergie à la perception des impôts et au battage des récoltes par l’envahisseur. Il fut emmené prisonnier à Douai. Il a apporté son soutien aux prisonniers, aux blessés et sinistrés.  
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*Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 14 janvier 1922 sur rapport du ministre des Régions libérées) :
*Chevalier de la Légion d’honneur (décret du 14 janvier 1922 sur rapport du ministre des Régions libérées)
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{{Citation|Au début de la guerre, alors que les allemands pénétraient dans sa commune, a informé par téléphone la préfecture des mouvements de l'ennemi et de la présence des patrouilles et a continué à fournir des renseignements malgré les dangers auxquels il s'exposait, jusqu'au moment où les communications furent coupées et l'appareil téléphonique saisi par l'ennemi. Il sut tirer de sa connaissance de la langue allemande le plus utile profit pour le pays. Pour avoir défendu les droits de ses administrés et s'être opposé avec une remarquable énergie à la perception des impôts et au battage des récoltes par l'envahisseur, il fut emmené prisonnier à Douai où il continua à conseiller et à réconforter ses concitoyens. Il assura avec beaucoup de courage le ravitaillement des soldats français prisonniers et soustraits par lui à l'autorité ennemie. A secouru avec un empressement généreux des blessés évacués. Rentré à [[Rœux]] aussitôt après la libération, M. Hary s'est remis avec ardeur au travail en vue de la reconstitution de sa commune donnant à tous le plus bel exemple de volonté et d'intelligente initiative.}}
  
  
 
==Sources==
 
==Sources==
 
*[[Georges Defurne]], [[Fernand Sergeant]], ''Dictionnaire biographique de la ville d’Arras et de son arrondissement'', Arras : imprimerie Théry et Plouvier, 1906.
 
*[[Georges Defurne]], [[Fernand Sergeant]], ''Dictionnaire biographique de la ville d’Arras et de son arrondissement'', Arras : imprimerie Théry et Plouvier, 1906.
*[http://www.culture.gouv.fr/LH/LH087/PG/FRDAFAN83_OL1270014v001.htm Base Léonore]
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*[http://www.culture.gouv.fr/LH/LH087/PG/FRDAFAN83_OL1270014v001.htm Son dossier de la Légion d'honneur]
  
[[Catégorie:Femme et homme du Pas-de-Calais|Hary]]
 
 
[[Catégorie:Maire du Pas-de-Calais]]
 
[[Catégorie:Maire du Pas-de-Calais]]
[[Catégorie:Titulaire de la Légion d'honneur]]
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[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]
  
 
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Version actuelle en date du 25 juin 2015 à 21:21

Augustin Hary est né le 26 mars 1873 à Oisy-le-Verger, fils d’Augustin François Hary et de Sophie Mélanie Cardon . Mort le 19 décembre 1924

  • Brasseur à Rœux. Ingénieur agronome.
  • Maire de Rœux
  • Ingénieur diplômé de l'institut agronomique de Paris (1893). Auteur de plusieurs rapports et études sur la production de la graine de betteraves sucrières
  • Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 14 janvier 1922 sur rapport du ministre des Régions libérées) :

« Au début de la guerre, alors que les allemands pénétraient dans sa commune, a informé par téléphone la préfecture des mouvements de l'ennemi et de la présence des patrouilles et a continué à fournir des renseignements malgré les dangers auxquels il s'exposait, jusqu'au moment où les communications furent coupées et l'appareil téléphonique saisi par l'ennemi. Il sut tirer de sa connaissance de la langue allemande le plus utile profit pour le pays. Pour avoir défendu les droits de ses administrés et s'être opposé avec une remarquable énergie à la perception des impôts et au battage des récoltes par l'envahisseur, il fut emmené prisonnier à Douai où il continua à conseiller et à réconforter ses concitoyens. Il assura avec beaucoup de courage le ravitaillement des soldats français prisonniers et soustraits par lui à l'autorité ennemie. A secouru avec un empressement généreux des blessés évacués. Rentré à Rœux aussitôt après la libération, M. Hary s'est remis avec ardeur au travail en vue de la reconstitution de sa commune donnant à tous le plus bel exemple de volonté et d'intelligente initiative. »


Sources