Couvent des Chariottes d'Arras

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Couvent des Chariottes d'Arras
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Informations
Dénomination Les Chariottes d'Arras
Lieu Arras
Dates d'existence 1556 -
Ordre religieux franciscain (femmes)
État actuel conservé
Classement
Accessibilité


Historique

Les Chariottes tirent leur nom de Jean Acharriot (ou A. Chariot) qui, avec son épouse Emmelet Huquedieu, a fondé le premier petit hôpital en 1339 rue de l’Abbaye (rue Méaulens), à l’angle de l’impasse des Chariottes qui existe toujours. L’arrivée en 1556 de douze sœurs grises franciscaines venues de Saint-Pol-sur-Ternoise donne à l’établissement une nouvelle impulsion.

En 1767, les religieuses sont autorisées à acquérir l’hôtel de Montmorency voisin, situé à l’angle des rues du Lombard (rue des Chariottes) et de Jérusalem, et vendent leurs anciens bâtiments rue de l’Abbaye. En 1769, elles font construire leur chapelle et les locaux adjacents, travaux achevés en 1775. En 1787, la chapelle échappe de peu à un incendie. Les religieuses sont au nombre de 22 en 1790.

Parmi leurs vocations, les sœurs logent les pauvres femmes. La Révolution disperse les religieuses qui reviennent en 1815. Bombardée deux fois pendant la Première Guerre mondiale, la chapelle est reconstruite en partie à l'identique par les architectes Fleury et Gagey.

Descriptif

Le couvent est sensiblement ce qu’il était en 1789, hormis les reconstructions de 1923. Une maison de retraite est dirigée par les sœurs franciscaines.

Sources

  • Michel Tillie, Commission diocésaine du Pas-de-Calais, Le Joyel d'Arras
  • Collectif, Villes et villages du Pas-de-Calais en 1790, Mémoires de la Commission Départementale d'Histoire et d'Archéologie, Tomes 1-2-3, 1990, p.  80.
  • Héricourt et Godin, Les rues d’Arras 2003, reprise de l’édition de 1856, vol. 1.
  • C. Le Gentil, Le vieil Arras, réimpr. Aubin, 1980.
  • Notices Historiques sur les établissements de bienfaisance, 2001, reprise de l'édition de 1846.
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