Monument aux morts d'Auchel : Différence entre versions

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Version du 22 octobre 2020 à 17:19

Monument aux morts d'Auchel
Auchel monument aux morts 1.jpg
Localisation Auchel, rue Jean Jaurès
Conflits commémorés 1914-1918, 1939-1945, Indochine
Marbrier Félix-Alexandre Desruelles
Épitaphe Les enfants d'Auchel victimes de la guerre

Descriptif

Ce monument très original se compose de deux groupes sculptés allégoriques. Le sculpteur du monument, Félix Alexandre Desruelles, avait été plusieurs fois primé pour ses œuvres : second prix de Rome en 1891, prix national des Salons en 1897, médaille d’or de l’exposition universelle en 1900. Il devint membre de l’Institut et de l’Académie des Beaux-Arts. Il a réalisé un monument très proche du thème de celui d’Auchel aux Lilas (Seine-Saint-Denis). D'après une lettre que le sculpteur adresse à la municipalité, il expose son projet :

« Flétrir la guerre, chanter la paix ... Le monument sera composé de deux groupes disposés dans un parc dessiné et ordonnancé à cet effet. (Le premier groupe représente) l’humanité en deuil se couvrant les yeux devant les horreurs de la guerre : soldats tombés, ruines etc. ... (le second groupe s’intitule) la paix au pays noir. Le mineur rentrant de la fosse s’adonne aux joies paisibles de la famille. Dans son jardin, il cueille des fruits tandis qu’autour de lui, sa femme et ses enfants vivent en toute sérénité. »

Dimensions :

  • groupe sculpté « l'Humanité en deuil » : 2,40 m sur 2,65 m.
  • groupe sculpté « la Paix au pays noir » : 3,20 m sur 0,90 m.

Le monument a été classé Monument historique en 2009.

Historique

Le monument qui coûté 120.000 francs a été inauguré le 13 mai 1928, une implantation un peu tardive pour une commune importante, en regard des monuments de la région. En réalité, il a fallu 4 ans pour que le projet voie le jour.

Dans la grande majorité des cas, l'érection et l'inauguration des monuments aux morts de la Grande Guerre se déroulèrent dans l'unanimité générale et dans l'esprit d'union sacrée. Toutefois, il existe quelques cas, principalement localisés dans les villes industrielles, pour lesquels des considérations politiques et partisanes vinrent retarder les projets. La ville d'Auchel fut dans ce cas. La presse nous éclaire sur certains aspects du conflit. On portera toutefois un regard critique sur ces articles, car la presse de l'époque, très partisane, oriente le sens de ces écrits.

  • Le Réveil du Nord, du 27 juin 1924, annonce la constitution du comité d'érection :

« Comité d’érection d’un monument aux victimes de la guerre.

Ce comité s’est réuni le 23 juin. Dès l’ouverture de la séance, M. J. Chrétien, remplissant les fonctions de maire, expose à l’assemblée toutes les difficultés rencontrées au sein du conseil municipal pour arriver à faire adopter le projet en question. Il constate avec satisfaction la bonne volonté manifestée par l’union des mutilés qui a accepté, sans hésitation, d’unir ses efforts à ceux du Conseil, pour le succès de l’œuvre entreprise. Il donne ensuite lecture du règlement et l’on procède à la formation du bureau : M. le maire remplira les fonctions de président ; Richir Pierre, conseiller municipal, celles de secrétaire ; Buche Fernand, de l’union des mutilés, secrétaire-adjoint ; Vaast Charles, de l’union des mutilés, trésorier ; Lenfant Alcide, adjoint au maire, trésorier-adjoint.

Il est ensuite décidé de convoquer tous les présidents des sociétés locales, ainsi que les directeurs et directrices d’écoles, pour le jeudi 3 juillet, à 7 heures du soir, à l’effet de les inviter à associer leurs efforts à ceux du comité et connaître dans quelle mesure chaque société pourrait apporter son appui moral et financier. »

  • Le Petit Béthunois, du 18 octobre 1925, relate le conflit latent entre la municipalité communiste et la compagnie des mines de Marles qui s'exprime également à l'occasion de l'érection du monument :

« Réunion du comité d’érection d’un monument aux enfants d’Auchel victimes de la guerre.

Le vendredi 9 octobre dernier, les membres du comité d’érection du monument se sont réunis sous la présidence de M. Chrétien, maire d’Auchel.

Présents : MM. Richir, secrétaire ; Vaast, trésorier ; Lenfant, trésorier-adjoint ; Boez, Descamps, Duhamel, Vanquelef, Hugues, Delgrange, Blondel, Guchez, Broutin, Deleplanque, Becquoy, Macke, Lubin et Feuillet. Absents : MM. Braure, Mouchon, Gourlet, Bécu et Décobert.

M. le président expose à l’assemblée que la délégation nommée lors de la réunion du 7 octobre en vue de s’entretenir avec le directeur des mines de Marles pour l’achat du terrain destiné à l’installation du monument a essayé de remplir sa mission, mais qu’un fâcheux incident l’en a en partie empêché parce que M. le directeur n’avait pas consenti à recevoir M. Richir, pour des raisons complètement étrangères à celles qui nous préoccupent. Néanmoins nous avons rempli notre devoir de solidarité envers un collègue du conseil municipal et seuls se sont présentés devant la direction des mines MM. Deleplanque et Vaast qui ont été invités à nous rendre compte du résultat de leur entretien.

M. Deleplanque déclare alors que la compagnie accepte la vente du terrain à raison de 2 francs le mètre carré, mais, étant donné que la lecture de certaines conditions imposées pour cet achat a soulevé quelques objections, il est décidé que M. Delplanque se rendra à nouveau auprès du directeur pour lui demander la cession du terrain dans les mêmes conditions que celles consenties pour la caisse de secours en vue de l’édification d’une pharmacie mutualiste et qu’une réunion aura lieu à bref délai pour connaître la réponse de la compagnie de Marles. »

  • Le Réveil du Nord, du 26 avril 1927, et le Petit Béthunois du 27 avril 1927 publient une lettre de C. Vaast, trésorier du comité d'érection du monument aux morts :

« Pour le monument aux morts.

L’actif groupement des commerçants et industriels d’Auchel et environs, présidé par M. Finet, vient d’effectuer un important versement au trésorier du comité d’érection ; il s’agit du produit de la grande tombola organisée par ce groupement en 1926, produit qui s’élève à la coquette somme de 31433 francs 45, intérêts compris. Dans sa dernière séance le comité d’érection, par la voix de son président M. Chrétien, maire d’Auchel, parlant au président de l’union commerciale, a adressé à tous les commerçants de la ville et en particulier au bureau de leur groupement les plus vifs remerciements pour l’apport de ce don, dont la valeur n’a été atteinte jusqu’à présent par aucune autre société de la ville. Le comité d’érection est heureux d’attirer l’attention de la population auchelloise sur le gros effort fourni par le conseil d’administration de ce groupement en faveur du monument ; il lui renouvelle publiquement ses éloges pour le dévouement de chacun de ses membres, ainsi que ses félicitations pour le résultat obtenu qui dépasse toute espérance et contribuera à perpétuer dignement dans notre cité le souvenir de nos glorieux morts.

Nous pouvons voir dès à présent se dresser, à l’intersection de la Grande Rue et de la rue de la Gare, près de la place Émile Raimbeaux, un emplacement de premier choix. À cet égard nous devons aussi rendre hommage à la compagnie des mines de Marles pour sa générosité et pour le désintéressement manifesté en la circonstance. Il faut surtout se rendre compte de la façon dont cette œuvre d’art va être mise en relief. Les deux maisons démolies et le monument boulevard qui passe derrière le monument dégage celui-ci de manière incomparable et contribue puissamment à améliorer son emplacement déjà magnifique. Nous devons tout cela à la compagnie des mines de Marles et en particulier à son éminent directeur M. Laurent. Nous sommes d’ailleurs persuadés que la compagnie voudra bien continuer à seconder nos efforts et nous aidera à nouveau pécuniairement pour l’inauguration du monument. Grâce à toutes ces généreuses initiatives, grâce aux sommes votées par la municipalité qui a à cœur de mener à bien l’œuvre entreprise, grâce aussi au dévouement de toutes les sociétés et en particulier à l’union des mutilés et combattants qui apporte un concours si apprécié, grâce également à l’habilité du sculpteur qui tente de réaliser le plus beau chef d’œuvre de sa vie, la ville d’Auchel pourra se vanter de posséder un des plus admirables et des plus artistiques monument du département et peut-être de France.

Signé : le trésorier du comité, C. Vaast. »

  • Dans son édition du 4 décembre 1927, le Journal de Lens publie une tribune libre d'Alcide Deleplanque, chevalier de la Légion d’honneur, membre démissionnaire du comité d’érection du monument aux morts d’Auchel :

« Je suis retourné avec mes camarades au comité d’érection du monument aux morts parce qu’on m’avait dit que beaucoup de conseillers municipaux, constatant leur impuissance, regrettaient le départ des mutilés. J’étais donc mardi soir à la réunion du comité. Le président de séance, M. Lenfant, rendit compte d’une visite faite la semaine dernière en compagnie de M. Vaast et de moi-même à M. Laurent, directeur des mines de Marles. Il dit le bon accueil reçu, la promesse formelle de l’aide matérielle et pécuniaire qui serait donnée à condition que la fête d’inauguration ne soit point une fête politique. Il semblait donc que tout était raccommodé, mais on put constater bientôt que M. Décobert avait de nouveau torpillé la réunion par ses manœuvres sournoises. C’est si facile de critiquer ; élaborer un programme et le mettre sur pied, c’est une autre affaire. Donc, M. Décobert nous répéta une douzaine de fois les deux ou trois phrases que nous ne cessons d’entendre à chaque réunion. Lui seul ferait tout bien mais il ne veut pas franchir le seuil des bureaux de la compagnie des mines de Marles. Il ne néglige pourtant point décrire pour ses petites affaires personnelles. Mais les intérêts de la ville d’Auchel, le respect dû aux morts ne lui feront point faire une démarche. Donc, M. Décobert pérora comme d’habitude, certains opinèrent du bonnet, car ils ont besoin de son appui pour les secours, la majorité se tût par peur de prendre parti. On passa ainsi trois quarts d’heure. Enfin, pour faire quelques choses, le comité renia ses précédents votes et désavoua la parole et les promesses de son président M. Chrétien, malheureusement absent. On avait voté l’inauguration pour le jour de Pâques parce que c’était le lendemain d’une quinzaine, qu’il y avait deux jours de fête et qu’on était encore loin des élections. On revota, et cette fois on choisit le 29 avril, le dimanche avant les élections des députés. On avait accepté le principe de la majoration de 20000 francs demandée par M. Desruelles, le sculpteur de notre beau monument, pour le couvrir d’une partie des augmentations subies par suite de la chute du franc, une moitié de cette majoration a d’ailleurs été versée il y a plus de six mois, et par conséquent l’autre est due à moins de mauvaise foi. On revota et on décide de ne point donner son dû à l’article. M. Décobert avait bien distillé son fiel ; il savait que le maire est fier de ce monument, qu’il aime M. Desruelles et qu’il lui a promis de lui donner satisfaction ; M. le maire est très malade mais M. Décobert, très brave, le poursuit de sa haine et de sa méchanceté. Que la population soit donc juge !

Le monument aux morts d’Auchel est un des plus beaux de toute la France ; il coûte environ deux fois moins cher que celui de Bruay, trois ou quatre fois moins cher que celui de Lens. Le comité d’érection a de l’argent. Il y a 24500 francs à la banque Adam, il y a 10000 francs à la recette municipale et la compagnie des mines de Marles a promis 10000 francs. Le comité d’érection peut donc disposer encore aujourd’hui de 44500 francs et ne veut point payer les 10000 francs dus à l’artiste qui a conçu le monument. C’est une honte de voir une municipalité ouvrière ne point vouloir payer un ouvrier, car le sculpteur travaille avec ses mains en même temps qu’avec son cerveau. Tout le monde à Auchel est content du monument, seul l’artiste ne sera point satisfait, car on ne veut point le payer. C’est une saleté. J’ai donc de nouveau retiré ma collaboration du comité. Je suis indigné et surtout plein de tristesse de constater qu’avec beaucoup d’argent et des concours précieux, il ne sera point possible d’inaugurer convenablement notre beau monument. On met tout son cœur quand il s’agit des morts glorieux de la guerre, on ne bavarde point, M. Décobert, surtout quand on n’a rien dans le ventre ni dans la tête. Poursuivez vos rancunes, M. Décobert, je vous souhaite ainsi qu’à vos camarades, ceux qui ont peur, de n’avoir jamais de remords lorsque vous penserez aux vieilles mamans, aux pères, aux veuves inconsolées, aux orphelins. »

  • Le journal La Croix du Pas-de-Calais rapporte l'inauguration du monument aux morts d'Auchel dans son édition du 20 mai 1928 :

« Œuvre du statuaire Desruelles, cet enfant de Valenciennes, le monument a été inauguré hier. Le temps incertain a boudé toute la journée. La population elle-même n’était pas pleinement satisfaite, trop de discussions, trop de mesquines querelles avaient présidé à l’œuvre commémorative des grands morts. On regrettait l’intransigeance de la municipalité qui, sur un tel sujet, n’avait pas su faire l’union ou ne l’avait pas voulu, obéissant à des raisons qui ne sont plus de ce temps. Et cependant, en d’autres cités minières de ce populeux secteur l’union de tous avait pu être réalisée.

Les mutilés et combattants d’Auchel, à plusieurs reprises, avaient manifesté un mécontentement que partagèrent d’ailleurs de nombreuses sociétés locales. Néanmoins, hier, grâce à un accord in extremis, une foule considérable a assisté à l’inauguration du mausolée.

La mémoire des morts glorieux a été honorée par la présence de ceux qui, dans la boue des tranchées, face à l’ennemi, avaient connu les mêmes souffrances.

Les poilus d’autrefois se sont ressaisis ; ils ont, dans un appel en dernière heure, décidé d’oublier les amères discussions. « Un ultime souffle d’union, ont-ils dit, doit balayer nos petites querelles et même nos discordes. Unis en ce 13 mai, comme ils l’avaient été dans la cagna, perdus dans les barbelés, ils ont fait tout leur devoir. Groupés en rang serré, nous ouvrirons le cortège » avaient-ils décidé. Et ce fut ainsi. Au-dessus de tout il y avait les morts de la Grande Guerre ; les vivants et les rescapés virent nombreux apportés au pied du monument l’expression de leur reconnaissance et de leur vénération. Nous les applaudissons sans réserve pour la haute leçon morale et l’exemple qu’ils viennent de donner à ceux qui président aux destinées de la ville d’Auchel.

Samedi soir, une grande retraite aux flambeaux à laquelle assistaient plusieurs sociétés locales, parcourut les rues de la cité. Dimanche à midi, à l’hôtel de ville, eut lieu la réception des autorités : M. Teillier, député, Richard, député d’Eure-et-Loir, M. Daman, secrétaire générale de la sous-préfecture de Béthune, représentant la préfet empêché. M. Chrétien, maire d’Auchel leur souhaita la bienvenue au nom du conseil municipal et de la population.

M. Richard, député, représentant M. Paul Boncour, empêché, remercia. Puis à 13 heures, à L’Eldorado, ce fut un banquet d’environ 160 couverts. M. Chrétien présidait, entouré de MM. Tellier, Cadot, Richard, députés, Daman, Decroix, conseillers d’arrondissement et de plusieurs maires des communes environnantes.

Au dessert, des discours furent prononcés par MM. Chrétien, Daman, Cadot, Richard et Tellier.

À 15 heures commença la réception des 56 sociétés assistant à la fête d’inauguration. À 16 heures 30 ce fut sur la place publique la revue des sociétés, puis le cortège défila dans les rues d’Auchel. De nombreux étrangers étaient venus assister à la cérémonie. La foule trouva difficilement place autour du monument ; les rues avoisinantes étaient noires de monde. Il fut procédé à l’enlèvement du voile recouvrant le monument et la Marseillaise fut exécutée par toutes les sociétés musicales présentes. Après qu’eut lieu la remise du monument par M. Richir, secrétaire du comité à M. Chrétien, maire d’Auchel, M. Loyer, ancien combattant, fit l’appel des morts de la Grande Guerre. Prirent ensuite la parole MM. Cadot, au nom du Syndicat, et M. Richard, député, au nom de M. Paul Boncour.

Cette fête inaugurale tombant le jour de la fête nationale de Jeanne d’Arc profita des pavoisements habituels. L’unanimité de la population fut loin d’être complète. Rien dans les décorations ne rappela le souvenir de nos morts. Un arc de triomphe aux abords de l’hôtel de ville évoquait le souvenir de Jaurès dont la photographie avait été posée au milieu du décor. Cette invocation intempestive n’eut pas le succès qu’en attendait la municipalité. »

Liste des noms inscrits

1914-1918

1914

1914 - Victimes militaires
Henri Abrassart (1876-1914) Edmond Debomy (1891-1914) Turenne Durand (1881-1914) Louis Lecocq (1883-1914) P. Rolle
Émile Baron (1883-1914) Benoit Degrugilliers (1887-1914) Louis Ferrand (1893-1914) Arcadius Lefelle (1890-1914) V. Rousseau
Louis Beaucamps (1882-1914) René Degrugilliers (1885-1914) Henri Flament (1893-1914) Alfred Lekiefs (1880-1914) Chlory Saint-Léger (1888-1914)
Joseph Beaugeois (1891-1914) J. Delaire E. Fournier Clément Lhoir (1890-1914) Alfred Serniclay (1884-1915)
Louis Béchet (1892-1914) Charles Delbreuf (1886-1914) François Fréville (1882-1914) Victor Lutun (1882-1914) Alphonse Sgard (1893-1914)
Henri Bécu (1891-1914) Louis Delépine (1891-1914) Isidore Gambert (1886-1914) Paul Maquet (1884-1914) A. Somon
Alfred Blondel (1888-1914) Wilfried Deligny (1882-1914) Jean-Baptiste Godet (1879-1914) Edmond Massenot (1890-1914) Paul Staelen (1893-1914)
L. Blondel Émile Depoilly (1888-1914) Benoit Gosselin (1894-1914) Charles Massenot (1893-1914) E. Tangrez
R. Bourgeois Jules Dequirez (1891-1914) Clément Guchez (1892-1914) Victor Monfait (1889-1914) Louis Taverne (1892-1914)
Constant Brouillard (1884-1914) François Deron (1892-1914) Achille Halgarin (1889-1914) Adrien Morel (1881-1914) Lucien Tournel (1888-1914)
F. Camus G. Deron H. Hannedouche Auguste Mortier (1893-1914) P. Tourneur
Gilbert Cardon (1890-1914) Auguste Deseille (1885-1914) Charles Houzet (1885-1914) Jean-Baptiste Pignon (1891-1914) Vincent Toursel (1893-1914)
A. Ceane A. Deseile Victor Humetz (1888-1914) M. Plee Paul Vospette (1897-1914)
Voltaire Chevalier (1889-1914) M. De Wooght Émile Jouglet (1891-1914) Paul Pollet (1892-1914) Arthur Waelkens (1885-1914)
Eugène Chevrette (1889-1915) Noël Dournel (1892-1915) Narcisse Kestel (1885-1914) Louis Quelquejeu (1882-1914) E. Wlamynck
Charles Clément (1892-1914) Marcel Doyelle Fauktin Lagache (1885-1914) Louis René (1890-1914)
J. Colin A. Dubois L. Laurent Louis Rimetz (1892-1914)
Georges Cordonnier (1893-1914) Émile Dubois (1877-1914) Victor Lecat (1892-1914) Paul Robart (1884-1914)
Victor Dantin (1881-1914) Marius Duflos (1891-1914) Jules Lecocq (1884-1914) E. Rogerro

1915

1915 - Victimes militaires
J. Adrien J. Chretien L. Durand P. Lannoy G. Poirier
H. Arold V. Copin C. Duval M. Laurent O. Ponchel
H. Asquin A. Cousin A. Duwez P. Laversin G. Prudhomme
L. Bacquet L. Dannel A. Elard E. Leboeuf H. Pruvost
A. Baert E. Darras L. Etienne A. Lenglemetz F. Regnier
L. Beaucourt H. Darras J. Evrard A. Lepretre F. Rimetz
E. Berthe L. Dautriche P. Evrard G. Lepretre R. Riviere
N. Besson F. Debomy F. Facon A. Leselliez E. Roche
N. Bee P. Decroix J. Ferrez M. Lequebin F. Rossignol
V. Blanchart E. Delattre L. Flament A. Lhoir A. Rousseau
E. Bouillier L. Delgery A. Focqueu C. Mabille E. Roussel
C. Boulet A. Delmer M. Fontaine G. Mabille E. Roussel
P. Bouton A. Delorraine V. Foucart V. Macrelle A. Serniclay
L. Breart H. Delplanque D. Fovez A. Mantel N. Storez
B. Broquet H. Demagny F. François F. Mariel A. Taillenter
A. Caboche François Demarthe (1895-1915) L. Freville L. Masset L. Tharel
L. Calime F. Dersy J. Grasset C. Mauroy J. Thellier
F. Cappe G. Deswaeles E. Gressier C. Merlier E. Thuillier
L. Caremiaux J. Dhennin M. Guiselain L. Meunier X. Titran
F. Caron M. Dollet A. Halgrain A. Mortier A. Tournel
R. Cauffrier G. Douilly H. Hannard H. Nys E. Venel
A. Cavignaux E. Dubar V. Hannebique E. Olivier G. Verrier
P. Cavignaux A. Dubeaurepaire R. Hannoy F. Paillart A. Villez
F. Charles H. Dubois F. Joly H. Paillart L. Vasseur
A. Choquel A. Dulchain F. Jossien L. Perche
C. Choquel J. Dumortier J. Lancial C. Pohier

1916

1916 - Victimes militaires
A. Barbieux J. Dautriche F. Fardel L. Lannoy F. Outtier
G. Barbier L. Decoster H. Fil J. Latteux H. Outtier
E. Baron A. Defief L. Flahaut E. Lecocq A. Pacaux
A. Beaugeois C. Defurne F. Foucart A. Legrand E. Ratel
E. Beccu G. Defurne L. Foucart C. Legrand H. Richebe
E. Bogaert A. Delestrai P. Fournier V. Lemay C. Robart
F. Bourdon F. Delepine C. Freville H. Lepretre E. Sacleux
T. Bourel L. Delvallet C. Gallet L. Leroy A. Thellier
C. Bourgeois M. Denis Y. Garbe P. Leroy A. Tourneur
A. Buche P. Decobert E. Garot J. Lesschaeve M. Trapelle
F. Canesson A. Dhieux C. Gervois H. Lessence F. Triquet
H. Caron M. Dhollande H. Graveline H. Letoquart F. Trolet
L. Carette R. Didier A. Gripon A. Mantel J.B. Vanquelef
A. Chauvin O. Diers E. Guilbert M. Mantel H. Vansteene
A. Cocu O. Dreze F. Halluin J. May G. Vignacourt
M. Courcelle A. Ducatez E. Hecquet F.Merlin W. Waterlot
René Courcelle (1877-1916) C. Duhamel J. Henri P. Moitel F. Willement
C. Creton M. Dumur E. Hermy P. Naessens E. Tison
J. Cuvellier A. Dupont A. Hochart H. Nippert
A. Danel Jean Durieux A. Hourson O. Nizart
1916 - Victime civile
R. Berquez

1917

1917 - Victimes militaires
J. Baude G. Deguffroy J. Gerard F. Louchart G. Rose
O. Berrier H. Delaude G. Guimard C. Noeuveglise J. Ruffier
J. Canesse J. Delmer J. Lancial C. Olivier A. Servais
D. Caudron Georges Deruy (1897-1917) P. Lancial J. Ponchant L. Sorriaux
E. Chretien J. Dourlens A. Lefebvre F. Potier G. Titeca
E. Cocu G. Doyelle I. Lefebvre J.B. Proville F. Urbain
J. Cointe P. Dussart A. Legrand H. Queva J. Vroone
E. Creton J. Gallet M. Lesschaeve E. Randoux M. Willaume
M. Debacker N. Garot A. Lollieux L. Ricou

1918

1918 - Victimes militaires
A. Amiot G. Demoulin G. Etienne E. Leroux V. Richir
E. Bacquet F. Demullier A. François J. Lherisson M. Roussel
H. Bannetz A. Dessinais V. François C. Marneffe A. Salome
F. Beaudelet E. Deplanque L. Hiart G. Merlen J.B. Sorriaux
E. Bon L. Dhedin C. Galametz A. Milan M. Storez
G. Branly Eugène Doye C. Gouillart C. Mordacq H. Suriray
M. Campagne V. Dubois L. Guillement J. Moreau M. Titran
N. Chatelain I. Duez F. Joly L. Mouchon J. Vatome
G. Clodore J. Duflos F. Jourdain J. Oguet A. Videlaine
A. Coquidet E. Dumortier P. Labitte C. Pouilly P. Villers
A. Dagneaux J. Duplouy A. Lebon H. Pruvost G.Walquenart
P. Demanze V. Edouard D. Legrand L. Richir
1918 - Victimes civiles
T. Dellys A. Dubrulle

1919-1927

1919-1927 - Victimes militaires
1919 1920 1923 1924 1925
H. DENIS J. ADRIEN V. BARROIS V. DELMER J. BULOT
L. GUYOLARD F. DOLLET R. COUPRY G. LECOCQ G. BROQUET
C. HIART 1921 A. DAVE U. RIGAUT D. CARON
P. LAMIAUX P. BESSON L. DOYELLE L. DENDRAD
L. LEJEUNE F. PAILLARD H. LEJOSNE 1927
H. PLACE A. BECOYE
J. SCOTTE
L. VINCENT

1939-1945

1939-1945 - Soldats morts pour la France
P. Berlemont F. Desgrugillier E. Hedin G. Morel A. Slabbaert
P. Boulanger A.Deswaerte H. Henniart X. Patignier A. Soupart
C. Boulin M. Ducrocq A. Legras A. Pruvost P. Tailly
A. Bredat P. Dupont A. Lebon M. Offfroy M. Vanlandewick
M. Carpentier H. Dupont D. Lefebvre A. Payelle P. Vivien
F. Debruge L. Ferlin F. Lelong P. Popmlnen J. Dupuich
E. Delannoy P. Flahaut G. Lemoine J. Quienot G. Dupont
P. Delerue J. Fourmault F. Leuliet L. Roussel L. Urbain
P. Delporte F. Grasset P. Maillard A. Sauty
1939-1945 - Soldats morts en captivité
J. Anquez H. Demadrille G. Dubrulle P. Poiret L. Chaussoy
P. Barbier E. Dubarre H. Godart C. Soty
F. Deligny L. Dupont L. Gigot J. Vanlandewick
1939-1945 - Personnes internées et fusillées
G. Antoine S. Candas G. Dellerue J. Parmentier J. Trefier
J. Bernard P. Caron J. Demarthe A. Suchet
F. Bertrand A. Dellerue L. Moison M. Suchet
1939-1945 - Civils fusillés - Tragédie de Saint-Pierre
R. Berton D. Mousset P. Porier V. Vasseur F. Vincent
P. Evrard
1939-1945 - F.F.I. fusillés
J. Boidin G. Dohet J. Imbrecht V. Perlein P. Viez
J. Boutoille P. Hourdequin R. Petit G. Vaillant H. Vincent
A. Debarre
1939-1945 - F.F.I. tués
F. Bouilliez D. Gilman A. Jacqmart B. Pette M. Viseux
J. Bruyez
1939-1945 - Victimes de bombardements
A. Castelain L. Debuission J. Degrand H. Norez A. Poirier
M. Merlen Née Chatelain S. Decroix H. Meplen J. Poiret Poret Née L. Poiret
1939-1945 - Victimes de faits de guerre
B. Dassonval L. Baudaillier M. Sence

Indochine

  • André Delépine (sergent)
  • Élie Camille Lachery (sergent)

Afrique du Nord

Galerie de photographies

Sources