Fruges

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Fruges
Administration
Arrondissement de Montreuil-sur-Mer
Canton de Fruges
Code Insee 62364
Code postal 62310
Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Fruges
Statistiques
Population 2 544   hab.
Superficie 18,9 km2 
Densité 134,6  hab. par km2 
Autres
Site web Site officiel


Territoire

caractéristiques générales, limites, hameaux, ...

Toponymie

  • La rue de la Gare :

Le Baron Gaston-Emmanuel Le Sergent de Monnecove vendit en 1885, pour l'implantation de la rue de la Gare et de la voie de chemin de fer, une partie de la parcelle F 892, dite le Bourg (F 931 à l'ancien cadastre, dite jardin du Château). Cette parcelle est le lieu historique du château-fort de Fruges. La rue de la Gare fut bordée de tilleuls jusque dans les années 1930, et agrémentée de bancs : elle portait alors le titre d'avenue.

  • La rue Blondel :

Ancien chemin muletier, la rue s'appela officiellement dès sa création rue des Digues prolongées, mais tout le monde l'appelait rue Blondel, du nom du propriétaire qui fit construire ce coron destiné aux employés du chemin de fer. Avant la création de la rue, un petit ruisseau traversait le chemin, en face du n°7. On le franchissait à l'aide d'une grosse pierre placée en son milieu. Cette pierre, réputée à tort borne frontière, fut transportée à la mairie du temps de M. Fauvelle, alors maire de Fruges.

  • La rue du Four :

Elle est citée plusieurs fois dans le cueilloir de 1722 La voie du Four, bien avant la naissance de celui qui porta le même nom et mourut Général d'Empire. Un four banal devait s'y trouver, qui d'après la tradition, se serait trouvé au point de rencontre des rues du Fort du Rietz et du Marais. La rue du Four, aujourd'hui très commerçante, avec des maisons qui se succèdent sans interruption, était peu habitée il y a un siècle. Elle était bordée de haies.

  • La place Saint-Gilliet :

Elle doit son nom à la statue du saint placée dans une niche de la maison au centre du carrefour. Elle provient d'une chapelle qui se trouvait au n° 95 de la rue du Marais. À la fin du siècle dernier, cette chapelle étant sur le point de s'effondrer, le propriétaire, M. Dufrenne, grand-père de Paul Dufrenne, de qui nous tenons ces renseignements, la récupéra et la donna à Dumont-Willard qui lui réserva une niche dans la maison qu'il bâtissait.

  • La rue d'Hesdin :

Elle est dite aussi le Morneau. Dans le cueilloir de 1722, on trouve La Haute Rue. Pourtant, dans la région, on met souvent le qualificatif après le nom. Ne disait-on pas aussi Le Mont Haut ? Morneau aurait été une déformation de cette appellation.

  • La rue des Pinsons :

Nouvelle appellation datant des années 1930, autrefois rue des Morts. Quand Coupelle-Neuve ne possédait pas de cimetière, ses morts étaient inhumés à Fruges et étaient transportés par ce chemin qui rejoignait alors le haut de la rue Darroux.

  • La rue Galtoire :

Nom difficile à définir, peut-être d'origine gauloise. En picard, galter signifie « projeté sur le côté ».

  • La rue des Trois Moulins :

La nouvelle rue des Trois Moulins, route de Coupelle-Neuve, rappelle l'implantation de moulins à vent qui devaient produire de l'huile. La région cultivait beaucoup de plantes oléagineuses telles que colza, navette, œillette et lin. En 1864, d'après les Carnets Industriels des Archives départementales du Pas-de-Calais de 1864, un moulin à vent était tenu par Henri Debove.

  • La rue des Charbonniers :

C'était le trajet emprunté pour fabriquer le charbon de bois. Elle nous remémore que Fruges se trouvait entouré de bois dont celui de Canlers n'en est plus qu'un faible souvenir.

  • Le Petit Saint-Pol :

C’était autrefois sur la carte de Cassini, La Croix des Fées. S’il n’y demeure aujourd'hui que deux immeubles, autrefois les maisons y étaient plus nombreuses : un recensement de la population, en 1859, y fait apparaître 48 habitants. Les deux maisons subsistant étaient autrefois des estaminets. L'un avait comme enseigne « Au Transval », l'autre « À Port Arthur ».

  • La Grand'Place :

Aujourd'hui Place du Général de Gaulle, qui fut ravinée derrière son Hôtel de Ville jusqu'au milieu du XIXe siècle, est certainement à l'origine du bourg de Fruges. La Place située aux intersections des chemins et des pistes qui vont d'est en ouest, d'Arras à Boulogne-sur-Mer et du sud au nord, vers les Flandres et Thérouanne, est le premier point d'eau après les vallées de la Ternoise, de la Canche et de l'Aa. Par Fruges, passaient les marchands avec leurs étoffes, leurs poteries, leurs bestiaux, leurs grains chargés sur de lourds chariots. Ils se désaltéraient aux fondrières de la rue des Fontaines.

  • La rue de l'église :

Elle réunit la Grand’Place à l’église. Il s’agit d’une partie de la RD 928, ancienne RN 28 intégrant la rue d’Hesdin, la place du marché aux chevaux et la rue de Saint-Omer. La rue de l’église fut rebaptisée après 1945 rue du général Leclerc de Hauteclocque. Aujourd'hui, la dénomination exacte est devenue rue du maréchal Leclerc.

  • La petite rue de l'église :

Avant 1900, une rue relativement étroite, dite « la petite rue de l'église », était parallèle à la rue des Fontaines. De la Grand'Place, elle partait de la porte du n° 36 pour aboutir au n° 8 de la rue du Doyen, autrefois rue du Curé. De modestes maisons, occupées surtout par des tisserands qui travaillaient à façon, échelonnaient son parcours.

  • La rue du Paradis :

Elle était contiguë à l’ancien cimetière qui jusqu'en 1810 entourait l'église. Après son aménagement, les terrains limitrophes restèrent longtemps inoccupés, les gens ayant répugnance d'y bâtir.

  • La rue du Saint-Esprit :

Elle doit son nom à la chapelle édifiée entre les n° 56 et 58, par Nicolas Corsaux en 1773. Cette chapelle est un ex-voto au Saint-Esprit qui l'aurait inspiré de prendre un chemin inhabituel pour se rendre à Saint-Omer porter une forte somme d'argent à ses fournisseurs. Ses détrousseurs présumés attaquèrent une autre personne. Ceux-ci se rendant compte de leur méprise la relâchèrent. C'est elle qui mit Nicolas Corsaux au courant du grand danger auquel il avait échappé.

  • Le Pont de la Haute-Planche :

Il permettait autrefois aux piétons de franchir, à l'aide d'une passerelle de bois, le gué de la Traxène. Il avait donné son nom au parcours allant de la rue des Fontaines à la rue Cavée. Une erreur de pose de panneaux, au début du siècle, le fit appeler rue du Saint-Esprit.

  • La rue Burette :

Nicolas de la Verdure, bailly de Fruges, seigneur des fiefs d'Hesquelles (Wailly les Coupelle) et d'Houvaux (Fruges), avait épousé en deuxièmes noces, Marie de Buirette le 26 avril 1628, dont il eut quatre enfants. Le premier Nicolas-Joseph né à Aire-sur-la-Lys marqua considérablement le Douaisis. La rue Burette commémore probablement encore le souvenir de « Marie Buirette », car c'est l'ancien chemin conduisant au fief dit aujourd'hui les Prés d'Houvaux et à l'emplacement de l'une des « tours de Fruges » où Nicolas de la Verdure dut soutenir un siège en 1638 contre les maréchaux français de Châtillon et de la Force. Cette rue vient de reprendre une partie de son ancien parcours pour donner accès au nouveau lotissement de la Résidence de la Haute Planche.

Géographie

Histoire

Fruges de 1815 à 1851

Le bourg vit alors sur la lancée de la révolution économique du XVIIIème siècle, c'est-à-dire d'une croissance de type proto-industriel fondée sur l'industrie de la bonneterie, très nécessiteuse en main d'oeuvre rurale. A cela s'ajoute une gamme d'activités industrielles et commerciales variées, touchant à l'industrie du cuir (tanneries, cordonneries), de l'alimentation (les moulins, les raffineries de sel), de la céramique (fabrique de pipes, poteries). Les foires annuelles deviennent parmi les plus importantes du département et écoulent principalement les produits de l'élevage local. Néanmoins ce système économique paraît en crise bien avant 1848. La bonneterie frugeoise souffre déjà de la concurrence de l'industrialisation; la croissance démographique, forte jusqu'en 1820, se stabilise et le solde migratoire se montre singulièrement négatif après 1820.

Pendant cette même période, le bourg devient ville, s'étend, offrant des quartiers différenciés. L'amélioration des communications est réelle: on crée un réseau routier de qualité (route royale n° 28, route départementale n° 4 de Saint-Pol à Boulogne, routes de grande communication, chemin vicinaux) qui facilite les relations non seulement entre le bourg et les communes du canton, mais aussi avec les petites villes proches. Enfin, l'habitat s'améliore, grâce à la prospérité qui touche certaines catégories de la population.

Mais la société frugeoise reste globalement pauvre, marquée par le poids majoritaire d'une population ouvrière très nombreuse, vivant dans des conditions proches de la misère. Elle est très sensible aux aléas de la conjoncture économique, franchement défavorable à compter des années quarante, et le chômage sévit. Les "classes moyennes" émergent à peine de ce petit peuple, mais disposent de revenus qui leur assure une médiocre aisance. Elles forment un groupe hétérogène qui mêle petits patrons du commerce et de l'industrie, membres des professions libérales et petits fonctionnaires. La société frugeoise reste dominée par une cinquantaine de notables de fortune médiocre (comparée à l'ensemble des notables du département), mais dont le rôle économique, social et surtout politique est prépondérant.

Car la mairie pendant toute la période est aux mains de ces petits notables, ne serait-ce que par les effets du suffrage censitaire adopté en 1831 (même si les électeurs municipaux sont cinq fois plus nombreux que les électeurs législatifs). Parmi les plus aisés d'entre eux, on choisit les maires: Courtois, Massiette sous la Restauration, Saligot de Wailly, Deherly, Guilluy sous la Monarchie de Juillet) et les adjoints. L'hôtel de ville, construit entre 1830 et 1835, devient le symbole de l'enjeu que peut représenter le pouvoir municipal. Les édiles ont le souci d'arrimer Fruges à la modernité. Ils tentent de favoriser le développement économique, défendent envers et contre tout les intérêts de l'économie. De plus en plus, ils sont préoccupés par la question sociale, et veulent moraliser et discipliner une société des plus turbulente, toujours prompte aux querelles, à la violence, sinon à l'émeute. L'ordre public devient peut-être la préoccupation majeure des années quarante.

La crise du milieu du siècle (1846-1852) est à la fois économique, sociale, politique. Au-delà de la crise conjoncturelle qui touche et l'agriculture et l'industrie, la bonneterie frugeoise s'effondre presque complètement. En 1847, la ville compte 300 chômeurs qu'il faut secourir par la charité individuelle ou publique. On crée les bureaux de bienfaisance et les ateliers de charité qui préfigurent les ateliers nationaux de 1848. La révolution de 1848 semble susciter un enthousiasme réel parmi la population, enthousiasme qui culmine le 10 avril avec la plantation d'un arbre de liberté, au milieu d'un vaste concours de peuple. Mais les divisions politiques s'affichent et s'exacerbent. Le Comité Républicain, mis en place dès mars, conquiert la mairie, mais est attaqué sur sa droite par les légitimistes menés par Wallart et vivement contestée sur sa gauche par une agitation ouvrière qui prend, dès le mois de mai, une connotation politique certaine. L'été 1848 amène une décantation qui profite surtout aux partisans de l'ordre. Les notables républicains (Fleury Barnabé, Caron Justin) remportent bien quelques succès lors des élections départementales, mais perdent la mairie où François Caumartin devient maire. A eux de construire un ordre durable quand la population adhère aisément à un bonapartisme attrape-tout. Les Républicains, vaincus, mèneront des combats d'arrière-garde jusqu'aux lendemains du Coup d'Etat du 2 décembre 1851. Une autre période de l'histoire frugeoise commence alors.

Patrimoine

Habitat

Patrimoine religieux

Patrimoine éducatif

Écoles, collèges, lycées, universités, instituts de formation, universités populaires, ...

Patrimoine économique

Moulins, gares, forges, brasseries, ...

  • L’industrie du cuir est ancienne à Fruges. En 1473, on signale déjà des cordewaniers. Au début du XVIIIe siècle, une tannerie est connue, industrie qui se perpétuera jusque dans les années cinquante du XXe siècle. Les cartes postales des années 1900 montrent un bâtiment muni d'une haute cheminée, témoin du développement de l’industrie au XIXe siècle qui s'est adaptée à la machine à vapeur.

Patrimoine ethnographique

Coutumes et traditions : pratiques locales, costumes, musique, sports, gastronomie, folklore, fêtes traditionnelles, ...

Patrimoine archéologique

  • En 1846, à l'occasion de travaux de terrassement pour la construction d'un chemin, on découvrit trois tombeaux à auges, en pierres[2]

Patrimoine commémoratif

Économie

Données actuelles

Infrastructures et équipements

Collectivités publiques et services : écoles, postes, piscines, bibliothèques, centres sportifs, ...

Vie quotidienne

Associations d'hier et d'aujourd'hui

Des hommes et des femmes

Démographie

Évolution démographique (Sources : Cassini[3] et INSEE[4])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
2 518 2 747 2 307 3 000 3 038 3 134 2 952 3 086 3 052 2 901
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
2 949 2 944 2 980 2 992 2 968 3 172 3 090 3 076 3 080 3 020
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
2 966 2 935 2 752 2 712 2 796 2 653 2 489 2 499 2 460 2 534
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
2 465 2 499 2 426 2 544
De 1962 à 1999 : Population sans doubles comptes. Depuis 2006 : Population municipale.


Personnes

Maires, curés, instituteurs, officiers, décorés, personnalités, seigneurs, ...

Les maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 en cours Jean-Jacques Hilmoine PS Enseignant
1989 2001 Eugène Rolland PS Fonctionnaire du trésor
1965 1989 Gilbert Courtin Gaulliste, puis RPR Notaire
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Les personnalités

Galerie photo

Notes et liens

Bibliographie

  • Auguste Collet, Notice biographique relative aux personnages inscrits sur les cloches d'Esquerdes, Fruges et Avroult (Pas-de-Calais), Bull. de la Soc. des Antiquaires de la Morinie, Saint-Omer : H. d'Homont, 1905, 24 pages.
  • René Lesage, Yves Le Maner, « Occupants et occupés dans le Haut-Pays d'Artois de 1940 à 1944 », dans Memor Bulletin d'information, n° 7, juin 1987, 38 pages.
  • René Lesage, « Les débuts de la Résistance dans le Haut-Pays (mai 1940-printemps 1941) », dans Bulletin historique du Haut-Pays t. VIII ; n° 35, pages 212-219.
  • René Lesage, Guy Mouloukin, « L'octroi à Fruges à la fin du XVIIIe siècle », dans Bulletin historique du Haut-Pays, Fruges : Comité d'histoire du Haut-Pays, Tome XI n° 45, janvier-juin 1993, pages 13-22.
  • Paul Cocquempot, Pour l'histoire de Fruges et d'ailleurs..., Comité d'histoire du Haut-Pays. Études et documents n°9, 1993, 250 pages.
  • Sophie Hilmoine, « Quelques aspects de la vie politique à Fruges de 1871 à 1914 : l'instauration du vote républicain ? », dans Bulletin historique du Haut-Pays, Tome XI, n° 47, 1994, pages 165-198.
  • Serge Dufour, « Délibérations du conseil municipal de Fruges de 1914-1922 », dans Bulletin historique du Haut-Pays, Tome XIII n °55-56, 1998, pages 294-304.
  • Michel Champagne, Coupelle-Neuve et Fruges (62). Rôle des centièmes de 1570. Décès 1646 à 1739, classement alphabétique. Coupelle-vieille (62), rôle des centièmes de 1570, Wambrechies : Groupement Généalogique de la Région du Nord, 1999, 91 pages.
  • Michel Champagne, Actes passés devant Maître Adrien-François Barbault de 1700 à 1720. Classement chronologique. Index des patronymes et des localités, Wambrechies : Groupement Généalogique de la Région du Nord, 2002, 54 pages.
  • Michel Champagne, Fruges (62). Actes passés devant Maître Pierre Delerue de 1699 à 1702. Classement chronologique. Index des patronymes et des localités, Wambrechies : Groupement Généalogique de la Région du Nord, 2004, 120 pages.
  • Michel Champagne, La violence dans la région de Fruges sous l'époque espagnole et en particulier de 1521 à 1658, Wambrechies : Groupement Généalogique de la Région du Nord, 2004, 61 pages.
  • Serge Dufour, « Historique de l'usine à gaz de Fruges de 1873 à 1946 », dans Bulletin historique du Haut-Pays, Tome XVII, n° 67-68, Fauquembergues : Comité d'histoire du Haut-Pays, 2004, pages 109-124.
  • Michel Champagne, Dépouillement complet des actes passés devant Maître Pierre Delerue, notaire à Fruges de 1703 à 1706. Classement chronologique. Index des patronymes, Wambrechies : Groupement Généalogique de la Région du Nord, 2006, 100 pages.
  • Michel Champagne, Généalogies frugeoises (62). Tome I : Dambricourt, de Bomy, de Créquy, de Croix, Dié, Hochart, Piclin, Palyoult, Surelle, Tétart, Thorillon. Index des principaux patronymes, Wambrechies : Groupement Généalogique de la Région du Nord, 2006, 112 pages.
  • Philippe May, « Les anciens moulins à vent de Coupelle-Vieille, Coupelle-Neuve et Fruges », Bulletin historique du Haut-Pays, n° 77, 2011.

Liens internes

Liens externes

Notes

  1. Recueil historique de Jean Hendricq, bourgeois de saint-Omer, depuis l’an 1594 jusqu’à l’an 1605, ms 808, BASO.
  2. Bulletin de la Commission des antiquités départementales, tome 1, séance du 30 octobre 1846, page 30.
  3. Population avant le recensement de 1962
  4. INSEE : Population depuis le recensement de 1962