Justine Fiolet

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Fondatrice du pensionnat de Dohem, lequel devient au XIXe siècle le berceau de l'éducation chrétienne des garçons et des filles du département du Pas-de-Calais.

Biographie

Ses débuts d'institutrice

Née à Cléty le 27 octobre 1796, Justine Fiolet devient, dès l'âge de 12 ans, une jeune institutrice, et se voit confier les cours de catéchisme par le curé de Dohem.

Elle entre en 1819 à l'école des filles de Dohem, sous la direction de l'abbé Braure, et obtient en 1835 un brevet de capacité, délivré par Cadart, principal du collège de Saint-Omer, ce qui lui permet de régulariser sa situation.

Naissance du pensionnat de Dohem

En 1835, elle s'installe à Dohem dans une modeste maison couverte de chaume. Elle souhaite faire la classe aux filles du village et doit rapidement recevoir des pensionnaires.

Le succès du pensionnat amène un nombre croissant de jeunes filles. Justine Fiolet décide de créer une association de jeunes filles qui se réunissent en vue de visiter, de soigner les malades, d'instruire les ignorants et de s'occuper des filles en ouvrant un externat. En 1843, elles prennent le titre de Filles du Saint-Cœur de Marie et ne fondent pas un institut religieux.

Le pensionnat devient une institution départementale

L'oeuvre de Justine FIOLET ne se limite pas à Dohem et d'autres maisons sont créées :

  • à Fauquembergues en 1848, sous la direction des demoiselles Sophie et Lucie Delattre, emportées par le choléra en 1866.
  • à Thérouanne en 1849, sous la direction de Mademoiselle Lardeur.

Le 17 septembre 1849, un traité est conclu entre le Pas-de-Calais et la directrice du pensionnat de Dohem qui fait devient un cours normal de jeunes filles pour le département : sous la direction de Justine Fiolet, 500 aspirantes institutrices obtiendront le brevet.

Elle décède le dimanche 3 septembre 1876.

Sources

  • Caroline Darnaux, Le pensionnat de Dohem : un modèle d'éducation chrétienne au cœur du Haut-Pays de 1814 à 1971.