Joseph Vandewalle : Différence entre versions

De Wikipasdecalais
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « Joseph Vandewalle était président de la société des constructions métalliques. En 1894, M. Vandewalle arrivée à Cambrai et s'y embauchait comme simple ouvrier terr... »)
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
Joseph Vandewalle était président de la société des constructions métalliques.
 
Joseph Vandewalle était président de la société des constructions métalliques.
  
En 1894, M. Vandewalle arrivée à Cambrai et s'y embauchait comme simple ouvrier terrassier. Rapidement, il devenait chef de chantier, puis tacherons et entreprenait divers travaux sur le canal de Saint-Quentin. 2904 à 1914, on le trouve occupé à des travaux à la compagnie des chemins de fer du Nord, parmi lesquels la construction de la ligne de Lens à Brebières, le doublement de la ligne de Don à Béthune, enfin, l'établissement d'une garde triage, près de Lille. Il exécuta également la construction d'une ligne de 12 km, comportant d'importants terrassements et ouvrages d'art, pour le compte de la compagnie des mines de Bruay.  
+
En 1894, M. Vandewalle arrivait à Cambrai et s'y embauchait comme simple ouvrier terrassier. Rapidement, il devenait chef de chantier, puis tacherons et entreprenait divers travaux sur le canal de Saint-Quentin. De 1904 à 1914, on le trouve occupé à des travaux à la compagnie des chemins de fer du Nord, parmi lesquels la construction de la ligne de [[Lens]] à [[Brebières]], le doublement de la ligne de Don à [[Béthune]], enfin, l'établissement d'une garde triage, près de Lille. Il exécuta également la construction d'une ligne de 12 km, comportant d'importants terrassements et ouvrages d'art, pour le compte de la compagnie des mines de [[Bruay-la-Buissière|Bruay]].  
  
 
Il exécuta également des travaux de rectification du cours de l'Escaut, dans sa traversée de Valenciennes, ainsi que des travaux de suppression du bras de ce fleuve à Cambrai.
 
Il exécuta également des travaux de rectification du cours de l'Escaut, dans sa traversée de Valenciennes, ainsi que des travaux de suppression du bras de ce fleuve à Cambrai.
  
En 1914, il fut mobilisé au dépôt du 73e régiment d'infanterie et mis presque aussitôt à la disposition du service des routes militaires. Les services du génie français, comme ceux du génie anglais, utiliser à ses connaissances pour des doublement, des triplement et même des quadruplement de ligne, comme par exemple celle de Brias à Saint-Pol.  
+
En 1914, il fut mobilisé au dépôt du {{73e}} régiment d'infanterie et fut mis presque aussitôt à la disposition du service des routes militaires. Les services du génie français, comme ceux du génie anglais, utilisèrent ses connaissances pour des doublement, des triplement et même des quadruplement de lignes, comme par exemple celle de [[Brias]] à [[Saint-Pol-sur-Ternoise]].  
  
Dès l'armistice, on l'appela pour des travaux de rétablissement de voies et d'ouvrages démolis par l'ennemi, dans les secteurs de Lens, Arras et Lille. On lui doit également, pour exemple, les travaux de remaniement des gares de Longueau, Tergnier, Aulnoye, Lens. La construction du tunnel de l'Ave Maria, fut pour lui le prélude de percements plus important, dont cemui du tunnel de la percée des Vosges au col de Bussang (8300 mètres). Successivement, les compagnies de chemin de fer de l'Est, du PLM, les chemins de fer de l'Etat, s'adressèrent à lui pour l'exécution d'oeuvres de grande envergure et de portée stratégique : une ligne de chemin de fer dans la colonie de Madagascar.
+
Dès l'armistice, on l'appela pour des travaux de rétablissement de voies et d'ouvrages démolis par l'ennemi, dans les secteurs de [[Lens]], [[Arras]] et Lille. On lui doit également, pour exemple, les travaux de remaniement des gares de Longueau, Tergnier, Aulnoye, [[Lens]]. La construction du tunnel de l'''Ave Maria'', fut pour lui le prélude de percements plus important, dont celui du tunnel de la percée des Vosges au col de Bussang (8300 mètres). Successivement, les compagnies de chemin de fer de l'Est, du PLM, les chemins de fer de l’État, s'adressèrent à lui pour l'exécution d’œuvres de grande envergure et de portée stratégique : une ligne de chemin de fer dans la colonie de Madagascar.
  
 
Élevé à la dignité de commandeur de la Légion d'honneur en 1933, avec la citation suivante :  
 
Élevé à la dignité de commandeur de la Légion d'honneur en 1933, avec la citation suivante :  
M. Joseph Vandewalle, entrepreneur de travaux publics, administrateur de sociétés, officier du 9 janvier 1926, exécute d'importants travaux dans les territoires français d'outre-mer (Afrique du Nord, Madagascar) en apportant à l'administration une collaboration de premier plan. Participation à l'exposition coloniale de 1931.
+
{{Citation|M. Joseph Vandewalle, entrepreneur de travaux publics, administrateur de sociétés, officier du 9 janvier 1926, exécute d'importants travaux dans les territoires français d'outre-mer (Afrique du Nord, Madagascar) en apportant à l'administration une collaboration de premier plan. Participation à l'exposition coloniale de 1931.}}
 +
 
 +
==Sources==
 +
*''Le Grand Écho du Nord de la France'', {{1er}} janvier 1933.
 +
 
 +
[[Catégorie:Entrepreneurs du Pas-de-Calais|V]]

Version du 7 avril 2012 à 00:31

Joseph Vandewalle était président de la société des constructions métalliques.

En 1894, M. Vandewalle arrivait à Cambrai et s'y embauchait comme simple ouvrier terrassier. Rapidement, il devenait chef de chantier, puis tacherons et entreprenait divers travaux sur le canal de Saint-Quentin. De 1904 à 1914, on le trouve occupé à des travaux à la compagnie des chemins de fer du Nord, parmi lesquels la construction de la ligne de Lens à Brebières, le doublement de la ligne de Don à Béthune, enfin, l'établissement d'une garde triage, près de Lille. Il exécuta également la construction d'une ligne de 12 km, comportant d'importants terrassements et ouvrages d'art, pour le compte de la compagnie des mines de Bruay.

Il exécuta également des travaux de rectification du cours de l'Escaut, dans sa traversée de Valenciennes, ainsi que des travaux de suppression du bras de ce fleuve à Cambrai.

En 1914, il fut mobilisé au dépôt du 73e régiment d'infanterie et fut mis presque aussitôt à la disposition du service des routes militaires. Les services du génie français, comme ceux du génie anglais, utilisèrent ses connaissances pour des doublement, des triplement et même des quadruplement de lignes, comme par exemple celle de Brias à Saint-Pol-sur-Ternoise.

Dès l'armistice, on l'appela pour des travaux de rétablissement de voies et d'ouvrages démolis par l'ennemi, dans les secteurs de Lens, Arras et Lille. On lui doit également, pour exemple, les travaux de remaniement des gares de Longueau, Tergnier, Aulnoye, Lens. La construction du tunnel de l'Ave Maria, fut pour lui le prélude de percements plus important, dont celui du tunnel de la percée des Vosges au col de Bussang (8300 mètres). Successivement, les compagnies de chemin de fer de l'Est, du PLM, les chemins de fer de l’État, s'adressèrent à lui pour l'exécution d’œuvres de grande envergure et de portée stratégique : une ligne de chemin de fer dans la colonie de Madagascar.

Élevé à la dignité de commandeur de la Légion d'honneur en 1933, avec la citation suivante :

« M. Joseph Vandewalle, entrepreneur de travaux publics, administrateur de sociétés, officier du 9 janvier 1926, exécute d'importants travaux dans les territoires français d'outre-mer (Afrique du Nord, Madagascar) en apportant à l'administration une collaboration de premier plan. Participation à l'exposition coloniale de 1931. »

Sources

  • Le Grand Écho du Nord de la France, 1er janvier 1933.