Jules Ringot (1884-1965)

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Jules Camille Octave Ringot est né le 14 avril 1884 à Nielles-lès-Bléquin, fils de Désiré Ringot et de Sophie Gambier ; époux d’Adrienne Félicie Hermance Cuvillier. Il est mort le 7 octobre 1965 à Bois-Bernard. Il résida à Douvrin, Haisnes, Liévin, Bois-Bernard.

  • Instituteur.
  • Secrétaire de mairie.
  • Maire de Bois-Bernard (à partir d'avril 1945).
  • Ancien combattant 1914-1918.
  • Délégué cantonal.
  • Chevalier de la Légion d'honneur (12 mars 1959).
  • Chevalier du Mérite agricole (13 mars 1937). Officier d'académie (13 juillet 1929), officier de l'Instruction publique (10 juillet 1937). Médaillé d'argent des instituteurs (8 août 1936).

Commentaire en appui de sa candidature à la Légion d'honneur :

« Ancien instituteur, M. Ringot a derrière lui une longue carrière d’enseignant. Arrivé en 1919 dans la commune qui était complètement sinistrée et qui avait souffert de la guerre, il réussit à enseigner dans un baraquement, dans des conditions difficiles, jusqu'à la construction du groupe scolaire. Il dirigea de 1920 à 1939 un cours agricole post scolaire ; ses élèves obtinrent de brillants succès en se présentant par la suite à divers concours. L'activité méritoire de M. Ringot fut d'ailleurs récompensée à ce titre par l'octroi en 1939 de la médaille d’argent du ministère de l’Agriculture. Mis à la retraite en 1940, M. Ringot reprit quelques mois plus tard pour une année ses fonctions d’instituteur, en l’absence des autres membres du corps enseignants, mobilisés.

M. Ringot consacra toujours une grande partie de son activité à la mairie. Déjà en tant que secrétaire de mairie, il rendit les plus grands services à la population. C’est ainsi qu’après la seconde guerre mondiale, il constitua lui-même tous les dossiers afférents aux dommages de guerre en faveur des sinistrés ; en matière agricole, il réussit à mener à bien, à la satisfaction de tous, la mission de redistribuer les terres sinistrées. Il contribua personnellement à rendre hommage au souvenir des enfants de la commune tués à la guerre en s’occupant activement de réunir les fonds nécessaires à l'érection d'un monument aux morts.

Au cours de la dernière guerre, il organisa sans que jamais son action fut critiquée, la distribution des titres de rationnement. La dignité de son attitude durant l’occupation, l’estime dont il bénéficiait de la part de tous les habitants de Bois-Bernard, lui valurent d’être élu en 1945 maire de la commune. (..). Il s’occupa notamment de l’extension du réseau d’adduction d’eau, de la construction d’un groupe élévatoire et de l’amélioration du forage. Avec le concours du service des ponts et chaussées, il améliora la protection contre l’incendie (..), il a également fait installer l’éclairage public dans la commune. »


Sources