Monument aux morts de la Première Guerre mondiale de Sallaumines

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Monument aux morts de la Première Guerre mondiale de Sallaumines
Defaut.svg
Localisation Sallaumines, (voir descriptif)
Conflits commémorés 1914-1918
Marbrier (voir descriptif)

Inauguration

Le monument a été inauguré le dimanche 21 octobre 1923 en présence de près de 12 000 personnes.

« Sallaumines, superbement pavoisée, inaugurait dimanche le monument élevé à la mémoire de ses morts. Dans la matinée, une messe fut dite par M. l’abbé Pecque, curé de la paroisse. M. le chanoine Régent, officier de la Légion d’honneur, aumônier du 1er corps d’armée, y prononça une allocution. Dès 14 heures, les sociétés arrivèrent des villages voisins pour former un cortège qui s’ébranla vers 14 heures 45.

On remarquait parmi le défilé : l’association philanthropique du Nord et son conseil d’administration, la fanfare Avenir musical de Noyelles-sous-Lens ; les Mutilés de Sallaumines ; les tambours, clairons et trompettes de Billy-Montigny ; les Carabiniers de Billy-Montigny ; 2106e section des Vétérans de Sallaumines ; société de secours mutuelle la Vaillante, de Méricourt-sous-Lens ; la fanfare la Jeunesse de Loison-sous-Lens ; les sapeurs-pompiers de Beaumont-en-Artois ; orphéon l’Avenir de Montigny-en-Gohelle ; les Enfants du peuple de Billy-Montigny ; société de gymnastique de Sallaumines ; la Quand Même de Billy-Montigny ; les anciens combattants 1870-1871 de Billy-Montigny ; la 2194e section des Vétérans de Billy-Montigny ; les Mutilés et réformés de Montigny-en-Gohelle ; la fanfare des trompettes l’Union des Poilus d’Hénin-Liétard ; la Sainte Barbe de Billy-Montigny. L’Alliance de Montigny-en-Gohelle ; société de gymnastique l’Espérance d’Harnes ; l’Indépendante de Billy-Montigny ; fanfare municipale la Lyre musicale d’Évin-Malmaison ; la Fraternité de Billy-Montigny ; les Francs Boers de Billy-Montigny ; les sapeurs-pompiers de Montigny-en-Gohelle ; Secours mutuel de Billy-Montigny ; la fanfare municipale de Rouvroy ; Un pour Tous de Billy-Montigny ; l’Espérance de Billy-Montigny ; la musique de Sallaumines ; l’Orphéon de Sallaumines ; la Cécilia de Lens ; les Prisonniers de guerre de Sallaumines ; secours mutuel de Sallaumines ; la fanfare de la gymnastique la Vaillante de Chocques ; sapeurs-pompiers de Bauvin ; harmonie la Concordia de Loos-en-Gohelle ; les Poilus d’Allennes-les-Marais ; Aide et Protection d’Arras ; Prop Patria de Wingles ; les Anciens militaires de Bauvin ; la fanfare municipale de Meurchin ; les Anciens militaires d’Armentières ; Club des chiens de défense d’Armentières ; Mutilés et réformés de Cuinchy. Harmonie municipale de Vermelles ; Mutilés et réformés de Nœux-les-Mines ; l’Union ouvrière de Beaumont-en-Artois ; l’Honneur de Meurchin ; les sapeurs-pompiers de Bully ; la Fraternelle de Rouvroy ; la fanfare ouvrières de Provin ; Médaillés et pensionnés de Méricourt-sous-Lens ; les Mutilés de Vermelles ; les Frères d’Armes de Méricourt-sous-Lens ; société de tir l’Union d’Hulluch ; les sapeurs-pompiers de Rouvroy ; 2195e section des vétérans de Fouquières-lès-Lens.

Les drapeaux et bannières vinrent se ranger au pied du monument aux morts, bientôt suivis des veuves, orphelins, ascendants de militaires de Courrières ; Pendavet, sculpteur ; Brunaut-Pélissier, architecte ; André Cordier, etc.

M. le commandant Guerre, au nom du Président de la république, épingla sur la poitrine de M. Charles Havet, la croix de la Légion d’honneur, remit la médaille militaire à MM. Charles Normand et Henri Poulain, tandis qu’avait lieu un lâcher de pigeons voyageurs.

M. Maurice Thellier de Poncheville, chevalier de la Légion d’honneur, président du comité d’érection du monument, prononce un très beau discours que nous sommes heureux de reproduire :

« Au nom de la population de Sallaumines, j’ai le devoir de présenter, à ceux qui ont bien voulu rehausser de leur présence cette manifestation, le monument, élevé par souscription publique à la mémoire des 250 héros qui sont Morts pour la France. C’est à eux, dont le sacrifice héroïque a sauvé la France que doit aller pieusement notre première pensée. Ceux-là se sont donnés tout entier. Ils ont fait librement le sacrifice de leur vie et pourtant, combien n’avaient et pour s’y préparer que la souffrance de la cruelle séparation.

Une barrière infranchissable, un mur d’airain était dressé entre eux et leurs proches.

Ils savaient les leur oppressés sous le joug de l’envahisseur.

Ceux qui parmi vous ont souffert de ces longues années de captivité en garderont longtemps le souvenir. Les nôtres les savaient exposés à toutes les brutalités, et particulièrement à Sallaumines, aux traitement parfois les plus odieux.

Aussi, délivrer leur pays envahi était certes un des grands espoirs des enfants de ces régions, mais leur idéal était placé plus haut car, ceux qui combattaient depuis l’Yser jusqu’aux Vosges ont souvent marché le front haut à la mort alors que leur dévouement, sinon leur foi en la Patrie pouvait seul leur faire espérer la victoire, et c’est pourquoi nous devons les saluer bien bas et, afin que leur sacrifice ne soit jamais oublié, nous inspirer de leur héroïsme.

De semblables circonstances nous permettent d’entendre chaque semaine la voix la plus éloquente et la plus autorisée de France, et même du monde entier, celle du grand Lorrain, M. Poincaré qui nous encourage incessamment à travailler dans l’union sans provocation, mais sans faiblesse, au relèvement de notre beau pays. En votre nom à tous, mes chers concitoyens, je prie le représentant du gouvernement de la République, M. Bertin-Ledoux, que je remercie sincèrement d’être venu parmi nous, de porter les respectueux hommages de notre admiration et de notre reconnaissance à ceux qui ont la lourde et magnifique charge des destinées de la France, à Monsieur le Président de la République, à Monsieur Poincaré.

Cinq années ont passées déjà depuis l’heure ou a sonné la victoire de la France.

Ceux, qui parmi vous se rappellent l’aspect de cette région, ne peuvent se défendre d’une légitime fierté à la vue de l’œuvre accomplie. Sur ce sol labouré par la mitraille, recouvert de ruines encore fumantes, vous êtes rentrés dans vos foyers ou, plutôt ce qui hélas, avait constitué autrefois vos foyers, et dans des abris informes exposés à toutes les rigueurs des intempéries, vous vous êtes remis à la tâche et vos maisons se sont reconstruites à la surface du sol comme se sont reconstituées les galeries des mines dans les entrailles de la terre.

Oui, vous avez travaillé à gagner la paix comme vous avez contribué à gagner la guerre.

Et votre intense désir de rentrer dans les ruines a prouvé qu’en vous vibraient encore les fibres qui vous attachaient à la petite patrie, ce qui démontre en même temps votre attachement à la plus grande : à la France.

Monsieur le ministre de la guerre à bien voulu, mon Général, vous envoyer parmi nous et de cela, nous ne serions trop vous dire notre profonde reconnaissance. Vous êtes venu au milieu de cette population minière, ne dédaignant pas cette humble cité, mais vous pourrez porter à celui qui préside aux destinées de l’armée, l’assurance que cette population est restée aussi patriote qu’elle l’était au 1er août 1914.

Ah certes, les travailleurs qui sont devant vous ne veulent pas la guerre, mais ils savent qu’il faut être fort pour assurer la paix.

Ils ont confiance en votre force, ils comptent sur votre fermeté et, au glorieux soldat qui a pour une si grande part, en les circonstances difficiles contribué à la victoire de la France, ils expriment en même temps qe leur admiration, toute leur reconnaissance, parce qu’ils savent que cette victoire doit assurer pour longtemps la paix dans le monde.

L’armée est près de vous dignement représentée ; je salue particulièrement le général Potez, représentant le général Lacapelle, retenu en ce moment près du maréchal Pétain et je salue les officiers qui vous entourent.

Les enfants du pays sont nombreux qui serviront sous vos ordres.

Chez nous on ne boude pas à la vie, comme vous nous en donnez le très bel exemple, mon Général. C’est l’espérance, la certitude en l’avenir de la race qui défilait ici tout à l’heure en ces centaines d’enfants de toutes les écoles de Sallaumines.

Ils sont vaillants nos jeunes soldats du pays miniers, et énergiques, vous le savez mon général, aussi, au nom de leur famille, nous vous remercions d’avoir honoré de votre présence cette inauguration et de lui avoir donné la consécration de la plus belle et noble armée Française, venant s’incliner devant les aînés tombés dans la gloire des combats.

Je dois aussi un remerciement chaleureux à la société des mines de Courrières qui a tant contribué à la réussite de cette fête, qui a bien voulu nous offrir le terrain sur lequel est élevée l’œuvre que nous saluons tous.

Nous remercions particulièrement son directeur général qui, depuis si longtemps, et qui longtemps encore, nous a donné et nous donnera le plus bel exemple d’énergie féconde en heureux résultats, en inculquant une si grande et une si belle activité à toute cette jeunesse du bassin minier dans les sociétés de préparation militaire et sportives, comme dans les multiples sociétés qui doivent tant contribuer à former des hommes, et à développer en eux les grandes vertus qui en feront des bons français celles de l’amour du sacrifice et du devoir.

Et enfin, merci aux innombrables souscripteurs, des plus humbles aux plus favorisés de la fortune qui ont tous tenu à apporter leur obole à la réalisation de notre monument, ce qui nous permet de dire qu’il est vraiment l’œuvre de toute la population.

Grâce à leur générosité, nous avons pu faire appel à l’artiste de grand talent que je dois féliciter en ce jour, monsieur Pendaries. Cher monsieur Pendaries, c’est autant avec vos sentiments patriotiques qu’avec votre talent que ce beau chef-d’œuvre a été exécuté. Combien nous vous en sommes reconnaissants, d’avoir su faire dire à la pierre les sentiments qui nous animent.

Vous avez su représenter la France dans sa splendeur rayonnante, la France fière de sa victoire, mais la France ferme dans son désir d’imposer la paix. Cette France que votre ciseau d’artiste a si bien représentée, elle ne veut pas la guerre, pas plus que la mort du vaincu, mais ce qu’elle veut ce qu’elle obtiendra à tout prix, c’est que l’aigle rapace soit à jamais dans l’impossibilité de nuire encore au monde en venant déchaîner la guerre. L’impérialisme est à jamais abattu, les armes brisées qui sont au pied du socle en témoignent, et ce n’est pas la France avide de conquête mais de paix.

Mais la France sait bien que cette paix, elle ne l’obtiendra pas en baissant la tête, en s’humiliant ou en s’hypnotisant de fallacieuse et trompeuses chimères, mais qu’elle l’obtiendra par son attitude digne et fière.

Oui cher monsieur Pendaries, vous l’avez symbolisée et comprise notre patrie, car nous ne comprendrions pas, nous des pays envahis qui avons tant souffert dans la perte de nos proches, dans nos biens que le geste de la justice et du bon droit ne soit pas le premier geste de la France. Mais nous voulons que justice soit faite parce que nous voulons que nos dommages soient réparés, parce que nous voulons que les ruines accumulées par la guerre sur notre pays, soient relevées par celui qui, volontairement, les a causées.

Merci donc à ceux qui se sont associés à cette œuvre, à Monsieur Bruno Pelissier qui enfanta avec l’artiste l’œuvre que nous admirons.

A notre ami Taillez auquel revient l’honneur d’avoir exécuté la base, d’y avoir gravé les noms de nos héros.

Merci à la presse, cette grande propagatrice des idées, qui nous a prêté un concours si précieux.

Merci à toutes les sociétés qui ont bien voulu répondre à notre appel, merci aux anciens combattants, mutilés, préparations militaires, sociétés musicales, clubs sportifs, gymnastique, mutuels, sans oublier la belle et toujours si dévouée société philanthropique du Nord, à chacune d’elles je dis merci pour la contribution qu’elle nous a apportée.

Merci à mes collaborateurs pour leur travail opiniâtre, leur travail incessant qui nous a permis de vaincre toutes les difficultés, merci, à ceux dont la seule récompense sera la satisfaction d’avoir accomplie une fois de plus le devoir de reconnaissance envers ceux qui ne sont plus.

Le rôle du comité et de son président va se terminer.

Cette œuvre qui est nôtre, nous allons, non pas l’abandonner, mais la confier à ceux qui sont dignes de la recevoir.

Dès que le cadre qui doit l’entourer sera fait, dès que nous y aurons mis la dernière main, aussitôt elle ne nous appartiendra plus, car, dès maintenant, au nom du comité pour l’érection du monument aux morts de Sallaumines, je remets au Souvenir Français ce monument qui est tout à la fois notre gloire et notre raison d’espérer. Monsieur le délégué du Souvenir Français, c’est à votre si digne et si respectée association que je remets le monument aux morts de Sallaumines.

Mais en même temps qu’à vous, je le confie à la population. C’est à elle qu’il appartient. C’est sous sa sauvegarde qu’il perpétuera dans l’avenir les noms de nos héros. Ce sont les habitants de Sallaumines qui auront le devoir et l’honneur de le léguer à la postérité. Et ce symbole qui vivra perpétuellement au milieu de vous, je vous demande d’avoir souvent les yeux fixés sur lui, de vous inspirer, non pas de son allégorie ; mais de ces multitudes de noms gravés sur son socle les uns auprès des autres. Tant de choses les divisaient quand ils étaient debout, tant d’obstacles qu’ils croyaient infranchissables, tant d’opinions différentes, tant de haines fratricides les séparaient, que la mort a réunis.

Les noms des plus grands ennemis d’autrefois sont gravés les uns près des autres comme s’ils voulaient se donner la main. Et pourquoi donc attendre d’être mort pour se réconcilier, quand tant de morts avant de mourir ont su le faire pour défendre une seule et même cause. Pourquoi ne pas rendre plus féconde notre vie.

Pourquoi se tenir si loin les uns des autres quand de grandes questions doivent nous unir qui peuvent améliorer le sort commun.

Promettons-nous au moins que pour celles dont le mari est mort sur les champs de bataille, pour les parents qui pleurent un fils disparu, pour l’orphelin qui pensera à son père, pour les amis des morts de la guerre, il y aura dans cette cité de Sallaumines, un endroit où toutes les passions devront se taire, où nous devrons en passant nous incliner profondément car nos morts nous diront toujours : « souvenez-vous, et pour que notre sacrifice ne soit pas vain, il faut savoir vous estimer entre français ». Cette étreinte cordiale entre enfants de la même patrie que nos martyrs tombés dans la gloire des mêmes combats nous demandent, promettons-leur de ne jamais l’oublier. Ils nous demandent l’union dans l’amour de la France, jurons leur solennellement de ne jamais la briser.

Gloire aux héros de Sallaumines, vive la France, vive la République !

Puis l’Orphéon de Sallaumines et la chorale la Cécilia, exécutèrent un chœur patriotique et la Marseillaise. Et le soir, des concerts et fêtes de gymnastique furent donnés un peu partout.[1] »

Descriptif

Localisation : Rond point Stalingrad. Une stèle comportant les noms des victimes se trouvent également au cimetière communal (rue Édouard Vaillant). Le terrain a été offert à l'époque par la société des mines de Courrières.

Sculpteur : Jules Pendaries (sociétaire des Artistes Français, il avait obtenu à leur salon, plusieurs mentions et médailles dès 1891, avant de se voir décerner en 1900 la médaille d’argent).

Descriptif : Pour reprendre les termes du président du comité d’érection La France résolue dans la victoire après avoir terrassé l’aigle rapace, les armes brisées personnifiant le militarisme allemand.

Liste des noms inscrits[2]

1914-1918

1914-1918
Gustave Achez Henri Coqueau Voltaire Duez Béranger Hainaut Clotaire Lemal Théophile Pruvost
Émile Allart Prosper Cornilde Léon Dugard Émile Havet Lepot René Quinchon
Jean-Baptiste Baraffe Henri Cornu Paul Dujardin Charles Havez Henri Leplomb Lucien Raison
Gustave Baude François Coulon Omer Dupayage Albert Hego Théotine Leregot Joseph Ramut (1890-1914)
Henri Baude François Cousin Alphonse Dupire Anatole Hélart (1885-1914) Henri Leriche Louis Reant
Joseph Baude Richard Cousin Louis Dupont Georges Hélart (1889-1915) Marcel Leroux Alfred Rémy (1892-1915)
Martial Bavart Léon Crême Hubert Duquesne Maurice Hélart (1896-1918) Paul Leroux Jean-Baptiste Rigart
Joseph Bayard Henri Dalé Henri Duquesnoy Oscar Herbaut Octave Lesage Louis Richez
Martial Bayard Fortuné Damiens Constant Durr François Herbez Joseph Letierce Édouard Roger
Paul Bergot Joseph Debeugny Jean-Baptiste Dussart Maria Herbez Édouard Letot Prosper Roger
Émile Bernard Arthur Deblock Augustin Duval Léon Huard Louis Leu César Rohaut
Alexandre Beugin Julien Deblock Paul Duval Augustin Hubert Adolphe Liénard (1880-1915) Louis Rohaut
Léon Bigotte Georges Debril Alfred Évrard Victor Josse Jean-Baptiste Lobidel Joseph Rollez
Louis Binctheux Jules Debril Augustin Évrard Alphonse Kegels Alexandre Loire Louis Roth
Louis Blaise Julien Debril Noël Facon Lucien Kumm Clovis Loison Alexandre Roussel
Charles Blanquart Augustin Decroix Émile Fanion Adrien Labnne Émile Louis Eugène Roussey
Théophile Blocquet Rémy Delannoy Arthur Fassiaux François Labonde Camille Magner Jean-Baptiste Rucart
Charles Blondel Augustin Delattre Voltaire Fassiaux Georges Lacassaigne Désiré Mangniers Julien Rucart
Eugène Blondel Camille Delattre Émile Felmy Émile Laesser Achille Mans Jean-Baptiste Ruelle
Florent Bossu Adolphe Delaunoy Ferdinand Fenet Henri Alphonse Lallart David Marcotte André Séguin
Jules Boucher Édouard Delbecque Léon Foiche Augustin Lancry Henri Marien Alexandre Sénécot
Kléber Bourgeois Joseph Delecq Louis Fontaine Henri Lancry Léon Marlière Pierre Sevin
Alexandre Brognier Émile Deleneuville Cyprien Foucart Roch Lancry Constant Masse Victor Soulan
Édouard Alexandre Brunelot Benjamin Delettre Hector Foulon Arthur Laurent Fernand Mathelin Marcel Stienne
Henri Burlin Paul Delobel Ernest Fournier Jules Laurent Joanes Mathieu Alexandre Stiévenart
Désiré Cailler Ernest Delplace Alfred François Jean Lauvernay Émile Mercier Jules Storez
Jean-Baptiste Camus Constant Delplanque François Fraquet Étienne Lavedrine Émile Mesmacque (1890-1917) Isidore Suy
Charles Canel Émile Delplanque Irénée Fraquet Paul Lebriez François Mesmaque Albert Teissedre
Jean-Baptiste Canesse Julien Demailly Fleury Fremy Alexandre Lecerf Maximilien Milaret Barthélemy Thierry
Georges Capon Félix De Mol Auguste Glasson Désiré Lecerf Jean-Baptiste Montrigot Duchene Thuez
Marthe Carlot Eugène Deniel Valentin Gokelaere Raymond Lecerf Jean Naudion Pierre Tilloy
François Caroux Jérôme Deram Jacques Gommet Clovis Leclercq Maurice Nevians Fortuné Toulouse
Lucien Caroux Rémi Deruddère Adolphe Grandamme Florentin Lecocq Marcel Offre Victor Tricot
Henri Carpriaux Julien Desailly Armande Grard Louis Lecul Anna Olivier Emmanuel Vilain
Charles Caudroy Georges Develoo Louis Grard Paul Ledent Henri Pagnot Marcel Vilcot
Émile Cauvelaere Pierre Dolliet Hilaire Graux Gaston Leduc Alix Paneau Léon Wacheux
Arthur Cauvin Vincent Doublet Augustin Guffroy (1887-1914) Marcel Lefebvre Ernest Paux Arthur Watel
Louis Roch Chatelain Charles Douvrin Armand Guillet Lucien Lefelle (1897-1918) Maurice Payen Auguste Watterled
Charles Chaumard Georges Druez Léon Guillet Jean-Baptiste Léger (1895-1917) Antoine Pierrot Joseph Willerval
Georges Chapelle Alexandre Dubois Auguste Guisgand Joseph Legrand Alphonse Planque Siméon Young
Elisé Choisy Jules Dubois Édouard Guisgand Renaud Legrand Émile Planque
François Coet Isaïe Dubreucq Léon Guyot Casius Legros Emmanuel Plichon
Noël Consille Jean Ducerf Antoine Haggart Villars Legros Auguste Pollet
Émile Coqueau Élie Duez François Haggart Maurice Lemaire Antoine Pottie

Sources

Notes

  1. Journal L'Avenir de Lens du 25 octobre 1923
  2. Transcription des listes de noms par Thadée Szalamacha
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