Parc du château des Comtes de Saint-Pol

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Le premier château de Saint-Pol-sur-Ternoise date du milieu du XIe siècle. Maintes fois remanié, il n'en subsiste aujourd'hui que quelques vestiges inscrits sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques. Quant au parc du château, il fait aujourd'hui la joie des petits et des grands grâce à un parcours-aventure dans les arbres.

Histoire du château des comtes de Saint-Pol

Château de Saint-Pol-sur-Ternoise

Le château de Saint-Pol-sur-Ternoise fut construit entre 1030 et 1050. Une motte formée de mains d’hommes est élevée à plus de 30 mètres au–dessus du plateau. C’est une motte défensive ; ce genre de mottes apparaît au XIe siècle à la naissance des seigneuries. Roger, premier comte de Saint-Pol, va dresser une tour en bois, ou donjon. Cette première motte se situe sur le site du Château vieux à son extrémité.

Sous Hugues III de Campdavène, la tour en bois devient une tour carrée en pierres de 12 mètres de côté, et le fossé est creusé. C’était entre 1120 et 1125.

Hugues V de Châtillon, comte de Blois, Grand Bouteiller de Champagne, remplace la tour carrée par la tour plombée. En 1244, il ceinture la ville de remparts.

Le château vieux sert de basse-cour, de lieu de stockage, d’écurie. Et le château neuf est la résidence du comte. Parmi des cours pavées se dressent 2 tours: la tour du Donjon, le logis du comte (dans le coin). Elle est composée au rez-de-chaussée de 2 garde-robes. Chacune des deux donne accès, par un escalier à vis, à la chambre du Seigneur et à une autre garde-robe à l’étage. Chaque garde-robe possède des latrines ou retraits, nombreux dans le château. Ces retraits étaient munis des derniers perfectionnements de l’époque, avec couvercle suspendu par deux cordelettes. La tour plombée, d’autre part, où se faisait le guet. Ces 2 tours, ainsi que la tour d’ardoises (6 mètres de haut), étaient les sentinelles de ces lieux toujours menacés donc, toujours placées aux endroits les plus importants de la défense.

Les 2 corps de logis (la salle des Prayaux et la salle des parements) construits en pierres de taille sont à deux étages. Et il y avait des galeries couvertes le long des bâtiments qui desservaient les parties importantes du château. Les galeries furent rajoutées sous les Luxembourg (comtes du XIVe au XVe siècles).

À droite des chapelles, la salle des Prayaux qui possédait un escalier descendant dans la cour d’honneur et où se trouvaient les appartements. De grandes personnalités ont logé au château, tels que le roi de France, Louis XI ou encore les ducs de Bourgogne, Édouard III en 1355, Édouard IV en 1470.

À gauche, le corps de logis composé de la salle peinte longue de 30 mètres et large de 12 mètres. A son bout, la salle basse = la salle des gardes. A l’étage, la salle d’apparat qui est salle de réception.

Il y a deux chapelles construites au XIIIe siècle à la place de la collégiale descendue en ville. La plus grande est la chapelle Notre-Dame (12 mètres sur 8 mètres), et la petite, la chapelle Sainte-Catherine restaurée au XVe par Waleran de Luxembourg (troisième grande génération des comtes de Saint-Pol). Selon la légende du Miracle des Ardents, la Vierge serait apparue à cet endroit.

Sur la motte, on peut distinguer les fondations de la tour carrée qui fut construite au XIIe siècle avant la tour plombée et après la tour en bois de Roger. Cette tour carrée était large de 12 mètres et faite de grès et de silex.

Vestiges du château

Hugues V a ensuite décidé de détruire cette tour pour en faire une ronde, la tour plombée parce qu’elle a une terrasse de plomb. Elle avait un diamètre de 13 mètres et des murs de 3 mètres d’épaisseur. Épais, ils ne pouvaient ainsi pas être abattus du premier coup car on utilisait des armes redoutables à l’époque : catapulte, mangonneau, trébuchet, bélier, etc. L’épaisseur des murs était donc importante, ce qui permettait l’existence d’un chemin de ronde. A l’intérieur de la tour, se trouvaient les prisons. La tour était haute de 15 mètres environ ; elle était décentrée, elle n’était pas superposée au carré de la tour précédente. Elle surplombait le fossé ; elle pouvait alors porter à 50 mètres le sommet de sa couronne, la motte s’élevant à 30 mètres au-dessus du plateau. Les guetteurs se trouvaient au sommet avec une serpentine pour défendre la tour.

La tour au Paon se trouvait près du fossé ; se tenait à côté d'elle la tour aux Comptes. Ces deux tours, ainsi que les bâtiments intermédiaires, servaient de salles de casernement pour la garnison. Les soldats et les chevaliers vivaient dans cette partie du château, ils avaient des sanitaires et des cuisines. Ils étaient 2 hommes d'armes et de 12 à 24 soldats suivant les périodes. Le Sénéchal possédait ses propres quartiers avec chambres, cuisine et petite salle. Lorsque le comte était absent, c’était lui qui dirigeait la cité. Sous la passerelle, se trouve une voie pavée et protégée sur ses flancs. L'entrée du château se trouvait à cet endroit, entrée à double porte flanquée de 2 tours. Elle avait un pont-levis qui enjambait le fossé. Le pont-levis traversait le fossé pour aller au Château Vieux.


Le 24 septembre 1979, le fossé du château, les vestiges et le site du Château Vieux sont inscrits sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques.

Parcours-aventure dans les arbres

Depuis l’été 2008, le parcours aventure « la tête dans les nuages » est ouvert au public (mesurant + de 1 mètres 30). Le parcours est agrémenté de 15 ateliers avec des degrés de difficultés différentes, surplombant la ville à 10 mètres de hauteur. Au sol, un parcours d'agilité gratuit pour les enfants de 5 à 8 ans

Parcours aventure

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