Moulin de Lebiez

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Moulin de Lebiez
Lebiez moulin 1.jpg
Références cadastrales A 395
Dates avant 1833, en activité jusque 1960
Particularités ancien moulin à eau
Statut privé

L'ancien moulin à eau de Lebiez se situe au numéro 19 de la rue du Moulin.

Descriptif

Tel qu'on peut le voir sur le cadastre napoléonien, le moulin de Lebiez est un édifice rectangulaire assis en bordure de la Créquoise. Au début du XXe siècle, ce moulin était assez imposant, il s'élevait sur deux niveaux, un rez-de-chaussée de briques et un étage en rouge-barre. Des décors harpés encadraient les baies du rez-de-chaussée. Au niveau des combles on pouvait apercevoir une lucarne engagée. Le tout était coiffé d'un toit, semble-t-il à croupes, couvert de tuiles. La roue était accolée au pignon sud.

Aujourd'hui, le bâtiment a conservé une partie de sa structure ancienne, les deux baies du rez-de-chaussée et de l'étage sont toujours présentes, mais certaines ont été élargies. En outre, une baie supplémentaire est visible au rez-de-chaussée. Brique et rouge barre sont toujours présents, en revanche, un petit bâtiment accolé au pignon sud a remplacé la roue. Aussi, les tuiles du toit ont été remplacées par des écailles d'ardoise ou d'éternit et les lucarnes ont disparu.

Historique

Le moulin de Lebiez est déjà visible en 1833 dans le cadastre napoléonien. En 1870, il produisait de la farine et fut mis en location. Il fut vendu en 1897 par H. Boutte à son fils V. Boutte. Ce dernier le revendit en 1906. Changeant à nouveau de propriétaire en 1920, il arriva dans les mains de la famille Ducrocq. F. Ducrocq fit réglementer son moulin au début des années 1930, et en 1931 ce dernier servait encore à moudre du grain.

L'activité du moulin évolua dans les années suivantes, le meunier mit en place une scierie. Le propriétaire installe alors une locomobile pour palier au manque de puissance de la roue du moulin. En 1938, le moulin est détruit par l'explosion de cette locomobile. Après la Seconde Guerre mondiale, le moulin reprit une activité, G. Vergnier y fabriqua des parpaings. Dans les années 1960, il devint une résidence secondaire.

Sources et bibliographie