Chapelle Saint-André de Verchocq

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Chapelle Saint-André de Verchocq
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Informations
Dédicace saint André
Dates de construction 1408 ; avant 1610
Particularités
Classement
Accessibilité disparue


Fasques, ancien hameau de Verchocq, possédait une chapelle importante, à proximité du chemin de Gournay. On en trouve trace dans les croquis que le duc de Croÿ, gouverneur de l’Artois, fit faire vers 1605-1610 des villages qu’il administrait, par un peintre valenciennois nommé Adrien de Montigny. Elle y figure sous forme d’esquisse, présentée en ces termes : « Près du chemin de Gournay, chapelle couverte de chaume, à faces triangulaires, vaisseau de trois travées, chevet à trois pans ». Des vestiges de cette chapelle furent retrouvés dans l'ancienne ferme d'Alfred Lemaire.

Dans une lettre écrite à Bruges au mois d'août 1408, Jean sans Peur (duc de Bourgogne, père de Charles le téméraire, qui s’empara de Paris en 1418), dit que « Guillaume de Lambersart, seigneur de Thiembronne, a ordonné de faire construire et édifier une chapelle à Fasques et en icelle être célébrée, chaque semaine, une certaine de quantité de messes, pour le salut de son âme ». La chapelle a dû être détruite plus tard et le bénéfice qui y était attaché, attribué à l'église de Verchocq. Les documents qui proviennent de l'évêché de Boulogne l'appelaient la « chapelle Saint André de Fasquelle et de Cornhotte ».

« Il n'y a plus que d'anciens murs ou vestiges », peut-on lire dans le questionnaire de l’évêque Henriau rempli par le curé de Verchocq en 1725. La chapelle en ruine recevait 200 livres de revenus en échange de deux messes par semaine. À l’abbé Legrand, alors curé de Verchocq (1845 - 1886), un vieillard aurait raconté qu’en creusant des fondations, on y avait retrouvé des ossements[1].

Notes

  1. Recherches Pierre Bellenguez.
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