François Vallois : Différence entre versions
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*Chevalier de la Légion d'honneur en qualité de directeur d'école publique (décret du 30 septembre 1920 sur rapport du ministre de l'Instruction publique). | *Chevalier de la Légion d'honneur en qualité de directeur d'école publique (décret du 30 septembre 1920 sur rapport du ministre de l'Instruction publique). | ||
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− | [http://www.culture.gouv.fr/LH/LH205/PG/FRDAFAN84_O19800035v0967350.htm Son dossier de la Légion d'honneur] | + | *[http://archivesenligne.pasdecalais.fr/v2/ark:/64297/986d23bfe27bbdaea29114b3bcef6bdc Archives départementales du Pas-de-Calais, recrutement militaire] |
+ | *[http://www.culture.gouv.fr/LH/LH205/PG/FRDAFAN84_O19800035v0967350.htm Son dossier de la Légion d'honneur] | ||
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François Théodore Aristide Vallois est né le 18 octobre 1864 à Campagne-lès-Hesdin, fils de Charles Vallois et de Marie Paignant.
- Instituteur.
- Directeur d'école primaire au Portel (à partir du 1er mai 1893).
- Chevalier de la Légion d'honneur en qualité de directeur d'école publique (décret du 30 septembre 1920 sur rapport du ministre de l'Instruction publique).
- Officier de l'Instruction publique (14 juillet 1912). Médaille d'argent des instituteurs.
Commentaire à l'appui de sa candidature à la Légion d'honneur :
« À la déclaration de guerre, en raison du départ du maire et du secrétaire en chef de la mairie, il a pris en mains les affaires municipales et à porter principalement ses efforts sur les œuvres d'assistance. Au retour du secrétaire, il a conservé le service d'assistance ; à ce titre il a établi tous les dossiers relatifs à l'allocation militaire ; il s'est mis à la disposition du public et a écrit des requêtes, fait des démarches de toutes sortes, apaisé de nombreux conflits entre propriétaires et locataires, etc.
À partir de décembre 1914, il s'est occupé seul des réfugiés installés dans la commune (leur nombre s'est élevé à 2.000) ; il les a reçu tous les matins, leur a distribué des secours, a établi régulièrement l'état mensuel de leurs allocations et les a toujours payé lui-même en place du percepteur. À titre de reconnaissance, les réfugiés l'ont nommé président d'honneur de leur comité.
Il a fait partie, dès le début de la guerre, de la commission cantonale des allocations militaires de Samer et y a rempli le rôle de secrétaire (20 communes).
Tous ces services, ajoutés à la direction d'une école importante, lui ont imposés un travail de 16 à 17 heures par jour, y compris le jeudi, les jours de congés, les grandes vacances ; il les a toujours rempli avec la plus rigoureuse exactitude en dépit des épreuves qu'il eut à subir : le 12 mars 1915, son fils a été tué à Beauséjour ; dans la soirée du 25 juillet 1918, une torpille est tombée sur l'école, à quelques mètres de la chambre où il était couché, une seconde est tombée à une trentaine de mètres, de l'autre côté de sa maison d'habitation. Malgré le danger couru par sa famille et par lui-même, il a commencé le samedi matin l'enlèvement des matériaux, a dirigé les travaux de réparations sommaires et a pu réinstaller ses cours, dans un bâtiment en ruines, le mardi suivant 5 classes, le mercredi 7 classes, le vendredi 8 classes. Les élèves n'avaient chômé que deux jours. »