Carré militaire de Berck : Différence entre versions
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− | + | #Général Galliéni, né à Saint-Béat (Haute-Garonne), décédé à l’hôpital militaire de Versailles le 27/05/1916. Sauveur de Paris. Maréchal de France à titre posthume. | |
− | + | #Général Ancelin, né à Chambon (Creuse), tué à l’ennemi le 24/10/1916 à Verdun. Commandant la {{214e}} brigade d’infanterie. Tombé au cours d’une reconnaissance précédent une attaque. | |
− | + | #Lieutenant-colonel de Clausade, né à Kerentrech (Morbihan), tué à l’ennemi le 12/10/1914 à Ville-au-Bois (Aisne). Commandant le {{8e}} d’infanterie. Bien connu à Berck, où sa famille habitait. | |
− | + | #Capitaine Guynemer, né à Paris. Tué à l’ennemi le 11/09/1917, près du cimetière de Poëlcappelle (Belgique). Engagé le 21/11/1914, deux fois blessé, 24 fois cité. Officier de la Légion d’honneur. | |
− | + | #Lieutenant-colonel Driant, né à Neufchâtel (Aisne). Tué à l’ennemi le 22/02/1916 à Beaumont (Meuse). Commandant le groupe des 56e et {{59e}} bataillons de chasseurs à pied. | |
− | + | #Général Barbot, né à Toulouse. Blessé mortellement le 10/05/1915 à [[Berthonval]] et décédé le même jour, ambulance 5/39, à Villers-Châtel. | |
− | + | #Général Marcot, né à Vauvillers (Haute-Saône). Tué à l’ennemi le 04/10/1914 aux Essarts-les-Bucquoy (Pas-de-Calais), qui prit une très large part avec sa 81e division territoriale à arrêter les Allemands entre [[Arras]] et [[Bapaume]] en 1914. Deux Berckois sont tombés avec lui. | |
− | + | #Général Reymond, né à Saint-Alban (Ardèche). Tué à l’ennemi le 17/12/1914, à Massiges (Marne), tué dans la tranchée, 11 campagnes et 2 blessures antérieures. | |
− | + | #Général Caudrelier, né à Strasbourg. Tué à l’ennemi le 30/11/1914 à Minaucourt (Meuse), 23 campagnes. | |
− | + | #Général Ganeval, né à Xertigny (Vosges). Tué à l’ennemi le 07/06/1915 en Orient. Tué d’une balle en plein front. Commandait une brigade de la {{2e}} division du corps expéditionnaire d’Orient. | |
− | + | #Général Delarue, né à Pontoise (Seine-et-Oise), tué à l’ennemi le 20/03/1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Deux frères généraux tués à l’ennemi, Louis et Gabriel. Louis avait un fils, Louis, capitaine, également tué en 1915. | |
− | + | #Général Trumelet-Faber, né à Bitsche (Alsace). Blessé mortellement le 07/12/1914 à Oost-Duinkerque (Belgique). Deuxième général de la {{81e}} division territoriale, morts pour la France. Honore de son nom le groupe des soldats mahométans. | |
==Sources== | ==Sources== |
Version du 7 mars 2012 à 22:01
Le carré militaire de Berck comprend douze groupes de tombes, désignés par des noms glorieux :
- Général Galliéni, né à Saint-Béat (Haute-Garonne), décédé à l’hôpital militaire de Versailles le 27/05/1916. Sauveur de Paris. Maréchal de France à titre posthume.
- Général Ancelin, né à Chambon (Creuse), tué à l’ennemi le 24/10/1916 à Verdun. Commandant la 214e brigade d’infanterie. Tombé au cours d’une reconnaissance précédent une attaque.
- Lieutenant-colonel de Clausade, né à Kerentrech (Morbihan), tué à l’ennemi le 12/10/1914 à Ville-au-Bois (Aisne). Commandant le 8e d’infanterie. Bien connu à Berck, où sa famille habitait.
- Capitaine Guynemer, né à Paris. Tué à l’ennemi le 11/09/1917, près du cimetière de Poëlcappelle (Belgique). Engagé le 21/11/1914, deux fois blessé, 24 fois cité. Officier de la Légion d’honneur.
- Lieutenant-colonel Driant, né à Neufchâtel (Aisne). Tué à l’ennemi le 22/02/1916 à Beaumont (Meuse). Commandant le groupe des 56e et 59e bataillons de chasseurs à pied.
- Général Barbot, né à Toulouse. Blessé mortellement le 10/05/1915 à Berthonval et décédé le même jour, ambulance 5/39, à Villers-Châtel.
- Général Marcot, né à Vauvillers (Haute-Saône). Tué à l’ennemi le 04/10/1914 aux Essarts-les-Bucquoy (Pas-de-Calais), qui prit une très large part avec sa 81e division territoriale à arrêter les Allemands entre Arras et Bapaume en 1914. Deux Berckois sont tombés avec lui.
- Général Reymond, né à Saint-Alban (Ardèche). Tué à l’ennemi le 17/12/1914, à Massiges (Marne), tué dans la tranchée, 11 campagnes et 2 blessures antérieures.
- Général Caudrelier, né à Strasbourg. Tué à l’ennemi le 30/11/1914 à Minaucourt (Meuse), 23 campagnes.
- Général Ganeval, né à Xertigny (Vosges). Tué à l’ennemi le 07/06/1915 en Orient. Tué d’une balle en plein front. Commandait une brigade de la 2e division du corps expéditionnaire d’Orient.
- Général Delarue, né à Pontoise (Seine-et-Oise), tué à l’ennemi le 20/03/1915, à Mesnil-les-Hurlus (Marne). Deux frères généraux tués à l’ennemi, Louis et Gabriel. Louis avait un fils, Louis, capitaine, également tué en 1915.
- Général Trumelet-Faber, né à Bitsche (Alsace). Blessé mortellement le 07/12/1914 à Oost-Duinkerque (Belgique). Deuxième général de la 81e division territoriale, morts pour la France. Honore de son nom le groupe des soldats mahométans.
Sources
- Le Journal de Berck du 24 septembre 1922.