Henry Berteloite : Différence entre versions

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Henri Louis Berteloite est né le 16 février 1802 à [[Saint-Omer]], fils de Pierre Louis Joseph Berteloite (1777-1824) né à Saint-Omer, Syndic des mesureurs de grains, et de Ernestine Bernardine Berteloite (1779-1841) née Germette à Saint-Omer. Son père étant décédé prématurément (d'une pneumonie contractée après avoir sauvé une femme et son enfant des glaces), il a eu la charge de ses 12 petits frêres et soeurs alors orphelins de père et sans fortune. Il a épousé Reine Lucie Chauvaux de Gistelle.
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Henri Louis Berteloite est né le 16 février 1802 à [[Saint-Omer]], fils de Pierre Louis Joseph Berteloite (1777-1824) né à Saint-Omer, bourgeois syndic des mesureurs de grains, et de Ernestine Bernardine Berteloite (1779-1841) née Germette à Saint-Omer. Son père étant décédé prématurément (d'une pneumonie contractée après avoir sauvé une femme et son enfant des glaces), il a eu la charge de ses 12 frêres et soeurs lors de leurs minorité. Il a épousé Reine Lucie Chauvaux de Gistelle.
  
 
A l'issue d'une carrière militaire, c'est à titre civil qu'il intègre le Ministère de la Guerre et devient Chef de Bureau de 1ère Classe, Bureau des Transport, Convois et Equipages Militaire. Il est fait Chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'honneur le 24 avril 1842. Il est élu Capitaine en second de la Garde Nationale de Paris en 1843.
 
A l'issue d'une carrière militaire, c'est à titre civil qu'il intègre le Ministère de la Guerre et devient Chef de Bureau de 1ère Classe, Bureau des Transport, Convois et Equipages Militaire. Il est fait Chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'honneur le 24 avril 1842. Il est élu Capitaine en second de la Garde Nationale de Paris en 1843.
  
Franc-maçon et surtout républicain convaincu sous la monarchie, il est de tous les combats pour permettre la l'avènement d'une République démocratique et sociale. En effet, dès 1830, il s'est illustré en rejoignant les rangs des insurgés lors de la révolution de Juillet. Par la suite, il a milité activement pour une société secrète, "l'Association libre pour l'Instruction du Peuple" qui défendait le suffrage universel et l'école obligatoire et gratuite, théories alors subversives. Malgré ses prises de positions anti-monarchistes, sa carrière n'en a pas été impacté car la Monarchie de Juillet est batie sur la domination des notables. Henri, aisé, esr issu d'une famille de bourgeois bien implantés dans leur  province, son mariage l'a fait rejoindre une des plus vielle familles notables de Saint-Omer. Par ailleurs, un de ses oncle est Colonel d'Empire, le Colonel  [[Henri Germette (1775-1854)]] que Napoléon avait fait Chevalier de la Légion d'honneur mais surtout que le roi avait fait Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis. Son statut explique la mansuétude dont il a bénéficié.
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Franc-maçon et surtout républicain convaincu sous la monarchie, il est de tous les combats pour permettre la l'avènement d'une République démocratique et sociale. En effet, dès 1830, il s'est illustré en rejoignant les rangs des insurgés lors de la révolution de Juillet. Par la suite, il a milité activement pour une société secrète, "l'Association libre pour l'Instruction du Peuple" qui défendait le suffrage universel et l'école obligatoire et gratuite, théories alors subversives. La Monarchie de Juillet étant batie sur la domination des notables, la carrière d'Henri n'a pas été impacté par ses engagements politiques. En effet, Henri, aisé, est issu d'une famille de bourgeois bien implantés dans leur  province, son mariage l'a fait rejoindre une des plus vielle familles notables de Saint-Omer. Par ailleurs, un de ses oncle, le Colonel  [[Henri Germette (1775-1854)]] à été fait Chevalier de la Légion d'honneur par Napoléon et a surtout été fait Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis par le roi.
  
Il est décédé le 25 février 1881 à Valmondois.  
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Henri est décédé le 25 février 1881 à Valmondois.  
  
 
==Sources==
 
==Sources==

Version du 11 décembre 2017 à 05:39

Henri Berteloite
Henri Berteloite.

Henri Louis Berteloite est né le 16 février 1802 à Saint-Omer, fils de Pierre Louis Joseph Berteloite (1777-1824) né à Saint-Omer, bourgeois syndic des mesureurs de grains, et de Ernestine Bernardine Berteloite (1779-1841) née Germette à Saint-Omer. Son père étant décédé prématurément (d'une pneumonie contractée après avoir sauvé une femme et son enfant des glaces), il a eu la charge de ses 12 frêres et soeurs lors de leurs minorité. Il a épousé Reine Lucie Chauvaux de Gistelle.

A l'issue d'une carrière militaire, c'est à titre civil qu'il intègre le Ministère de la Guerre et devient Chef de Bureau de 1ère Classe, Bureau des Transport, Convois et Equipages Militaire. Il est fait Chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'honneur le 24 avril 1842. Il est élu Capitaine en second de la Garde Nationale de Paris en 1843.

Franc-maçon et surtout républicain convaincu sous la monarchie, il est de tous les combats pour permettre la l'avènement d'une République démocratique et sociale. En effet, dès 1830, il s'est illustré en rejoignant les rangs des insurgés lors de la révolution de Juillet. Par la suite, il a milité activement pour une société secrète, "l'Association libre pour l'Instruction du Peuple" qui défendait le suffrage universel et l'école obligatoire et gratuite, théories alors subversives. La Monarchie de Juillet étant batie sur la domination des notables, la carrière d'Henri n'a pas été impacté par ses engagements politiques. En effet, Henri, aisé, est issu d'une famille de bourgeois bien implantés dans leur province, son mariage l'a fait rejoindre une des plus vielle familles notables de Saint-Omer. Par ailleurs, un de ses oncle, le Colonel Henri Germette (1775-1854) à été fait Chevalier de la Légion d'honneur par Napoléon et a surtout été fait Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis par le roi.

Henri est décédé le 25 février 1881 à Valmondois.

Sources

Son dossier de la Légion d'honneur