https://www.wikipasdecalais.fr/api.php?action=feedcontributions&user=Rlesage&feedformat=atomWikipasdecalais - Contributions de l’utilisateur [fr]2024-03-28T16:48:30ZContributions de l’utilisateurMediaWiki 1.26.3https://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Ren%C3%A9_Lesage&diff=199205René Lesage2017-09-01T10:29:58Z<p>Rlesage : /* Biographie */</p>
<hr />
<div>== Biographie ==<br />
<br />
René Lesage, né en 1945, s'est intéressé à l'histoire locale, quand il fut nommé jeune instituteur à [[Créquy]], en 1963. Il est un des fondateurs du [[Comité d'histoire du Haut-Pays]] créé en 1972. Après en avoir longtemps été le secrétaire général, il en est depuis juin 2012 le vice-président en charge de l'histoire. <br />
<br>Professeur d'histoire retraité, auteur de nombreux articles et ouvrages, il est spécialisé dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et en particulier de la Résistance de l'Artois occidental, sujet de son mémoire de maîtrise, puis du département du [[Pas-de-Calais]] (DEA). À ce titre, il a participé à quelques colloques ([[Arras]] en 1993 ; Bruxelles sous l'égide du CNRS en 1994 ; Roubaix en 1996 ; Bondues en 2001 ; [[La Coupole d'Helfaut-Wizernes|La Coupole]] en 2007, Calais en 2010, Boulogne et Villeneuve d'Ascq en 2011. <br />
<br>Ses domaines de recherches sont très divers : ils s'étendent aussi à la toponymie, l'histoire médiévale, la famille de Créquy, l'histoire politique, l'histoire des combattants de la première guerre mondiale, depuis les quatre cantons du [[Haut-Pays d'Artois]] jusqu'à l'ensemble du [[Pas-de-Calais]] pour l'étude des conflits mondiaux.<br />
<br />
* Secrétaire du {{CHHP}} de 1972 à 2012, vice-président de 2012 à 2015, président depuis 2015<br />
* Membre titulaire de la Commission départementale d'histoire et d'Archéologie du Pas-de-Calais<br />
* Secrétaire des Combattants volontaires de la Résistance du Pas-de-Calais<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
<br />
#« Les noms de lieux de Haut Moyen-Âge dans le Haut Pays », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 1'', [[{{CHHP}}]], 1973.<br />
#« Qu'est ce que le Haut-Pays ? », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 2'', [[{{CHHP}}]], 1973.<br />
#« Survol de l'histoire du [[Haut Pays]] », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 2'', [[{{CHHP}}]], 1973.<br />
#« Généalogie de la famille de Créquy », [[Jean-Pierre Bille]], ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 3'', [[{{CHHP}}]], 1973.<br />
#« Les rôles d'imposition de l'Ancien Régime et l'étude de la Société », [[Georges Henguelle]], [[Alain Hurtevent]], ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 3'', [[{{CHHP}}]], 1973.<br />
#« Découvertes Gallo-Romaines dans le sud du Haut-Pays », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 3'', {{CHHP}}, 1973.<br />
#« Les Grandes seigneuries dans le Haut-Pays aux {{XIIe}} et {{XIIIe}} siècles », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 4'', [[{{CHHP}}]], 1974.<br />
#« A propos du château de [[Renty]] », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 5'', [[{{CHHP}}]], 1974.<br />
#« Un témoignage sur l'état de l'enseignement primaire dans le [[Haut Pays]] vers 1830 », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 6'', [[{{CHHP}}]], 1974.<br />
#« Sondage archéologique de [[Fauquembergues]] », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 7'', [[{{CHHP}}]], 1975.<br />
#« Rapports du sous-préfet de [[Saint-Omer]] sur la situation politique de son arrondissement 1830-1833 », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 7'', {{CHHP}}, 1975.<br />
#« Le développement de [[Lumbres]] aux {{XIXe}} et {{XXe}} siècles », Jacques Tricot, ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 7'', [[{{CHHP}}]], 1975.<br />
#« Un mur du Moyen Age à [[Fauquembergues]] », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 8'', [[{{CHHP}}]], 1975.<br />
#« A propos des fortunes dans le [[Haut Pays]] à la fin de la Monarchie de juillet », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 9'', [[{{CHHP}}]], 1975.<br />
#« Une suite du coup d'État de 1851 : l'affaire Ratel », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 9'', [[{{CHHP}}]], 1975.<br />
#« [[Surques]] : tumulus du Mouflon », [[Jean-Luc Hochart]], ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 10'', [[{{CHHP}}]], 1976.<br />
#« [[Fauquembergues]] : carrière de la rue d'Arras », [[Philippe Gode]], ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 10'', [[{{CHHP}}]], 1976.<br />
#« Céramique post-médiévale à [[Ecques]] », [[Jean-Luc Hochart]], [[René Delahaye]], ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 11'', [[{{CHHP}}]], 1976.<br />
#« Un document curieux sur la famille de [[Créquy]] », [[Jean Gamblin]], ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 11'', [[{{CHHP}}]], 1976.<br />
#« Tessons de poteries romaines à [[Wavrans sur l'Aa|Wavrans]] », Jacques Lefebvre, ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 11'', [[{{CHHP}}]], 1976.<br />
#« L'industrialisation dans la [[Vallée de l'Aa]] jusqu'en 1870 (premières recherches) », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 11'', [[{{CHHP}}]], 1976.<br />
#« Une lame à retouches couvrante trouvée à [[Avroult]] », [[Francis Framery]], ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 13'', [[{{CHHP}}]], 1977.<br />
#« Quelques haches de pierre polie provenant d'[[Erny-Saint-Julien]] », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 13'', [[{{CHHP}}]], 1977.<br />
#« Origine du nom : [[Quelmes]] », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 13'', {{CHHP}}, 1977.<br />
#« Quelques aspects de l'économie fauquemberguoise aux {{XIIe}} et {{XIIIe}} siècles », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 13'', [[{{CHHP}}]], 1977.<br />
#« Le site féodal d'[[Erny-Saint-Julien]] », [[Guy Molin]], ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 13'', [[{{CHHP}}]], 1977.<br />
#« A propos du nom de [[Wismes]] », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 14'', [[{{CHHP}}]], 1977.<br />
#« L'ancienne église de [[Lumbres]] », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 15'', [[{{CHHP}}]], 1978.<br />
#« A propos de l'historique d'Elie Hanne et documents relatifs à l'enseignement primaire dans la région de [[Lumbres]] », [[Jacques Tricot]], ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 16'', {{CHHP}}, 1978.<br />
#« La famille de [[Lumbres]] », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 16'', [[{{CHHP}}]], 1978.<br />
#« La garnison du château de [[Renty]] de 1582 à 1638 », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 16'', [[{{CHHP}}]], 1978.<br />
#« Quelques enseignes de [[Fauquembergues]] au {{XVIe}} siècle », ''Bulletin historique du Haut-Pays n° 17'', [[{{CHHP}}]], 1979.<br />
#Sous la direction de René Lesage, ''100 figures de la Résistance dans le Pas-de-Calais'', Éditions Les Échos du Pas-de-Calais. Collection Cent figures, novembre 2013, 270 pages.<br />
<br />
== Lien externe ==<br />
*[http://www.eneregasel.com Site personnel]<br />
<br />
[[Catégorie:Auteur du Pas-de-Calais]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Lesage, Rene}}</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=L%C3%A9once_Alloy_(1875-1949)&diff=138871Léonce Alloy (1875-1949)2013-12-14T09:00:15Z<p>Rlesage : /* État civil */</p>
<hr />
<div>Sculpteur et graveur sur médaille du Pas-de-Calais.<br />
<br />
<br />
==État civil==<br />
Alphonse Léonce Félix Auguste Alloy est né à [[Fauquembergues]] le 26 février 1875, fils de Léonce (cultivateur), et d'Estelle Davrillon (native de [[Carvin]]). Il est le petit-fils de [[Séraphin Alloy]], maire de Fauquembergues de 1872 à 1881. Il est décédé à Paris ({{XVe}} arrondissement) le 29 mars 1949.<br />
<br />
==Carrière artistique==<br />
Élève de Barrias, Chaplain, Vernon et Couteau, il fut sculpteur et graveur de médailles, membre de la Société des artistes français et exposa de 1902 à 1942.<br />
<br />
On lui doit, au moins, les monuments aux morts de [[Monument aux morts de Coyecques|Coyecques]], [[Monument aux morts de Fauquembergues|Fauquembergues]], [[Monument aux morts de Fruges|Fruges]], [[Monument aux morts de Lumbres|Lumbres]], [[Monument aux morts de Matringhem|Matringhem]], [[Monument aux morts de Renty|Renty]], et de nombreuses médailles et figurines.<br />
<br />
==Divers==<br />
Membre de l'Association amicale des enfants du Nord et du Pas-de-Calais (association amicale parisienne).<br />
<br />
==Distinction honorifique==<br />
*Officier de l'Instruction publique (6 février 1903).<br />
<br />
<br />
==Sources==<br />
*{{AD62}}, [http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:/64297/0e7824192365fc8e Son acte de naissance (acte 7)]<br />
*Journal officiel de la République française du 9 février 1903, page 751 (pour sa promotion au grade d'officier de l'Instruction publique)<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Alloy, Leonce}}<br />
[[Catégorie:Sculpteur du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=L%C3%A9once_Alloy_(1875-1949)&diff=138786Léonce Alloy (1875-1949)2013-12-13T12:25:26Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div>Alphonse Léonce Félix Auguste Alloy est né à [[Fauquembergues]] le 26 février 1875, fils de Léonce, un cultivateur, et d’Estelle Davrillon, native de Carvin.. Il est le petit-fils de Séraphin Alloy, un notaire,, propriétaire, cultivateur, fabricant de papier, rentier, selon ses âges, mais qui fut aussi maire de Fauquembergues de 1872 à 1881.<br />
<br />
Elève de Barrias, Chaplain, Vernon et Couteau, il fut sculpteur et graveur de médailles, membre de la Société des artistes français et exposa de 1902 à 1942.<br />
<br />
On lui doit, au moins, les monuments aux morts de Coyecques, Fauquembergues, Fruges, Lumbres, Matringhem, Renty, des nombreuses médailles et figurines.<br />
Il est décédé à Paris (XVe) le 29 mars 1949</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=L%C3%A9once_Alloy_(1875-1949)&diff=138785Léonce Alloy (1875-1949)2013-12-13T12:25:07Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div>Alphonse Léonce Félix Auguste Alloy est né à [[Fauquembergues]] le 26 février 1875, fils de Léonce, un cultivateur, et d’Estelle Davrillon, native de Carvin.. Il est le petit-fils de Séraphin Alloy, un notaire,, propriétaire, cultivateur, fabricant de papier, rentier, selon ses âges, mais qui fut aussi maire de Fauquembergues de 1872 à 1881.<br />
Elève de Barrias, Chaplain, Vernon et Couteau, il fut sculpteur et graveur de médailles, membre de la Société des artistes français et exposa de 1902 à 1942.<br />
On lui doit, au moins, les monuments aux morts de Coyecques, Fauquembergues, Fruges, Lumbres, Matringhem, Renty, des nombreuses médailles et figurines.<br />
Il est décédé à Paris (XVe) le 29 mars 1949</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Fauquembergues&diff=138784Fauquembergues2013-12-13T12:23:14Z<p>Rlesage : /* Personnalités diverses */</p>
<hr />
<div>{{Commune <br />
| arrt = de Saint-Omer<br />
| canton = de Fauquembergues<br />
| insee = 62325<br />
| codepostal= 62560<br />
| pop = 968<br />
| intercom = Communauté de communes du canton de Fauquembergues<br />
| km² = 7,1<br />
| dens = 135,8<br />
| siteweb = <br />
}}<br />
<br />
[[Fichier:Fauquembergues 2004.jpg|400px|thumb|right|<center>Vue panoramique</center>]]<br />
<br />
== Territoire ==<br />
<br />
caractéristiques générales, limites, hameaux, ...<br />
<br />
=== Toponymie ===<br />
* '''Fauquemberges''': formation germanique de ''falkenberg'' = le mont des faucons<br />
* '''Pont à Place''': nom de quartier cité au moins dès le {{XVIe}} siècle, à partir du pont sis sur un bras de l'Aa. Le deuxième terme est de signification obscure<br />
* '''Le Hamel''': formation médiévale, le hameau, explicite<br />
* '''La Forêt''': la ferme de la Forêt est une construction du Second Empire, liée au défrichement de l'ancienne forêt des comtes<br />
* '''le Rietz-Vilain''': lieu-dit, assez explicite (des mauvaises terres, liées aux marécages) devenu quartier d'habitat (lotissement de 1970)<br />
* '''la Briqueterie''': nommé ainsi du fait de l'établissement industriel du début du {{XXe}} siècle (une maison de maître et un coron de quelques maisons ouvrières)<br />
<br />
=== Géographie ===<br />
<br />
== Histoire ==<br />
<br />
=== Les origines de Fauquembergues ===<br />
<br />
* Le nom de [[Fauquembergues]] remonte à l’époque où notre région parlait une langue germanique, c’est-à-dire entre le {{VIe}} et le {{IXe}} siècle, puisqu’il vient de ''Falko-berg'', qui signifie : "le mont des Faucons". Cependant l’espace fauquemberguois a connu des occupations humaines depuis la préhistoire.<br />
* D’abord parcouru par des groupes de chasseurs préhistoriques (acheuléens, moustériens), puis cultivé par les agriculteurs néolithiques vers 3000 avant J.-C., il faut attendre l’époque gallo-romaine pour que l’espace fauquemberguois s’organise : des traces de cadastrations antiques ont été décelées à la briqueterie où l’on a découvert un ensemble funéraire datant de la fin du {{Ier}} siècle.<br />
* A la fin de l’époque romaine, l’espace fauquemberguois semble intégré dans un vaste domaine dépendant de [[Renty]] (du gallo-romain ''Rentiacum'' : "domaine de Rentius"). <br />
* Puis les invasions barbares et leurs conséquences intègrent [[Fauquembergues]] dans le royaume franc. Le mont des faucons, installé sur un éperon dominant l’[[Aa]], est probablement une forteresse franque. Au {{VIIe}} siècle, le comte du [[Ternois]], Wambert, maître du domaine de [[Renty]], crée à proximité la première église dédiée à Saint Martin. Il appelle Saint Bertulphe qui fonde vers 700 une abbaye à [[Renty]].<br />
* Quelques siècles plus tard, [[Fauquembergues]] connaît les invasions normandes et en 918, c’est dans ses environs immédiats que se termine la dernière équipée normande dans le Nord de la France : de hardis vikings remontant de la Normandie y sont vaincus par une armée royale commandée par Raoul de Bourgogne.<br />
<br />
=== Le premier apogée du bourg ({{XIe}}- {{XIVe}} siècle) ===<br />
<br />
* Ce n’est pas avant l’an 1100 que l’on reparle de [[Fauquembergues]]. À cette date, une famille chevaleresque a bâti une solide forteresse sur l’ancien [[Mont des Faucons]] et ces seigneurs de [[Fauquembergues]] sont aussi châtelains de [[Saint-Omer]]. Tout au long du {{XIIe}} siècle, ils renforcent leur puissance qui s’étend, vers 1200, des rives de la [[La Canche|Canche]] à la [[Flandre]] maritime.<br />
* À l’ombre du château, se construit un bourg où dominent déjà les activités artisanales et commerciales, favorisées par l’existence d’une classe aristocratique nombreuse. Les vicissitudes politiques entraînent l’incendie du bourg en 1198, et, en 1222, le seigneur Guillaume {{V}} accorde une charte de franchise aux Fauquemberguois afin de favoriser la reconstruction économique. Le bourg s’entoure d’un rempart, percé de trois portes (dénommées Garlet, Guilborde, et Boulenoise) et connaît son premier apogée. Les activités économiques s’y développent, et les marchands fauquemberguois parcourent le Nord et la France. <br />
* Signe de prospérité, on édifie une magnifique église érigée au rang de collégiale quand le fastueux Guillaume V la dote d’un chapitre de chanoines en 1242.<br />
<br />
=== Un bourg frontière ({{XIVe}}-{{XVIIe}} siècles)===<br />
<br />
* Avec le {{XIVe}} siècle s’ouvre une nouvelle période pour [[Fauquembergues]] qui connaît alors troubles, guerres, et calamités. <br />
* La guerre de Cent Ans qui ravage la France n’épargne guère le bourg, incendié à plusieurs reprises. Une bataille y est même évitée en 1355, l’année avant Poitiers. Les remparts tombent en ruines, tout comme [[Le château de Fauquembergues|le château]] abandonné par ses maîtres. <br />
* Les bourgeois de [[Fauquembergues]] peinent à conserver leur autonomie vis-à-vis de la puissante ville de [[Saint-Omer]]. Les activités économiques s’étiolent et, en 1479, le bourg compte à peine 600 habitants. Les hasards de la politique font que [[Fauquembergues]] devient, à partir de 1492, une place frontière entre l’[[Artois]], autrichien (1492-1513), puis espagnol (1513-1677), et le [[Boulonnais]] français. Le bourg est alors ravagé par toutes les invasions qui déferlent avec la guerre (en 1522, 1536, 1542, 1554, 1638). <br />
* Il est en 1554 le lieu d’une bataille entre les Français commandés par Henri II et les Impériaux de [[Charles Quint]] (bataille de [[Renty]] – [[Fauquembergues]]). Entre-temps, la seigneurie est passée à la puissante famille des Princes de Ligne dont les officiers locaux doivent partager le pouvoir avec l’échevinage. Le doyenné est maintenu lors de la partition du diocèse de [[Thérouanne]] en 1559 : il est alors rattaché à [[Boulogne]]. <br />
* Cette situation troublée est préjudiciable aux activités économiques et vers le milieu du {{XVIIe}} siècle, [[Fauquembergues]] apparaît comme un bourg complètement ruiné. Ses halles ont disparu, l’église a perdu son chœur et son transept, les maisons sont détruites. Les Bénédictines qui avaient installé une maison religieuse au début du {{XVIIe}} siècle, illustrée par [[Jeanne Deleloë]], une mystique typique de la renaissance catholique du siècle, doivent s’exiler à Poperinghe. Le bourg se relève difficilement : il ne compte que quelques centaines d’habitants vers 1700.<br />
<br />
=== La seconde croissance ({{XVIIIe}}-{{XIXe}} siècles) ===<br />
<br />
* Le {{XVIIIe}} siècle est une période de paix et [[Fauquembergues]] se relève de ses ruines. L’activité économique reprend, soutenue par :<br />
** la création d’un franc marché en 1742, <br />
** l’ouverture de la route royale en 1779, <br />
** l’installation de moulins à papier vers 1785. <br />
* [[Fauquembergues]] apparaît comme une société d’artisans et de commerçants, dominée par quelques gros négociants et par les hommes de lois qui assurent la direction de l’échevinage.<br />
* Signe de la prospérité recouvrée, on reconstruit suivant un urbanisme nouveau qui procède à l’alignement des maisons le long de rues étroites ; l’[[Église Saint-Léger de Fauquembergues|église]] se dote d’un porche de style néoclassique ; la vieille société d’archers « Saint Sébastien » reprend quelque vigueur ; et surtout l’essor démographique est réel. Le bourg atteint le millier d’habitants à la veille de la Révolution. Une nouvelle phase de défrichements est entamée qui touche avant 1780 le [[bois du Rapoy]] et qui se poursuivra au siècle suivant par la mise en culture de [[la Forêt]].<br />
* La Révolution fait de [[Fauquembergues]] un chef-lieu de canton. Elle assure surtout d’une manière définitive le pouvoir des notables locaux qui dirigeront la municipalité pendant presque deux siècles… et ne semble gêner en rien l’essor de la bourgeoisie observé jusqu’en 1880 environ.<br />
* Pendant la plus grande partie du {{XIXe}} siècle, la France vit au rythme des chefs-lieux de cantons, et [[Fauquembergues]] connaît son apogée, avec une population qui dépasse le millier d’habitants. Les rues, rebaptisées vers 1840, grouillent d’activités artisanales et commerciales (bâtiment, brasseries, moulins, etc..), mais surtout le marché reprend de la vigueur et devient de plus en plus important. Signe des temps, les notables construisent ces maisons si caractéristiques, avec une porte cochère, et l’espace bâti se développe.<br />
* Ce sont ces notables, issus pour la plupart des professions libérales, qui dirigent la municipalité, confortés dans leur position tout d’abord par l’administration, puis par l’électorat à mesure que s’étend le suffrage universel. Les Fauquemberguois, au milieu du siècle, adhèrent dans leur grande majorité à un bonapartisme qui rejette à la fois toute velléité de retour à l’Ancien Régime, et tout excès révolutionnaire. La dynastie des Senlecq ou des Ogiez dominent alors la vie politique.<br />
* Sur le plan des mentalités, on ne conteste guère le pouvoir des notables, mais l’on se montre un peu plus critique vis-à-vis de l’Église, glissement sensible vers la République, pour laquelle on vote en majorité dans les années quatre-vingt-dix, sous l’égide de [[Charles Jonnart]].<br />
<br />
=== Transformations et mutations ({{XXe}} siècle) ===<br />
<br />
* Après 1880 commence cependant une période de déclin relatif. Les activités, soutenues encore jusqu’en 1914, grâce à la création en 1880 de la ligne de [[Chemin de fer Anvin-Calais|chemin de fer Anvin-Calais]], ou à l’installation de la briqueterie, s’étiolent par la suite. Peu à peu, le marché perd de sa vitalité et [[Fauquembergues]] subit les effets de l’exode rural. À la veille de la Seconde guerre mondiale, sa population n’est plus que de 840 habitants.<br />
* Depuis la Seconde guerre mondiale, [[Fauquembergues]] a connu la plus profonde mutation de son histoire. Le bourg reste un centre rural qui offre des services aux quelques villages environnants (commerces, collège, associations), mais de plus en plus il s’inscrit dans la zone d’attraction de la région audomaroise qui vient de connaître un essor industriel. Cela n’a pas été sans modifier ses équilibres sociologiques, et depuis 1968, les travailleurs indépendants du commerce, de l’artisanat et de l’agriculture ne constituent plus guère la majorité de la population active.<br />
* Jusqu'en 1977, la commune est administrée par des maires plutôt conservateurs qui savent accompagner les évolutions en cours (école primaire sous Raoul Guilbert, collège sous [[Norbert Ritaine]], lotissements sous [[Robert Courtin]]). Depuis cette date, sous les majorats de [[Camille Dupuis]] et d'[[Alain Méquignon]];, la commune est entrée dans la voie de la décentralisation, mais aussi de son implication dans des structures locales de niveau supérieur, tel le SIVOM en 1973, devenu depuis SIVU, puis la Communauté de Communes en 1993. Dans ce cadre nouveau, mais aussi de par la volonté des équipes municipales, de grands travaux ont pu être conduits: rocade en 1981, lotissements divers, nouveau bureau de poste en 1987, salle des fêtes en 1983, profondément restaurée en 2010, implantation d'éoliennes, gendarmerie, aménagement de la place, etc..).<br />
<br />
== Patrimoine ==<br />
=== Habitat ===<br />
<br />
Mottes castrales, châteaux, manoirs, maisons, ...<br />
<br />
=== Patrimoine religieux ===<br />
Eglises, presbytère, chapelles, niches, calvaires, oratoires, ...<br />
<br />
* L'[[Église Saint-Léger de Fauquembergues|église Saint-Léger]]<br />
<br />
<gallery><br />
Fichier:Fauquembergues église 2004.jpg|[[église Saint-Léger de Fauquembergues|Église Saint-Léger]]<br />
</gallery><br />
<br />
'''Les calvaires''' :<br />
* Le calvaire situé route d’Audincthun, près de la ferme de la Forêt, a été érigé au début des années 1960 par M. Paul Libaux, propriétaire des lieux.<br />
* Le grand calvaire situé rue de Renty, au mur sur rue des bâtiments de l’exploitation agricole de M. Pierre Heuel, réalisé en béton et protégé d'un auvent avec couverture en tuiles, a été érigé en 1946 par Mme Heuel Dumont, en reconnaissance pour son mari revenu de captivité.<br />
<br />
* Une niche dédiée à Sainte Thérèse a été aménagée rue de Fruges, dans le mur de la dernière bâtisse en sortie de village.<br />
<br />
=== Patrimoine éducatif ===<br />
*Le [[Collège Pierre-Alexandre-Monsigny (Fauquembergues)|Collège Pierre-Alexandre Monsigny]] a été fondé, suite à un GOD ouvert en 1962<br />
<br />
*Les écoles primaires<br />
*Le pensionnat<br />
<br />
=== Patrimoine économique ===<br />
*Les moulins<br />
*La [[gare de Fauquembergues|gare]]<br />
*La brasserie Senlecque, puis Savaëte<br />
<br />
=== Patrimoine judiciaire ===<br />
Fauquembergues a été de 1790 à 1958 le siège d'une justice de paix.<br />
<br />
=== Patrimoine ethnographique ===<br />
<br />
Coutumes et traditions : pratiques locales, costumes, musique, sports, gastronomie, folklore, fêtes traditionnelles, ...<br />
<br />
=== Patrimoine commémoratif ===<br />
*Le [[Monument du Souvenir Français de Fauquembergues|Monument du Souvenir Français]]<br />
*Le [[monument aux morts de Fauquembergues|monument aux morts]]<br />
*''[[Fauquembergues communal cemetery]]'' (carré militaire britannique)<br />
<br />
== Économie ==<br />
<br />
Données actuelles<br />
<br />
== Infrastructures et équipements ==<br />
<br />
Collectivités publiques et services : écoles, postes, piscines, bibliothèques, centres sportifs, ...<br />
* L'ancien [[Cinéma le Rexy (Fauquembergues)|Cinéma le Rexy]]<br />
<br />
== Vie quotidienne ==<br />
===Les associations d'hier et d'aujourd'hui===<br />
*[[Société de tir la Patriotique de Fauquembergues|La Patriotique]] (1912)<br />
*[[Étoile sportive Fauquemberquoise]] (1943)<br />
*[[Association d'éducation populaire de Fauquembergues|Association d'éducation populaire]] (1951)<br />
*[[Association des parents d'élèves de l'école Notre-Dame du Bon Conseil]] (1952)<br />
*[[Comité d'histoire du Haut-Pays]] (1972)<br />
*Grenier ''Découvertes''<br />
* '''Société Saint Sébastien'''. C’est l’une des plus vieilles sociétés d’archers du Nord de la France, puisqu’on trouve la trace de ses premiers statuts à la date de 1467. On y pratique le tir à la perche. Président : M. Claude Denys<br />
* '''Les Echos de l’Aa''': Société de musique fondée en 1865. Les Echos de l’Aa relevaient de leur participation les principales manifestations fauquemberguoises et des environs. Nombreuses sorties. Président : André Chochoix . Association dissoute à la fin des années quatre-vingts<br />
* '''Compagnie des sapeurs-pompiers'''. Réorganisée en 1887, elle existait au moins depuis 1843. Aujourd’hui, elle se compose de 12 sapeurs. Elle a disparu dans les années 2000.<br />
* '''Société de chasse''': elle défend les intérêts des chasseurs, constitue des réserves. Président : Ernest Cadet<br />
* '''La Gaule fauquemberguoise''': société de pêche fondée en 1957. Elle concourt à la lutte contre le braconnage et la pollution des rivières, encourage la surveillance de la pêche, assure la destruction des nuisibles et le repeuplement des cours d’eau. Présidents : Raoul Wintrebert, Raoul Petit<br />
* '''Association des anciens combattants et victimes de guerre de Fauquembergues'''. Cette association fondée en 1964 a regroupé plusieurs associations anciennes dont la plus vieille date de l’entre deux guerres. Ses buts sont de resserrer les liens d’amitié, de conserver et de célébrer le culte des morts, de défendre les droits des anciens combattants et des victimes de guerre. Président : Robert Marquant, Marc Royez, Raoul Petit<br />
* '''Entente commerciale'''. Association fondée en 1965 pour sauvegarder les intérêts du commerce. Président : André Chochoix. Elle a été remplacée par la suivante<br />
* '''ACAFE''': Association fondée en 1965 pour sauvegarder les intérêts du commerce. Président : Serge Sambourg, Eric Leroy<br />
* '''Club du troisième âge'''. Fondé en 1971, ce club vise à resserrer les liens entre les personnes du troisième âge. Présidents successifs : Mme Bayart, Mme Farcy, Charles Leduc<br />
* '''Amicale des sapeurs pompiers de Fauquembergues'''. Fondée en 1972 pour resserrer les liens entre les pompiers actifs et retraités. Présidents successifs : Georges Cornuelle. (1972-….), Bruno Mauffait<br />
* '''Syndicat d’initiative de la haute vallée de l’Aa'', puis ''Office de Tourisme du canton de Fauquembergues'''. Fondé en 1977. Ses buts sont d’aider au développement économique et culturel par le tourisme et d’animer la cité. Sa manifestation importante fut longtemps le Dodécathlon (1979-1986). Depuis 1988, les bureaux del’OTSI sont installés au 8, de la rue de Saint-Omer. Présidents successifs : Gilbert Lambrechts (1977-1979), Philippe Fayeulle (1979-1983), [[René Lesage]] (1983-1988), Philippe Mathieu (1988-1989), Thierry du Wicquet (1989-1991), Robert Jourdain (1991-1997), Gérard Accart (1997-1999), Guy Leroux (1999-2000), puis à partir de 2003 Francis Joly (dans le cadre de la CCCF)<br />
*''' Souvenir français. Comité cantonal de Fauquembergues'''. Organisé en 1980, il vise à conserver la mémoire de ceux qui sont morts pour la France et veille à l’entretien des tombes et monuments. A son actif, la restauration du monument à ceux qui sont morts pendant la guerre de 1870. Présidents successifs : Robert Marcant, [[André du Wicquet]], [[Régis Lombart]]<br />
* '''Sports et détente'''. Association fondée en 1980. Elle offre aux habitants de Fauquembergues et sa région la possibilité de pratiquer les disciplines suivantes : gymnastique d’entretien, gymnastique et danse, tennis de table, judo, marche, course à pied. Présidents successifs : Ghislaine Lefrère (1980-1984), Bertrand Pruvost, Ghislaine Merlier<br />
* '''Fauquembergues-Rencontres'''. Fondée en 1982, cette association vise à resserrer les liens entre les Fauquemberguois et a publié une revue éphémère. Président : Bertrand Pruvost. Association dissoute en 1989<br />
* '''Comité des Fêtes de Fauquembergues'''. Fondé en 1996. Présidents: Bruno Mauffait, puis Nathalie Flouret<br />
<br />
== Des hommes et des femmes ==<br />
<br />
=== Démographie ===<br />
{{Démographie<br />
|titre = Évolution démographique<br />
|source = [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=13538 Cassini]<br />
|sources = <!-- facultatif, sert si il y a plusieurs sources --><br />
| 1793=750 <br />
| 1800=1 003 <br />
| 1806=827 <br />
| 1821=928 <br />
| 1831=1 010 <br />
| 1836=948 <br />
| 1841=979 <br />
| 1846=987 <br />
| 1851=1 066 <br />
| 1856=1 024 <br />
| 1861=1 057 <br />
| 1866=1 075 <br />
| 1872=1 005 <br />
| 1876=1 071 <br />
| 1881=1 088 <br />
| 1886=992 <br />
| 1891=997 <br />
| 1896=983 <br />
| 1901=935 <br />
| 1906=953 <br />
| 1911=882 <br />
| 1921=860 <br />
| 1926=820 <br />
| 1931=765 <br />
| 1936=806 <br />
| 1946=892 <br />
| 1954=842 <br />
| 1962=882<br />
| 1968=942 <br />
| 1975=901 <br />
| 1982=884 <br />
| 1990=845 <br />
| 1999=856 <br />
| 2006=950<br />
|2008=968<br />
}}<br />
<br />
=== Personnes ===<br />
<br />
Maires, curés, instituteurs, officiers, décorés, personnalités, seigneurs, ...<br />
<br />
==== Les maires ====<br />
<br />
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}<br />
{{Élu actuel|Début= 2001|Identité= [[Alain Méquignon]] |Parti= {{PS}} |Qualité=Cadre technique }}<br />
{{Élu |Début=1977 |Fin=2001 |Identité= [[Camille Dupuis]] |Parti= Sans étiquette|Qualité=Inséminateur }}<br />
{{Élu |Début=1971 |Fin=1977 |Identité= [[Robert Courtin]] |Parti= Droite|Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1963 |Fin=1971|Identité= [[Norbert Ritaine]] |Parti= Gaulliste|Qualité=Négociant }}<br />
{{Élu |Début=1953 |Fin=1963|Identité= [[Raoul Guilbert]] |Parti=MRP |Qualité=Négociant }}<br />
{{Élu |Début=1948 |Fin=1953|Identité= [[Albert Gosse]] |Parti=MRP |Qualité=Négociant }}<br />
{{Élu |Début=1945 |Fin=1948|Identité= [[Auguste Ritaine]] |Parti=MRP |Qualité=Négociant }}<br />
{{Élu |Début=1944 |Fin=1945|Identité= [[Henri Marcant]] |Parti={{SFIO}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1925 |Fin=1944|Identité= [[Albert Savaëte]] |Parti=URD |Qualité=Brasseur }}<br />
{{Élu |Début=1920 |Fin=1927|Identité= [[Maurice Legrand]] |Parti=Républicain |Qualité=Pharmacien }}<br />
{{Élu |Début=1915 |Fin=1920|Identité= [[Gustave Cousin]] |Parti=Gauche Radicale |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1908 |Fin=1915|Identité= [[Benoît Bonnière]] |Parti=Républicain de gauche |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1905 |Fin=1908|Identité= [[Eugène Biausse]] |Parti=Droite |Qualité=Commerçant }}<br />
{{Élu |Début=1904 |Fin=1905|Identité= [[Hyppolite Senlecq]] |Parti=Bonapartiste |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1900 |Fin=1904|Identité= [[Benoît Bonnière]] |Parti=Républicain de gauche |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1888 |Fin=1900|Identité= [[Hyppolite Senlecq]] |Parti=Bonapartiste |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1886 |Fin=1888|Identité= [[Pierre-Joseph Joly]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1881 |Fin=1886|Identité= [[Henri-Dieudonné Ogiez]] |Parti=Bonapartiste |Qualité=Notaire }}<br />
{{Élu |Début=1872 |Fin=1881|Identité= [[Séraphin Alloy]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1871 |Fin=1872|Identité= [[Henri-Dieudonné Ogiez]] |Parti=Bonapartiste |Qualité=Notaire }}<br />
{{Élu |Début=1871 |Fin=1871|Identité= [[Constantin Senlecq]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1870 |Fin=1811|Identité= [[Lucien Cache]] |Parti=Républicain? |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1864 |Fin=1870|Identité= [[Constantin Senlecq]] |Parti=Bonapartiste |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1861 |Fin=1864|Identité= [[Xavrier-François-Joseph Gosselin]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1852 |Fin=1861|Identité= [[Zacharie Senlecq]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1848 |Fin=1852|Identité= [[François-Joseph Leroy]] |Parti=Républicain |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1841 |Fin=1848|Identité= [[Louis Gottiniaux]] |Parti=Orléaniste? |Qualité=Aubergiste }}<br />
{{Élu |Début=1840 |Fin=1841|Identité= [[Dominique Bonnière]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1835 |Fin=1840|Identité= [[Théodore Senlecq]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1830 |Fin=1835|Identité= [[Joseph Caron]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1825 |Fin=1830|Identité= [[Jean-Baptiste Herbiez]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1817 |Fin=1825|Identité= [[Nicolas-Joseph Top]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1808 |Fin=1817|Identité= [[Constantin Hermant]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1802 |Fin=1808|Identité= Guislain Gobert |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1800 |Fin=1802|Identité= [[Pierre Sauvage-Herbet]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{ÉluDonnées}}<br />
{{ÉluFin}}<br />
<br />
==== Personnalités diverses ====<br />
<br />
* [[Constantin Senlecq]], inventeur<br />
* [[Pierre Alexandre Monsigny]], compositeur<br />
* [[Léonce Alloy (1875-1949)]], sculpteur et graveur<br />
<br />
==== Religieux ====<br />
<br />
* [[Jeanne Deleloë]]<br />
<br />
== Vues anciennes ==<br />
<gallery><br />
Fichier:Fauquembergues - Rempart en terre.jpg|Rempart de terre au pied de l'ancien château, rue de Fruges aujourd'hui<br />
Fichier:Fauquembergues - Cortege historique.jpg|Cortège historique de Jeanne d'Arc<br />
</gallery><br />
<br />
== Notes et liens ==<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
* [[Alain Hurtevent]], « L'érection de Fauquembergues en ville franche », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 2, {{CHHP}} 1973.<br />
* [[Philippe Gode]], « Le monnayage de la Seigneurie de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 6, {{CHHP}} 1974.<br />
* [[René Lesage]], « Sondage archéologique de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 7, {{CHHP}} 1975.<br />
* [[René Lesage]], « Un mur du Moyen Age à Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}}8, {{CHHP}} 1975.<br />
* [[Pierre Courtin]], « Une concession de fief à Fauquembergues en 1221 », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 8, {{CHHP}} 1975.<br />
* [[Robert Dufour]], « L'église de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 8, {{CHHP}} 1975.<br />
* [[Philippe Gode]], « Une mesure à grains découverte à Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 9, {{CHHP}} 1975.<br />
* [[René Lesage]], [[Philippe Gode]], « Fauquembergues : carrière de la rue d'Arras », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 10, {{CHHP}} 1976.<br />
* [[Rober Dufour]], « Un voyage en chemin de fer de Fauquembergues à Merck-Saint-Liévin en 1883 », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 10, {{CHHP}} 1976.<br />
* [[Philippe Gode]], « Légende sur une monnaie de Fauquembergues », Bulletin ''historique du Haut-Pays'' {{n°}} 16, {{CHHP}} 1978.<br />
* [[René Lesage]], « Quelques enseignes de Fauquembergues au 16e siècle », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 17, {{CHHP}} 1979.<br />
* [[Robert Dufour]], « L'échevinage de Fauquembergues au 18e siècle », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 19, {{CHHP}} 1980.<br />
* [[René Lesage]], « Éléments pour servir à l'histoire de la Musique de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 20, {{CHHP}} 1980.<br />
* [Document], « Une chanson satirique recueillie à Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 22, {{CHHP}} 1981.<br />
* [[René Lesage]], [[Michel Royez]], « La famille Royez de Fauquembergues », Dossiers généalogiques {{n°}} 1, {{CHHP}} 1981.<br />
* [[Jean-Paul Garbe]], « Les premières élections municipales de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 23, {{CHHP}} 1982.<br />
* [[Thierry du Wicquet]], [[René Lesage]], « L'église de Fauquembergues vers 1600 », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 24, {{CHHP}} 1982.<br />
* [[René Lesage]], « Notes sur le patrimoine de la Collégiale de Fauquembergues à la veille de la Révolution », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 24, {{CHHP}} 1982.<br />
* [[René Lesage]], « La collégiale de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 27, {{CHHP}} 1984.<br />
* [[Thierry du Wicquet]], « Un portrait de l'abbé Delannoy curé doyen de Fauquembergues mort en 1865 », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 28, {{CHHP}} 1984.<br />
* [[René Lesage]], « Quelques documents relatifs au Comice agricole de Fauquembergues sous la Monarchie de Juillet (1839-1846) », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 30, {{CHHP}} 1986.<br />
* [[Zacharie Senlecq]], « Stances à Fauquembergues [poème] », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 33, {{CHHP}} 1987.<br />
* [[Jean Becquelin]], « Souvenirs du "Tortillard" de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 36, {{CHHP}} 1988.<br />
* [[René Lesage]], « Contribution à l'histoire de la Révolution à Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 37-38, {{CHHP}} 1989.<br />
* [[Philippe May]], « La ferme de la Forêt à Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 39, {{CHHP}} 1990.<br />
* [[René Lesage]], « Historique du groupe Fillerin (Renty-Fauquembergues) », ''Mémoires de guerre'' {{n°}} 2, {{CHHP}} 1990.<br />
* [[Elie Gilquin]], « Quelques aspects obscurs de l'histoire de Fauquembergues au Moyen Age », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 41, {{CHHP}} 1991.<br />
* [[René Lesage]], « Drôle de guerre et invasion à Fauquembergues (septembre 1939-juin 1940) », ''Mémoires de guerre'' {{n°}} 4, {{CHHP}} 1992.<br />
* [[André du Wicquet]], [[René Lesage]], « Le monument aux morts du Souvenir Français de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 48, {{CHHP}} 1994.<br />
* [Document], « Le dîmage de Fauquembergues au {{XVe}} siècle », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 49-50, {{CHHP}} 1995.<br />
* [[René Lesage]], « Documents relatifs à la vie politique Fauquembergues (1934-1939) », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 51-52, {{CHHP}} 1996.<br />
* [[René Lesage]], « La paroisse de Fauquembergues à la veille de la seconde guerre mondiale », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 53-54, {{CHHP}} 1997.<br />
* [[Philippe May]], « Les contrats de mariages de Fauquembergues (1731-1733) », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 13, {{CHHP}} 1997.<br />
* [[René Lesage]], « La vie politique à Fauquembergues dans le premier {{XXe}} siècle », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 55-56, {{CHHP}} 1998.<br />
* Relevés [[Pierre Gryson]] [mise en forme M. Rochas], « Table des mariages de Fauquembergues (1698-1792) », ''Dossiers Généalogiques'' {{n°}} 16, {{CHHP}} 2000.<br />
* [[Elodie Caux]], « L'église de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 61-62, {{CHHP}} 2001.<br />
* [[René Lesage]], « Petit-Landrecies (6 générations), Fauquembergues », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 22, {{CHHP}} 2006.<br />
* [[René Lesage]], « Les écoles de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 74, {{CHHP}} 2008.<br />
* [[René Lesage]], « La place de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 76, {{CHHP}} 2010.<br />
* [[Daniel Bruge]], « La gendarmerie de Fauquembergues sous l’Occupation », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 77, {{CHHP}} 2011.<br />
<br />
=== Liens internes ===<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
*[http://www.statistiques-locales.insee.fr/esl/default.asp?page=statistiques-locales/chiffres-cles/recherche-zonage/choix-pdf&IdSelGeo=62325&Niveau=COM Fiche sur Insee]<br />
=== Notes ===<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Commune du Pas-de-Calais]]<br />
<br />
{{Références}}</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Fauquembergues&diff=138783Fauquembergues2013-12-13T12:21:44Z<p>Rlesage : /* Personnalités diverses */</p>
<hr />
<div>{{Commune <br />
| arrt = de Saint-Omer<br />
| canton = de Fauquembergues<br />
| insee = 62325<br />
| codepostal= 62560<br />
| pop = 968<br />
| intercom = Communauté de communes du canton de Fauquembergues<br />
| km² = 7,1<br />
| dens = 135,8<br />
| siteweb = <br />
}}<br />
<br />
[[Fichier:Fauquembergues 2004.jpg|400px|thumb|right|<center>Vue panoramique</center>]]<br />
<br />
== Territoire ==<br />
<br />
caractéristiques générales, limites, hameaux, ...<br />
<br />
=== Toponymie ===<br />
* '''Fauquemberges''': formation germanique de ''falkenberg'' = le mont des faucons<br />
* '''Pont à Place''': nom de quartier cité au moins dès le {{XVIe}} siècle, à partir du pont sis sur un bras de l'Aa. Le deuxième terme est de signification obscure<br />
* '''Le Hamel''': formation médiévale, le hameau, explicite<br />
* '''La Forêt''': la ferme de la Forêt est une construction du Second Empire, liée au défrichement de l'ancienne forêt des comtes<br />
* '''le Rietz-Vilain''': lieu-dit, assez explicite (des mauvaises terres, liées aux marécages) devenu quartier d'habitat (lotissement de 1970)<br />
* '''la Briqueterie''': nommé ainsi du fait de l'établissement industriel du début du {{XXe}} siècle (une maison de maître et un coron de quelques maisons ouvrières)<br />
<br />
=== Géographie ===<br />
<br />
== Histoire ==<br />
<br />
=== Les origines de Fauquembergues ===<br />
<br />
* Le nom de [[Fauquembergues]] remonte à l’époque où notre région parlait une langue germanique, c’est-à-dire entre le {{VIe}} et le {{IXe}} siècle, puisqu’il vient de ''Falko-berg'', qui signifie : "le mont des Faucons". Cependant l’espace fauquemberguois a connu des occupations humaines depuis la préhistoire.<br />
* D’abord parcouru par des groupes de chasseurs préhistoriques (acheuléens, moustériens), puis cultivé par les agriculteurs néolithiques vers 3000 avant J.-C., il faut attendre l’époque gallo-romaine pour que l’espace fauquemberguois s’organise : des traces de cadastrations antiques ont été décelées à la briqueterie où l’on a découvert un ensemble funéraire datant de la fin du {{Ier}} siècle.<br />
* A la fin de l’époque romaine, l’espace fauquemberguois semble intégré dans un vaste domaine dépendant de [[Renty]] (du gallo-romain ''Rentiacum'' : "domaine de Rentius"). <br />
* Puis les invasions barbares et leurs conséquences intègrent [[Fauquembergues]] dans le royaume franc. Le mont des faucons, installé sur un éperon dominant l’[[Aa]], est probablement une forteresse franque. Au {{VIIe}} siècle, le comte du [[Ternois]], Wambert, maître du domaine de [[Renty]], crée à proximité la première église dédiée à Saint Martin. Il appelle Saint Bertulphe qui fonde vers 700 une abbaye à [[Renty]].<br />
* Quelques siècles plus tard, [[Fauquembergues]] connaît les invasions normandes et en 918, c’est dans ses environs immédiats que se termine la dernière équipée normande dans le Nord de la France : de hardis vikings remontant de la Normandie y sont vaincus par une armée royale commandée par Raoul de Bourgogne.<br />
<br />
=== Le premier apogée du bourg ({{XIe}}- {{XIVe}} siècle) ===<br />
<br />
* Ce n’est pas avant l’an 1100 que l’on reparle de [[Fauquembergues]]. À cette date, une famille chevaleresque a bâti une solide forteresse sur l’ancien [[Mont des Faucons]] et ces seigneurs de [[Fauquembergues]] sont aussi châtelains de [[Saint-Omer]]. Tout au long du {{XIIe}} siècle, ils renforcent leur puissance qui s’étend, vers 1200, des rives de la [[La Canche|Canche]] à la [[Flandre]] maritime.<br />
* À l’ombre du château, se construit un bourg où dominent déjà les activités artisanales et commerciales, favorisées par l’existence d’une classe aristocratique nombreuse. Les vicissitudes politiques entraînent l’incendie du bourg en 1198, et, en 1222, le seigneur Guillaume {{V}} accorde une charte de franchise aux Fauquemberguois afin de favoriser la reconstruction économique. Le bourg s’entoure d’un rempart, percé de trois portes (dénommées Garlet, Guilborde, et Boulenoise) et connaît son premier apogée. Les activités économiques s’y développent, et les marchands fauquemberguois parcourent le Nord et la France. <br />
* Signe de prospérité, on édifie une magnifique église érigée au rang de collégiale quand le fastueux Guillaume V la dote d’un chapitre de chanoines en 1242.<br />
<br />
=== Un bourg frontière ({{XIVe}}-{{XVIIe}} siècles)===<br />
<br />
* Avec le {{XIVe}} siècle s’ouvre une nouvelle période pour [[Fauquembergues]] qui connaît alors troubles, guerres, et calamités. <br />
* La guerre de Cent Ans qui ravage la France n’épargne guère le bourg, incendié à plusieurs reprises. Une bataille y est même évitée en 1355, l’année avant Poitiers. Les remparts tombent en ruines, tout comme [[Le château de Fauquembergues|le château]] abandonné par ses maîtres. <br />
* Les bourgeois de [[Fauquembergues]] peinent à conserver leur autonomie vis-à-vis de la puissante ville de [[Saint-Omer]]. Les activités économiques s’étiolent et, en 1479, le bourg compte à peine 600 habitants. Les hasards de la politique font que [[Fauquembergues]] devient, à partir de 1492, une place frontière entre l’[[Artois]], autrichien (1492-1513), puis espagnol (1513-1677), et le [[Boulonnais]] français. Le bourg est alors ravagé par toutes les invasions qui déferlent avec la guerre (en 1522, 1536, 1542, 1554, 1638). <br />
* Il est en 1554 le lieu d’une bataille entre les Français commandés par Henri II et les Impériaux de [[Charles Quint]] (bataille de [[Renty]] – [[Fauquembergues]]). Entre-temps, la seigneurie est passée à la puissante famille des Princes de Ligne dont les officiers locaux doivent partager le pouvoir avec l’échevinage. Le doyenné est maintenu lors de la partition du diocèse de [[Thérouanne]] en 1559 : il est alors rattaché à [[Boulogne]]. <br />
* Cette situation troublée est préjudiciable aux activités économiques et vers le milieu du {{XVIIe}} siècle, [[Fauquembergues]] apparaît comme un bourg complètement ruiné. Ses halles ont disparu, l’église a perdu son chœur et son transept, les maisons sont détruites. Les Bénédictines qui avaient installé une maison religieuse au début du {{XVIIe}} siècle, illustrée par [[Jeanne Deleloë]], une mystique typique de la renaissance catholique du siècle, doivent s’exiler à Poperinghe. Le bourg se relève difficilement : il ne compte que quelques centaines d’habitants vers 1700.<br />
<br />
=== La seconde croissance ({{XVIIIe}}-{{XIXe}} siècles) ===<br />
<br />
* Le {{XVIIIe}} siècle est une période de paix et [[Fauquembergues]] se relève de ses ruines. L’activité économique reprend, soutenue par :<br />
** la création d’un franc marché en 1742, <br />
** l’ouverture de la route royale en 1779, <br />
** l’installation de moulins à papier vers 1785. <br />
* [[Fauquembergues]] apparaît comme une société d’artisans et de commerçants, dominée par quelques gros négociants et par les hommes de lois qui assurent la direction de l’échevinage.<br />
* Signe de la prospérité recouvrée, on reconstruit suivant un urbanisme nouveau qui procède à l’alignement des maisons le long de rues étroites ; l’[[Église Saint-Léger de Fauquembergues|église]] se dote d’un porche de style néoclassique ; la vieille société d’archers « Saint Sébastien » reprend quelque vigueur ; et surtout l’essor démographique est réel. Le bourg atteint le millier d’habitants à la veille de la Révolution. Une nouvelle phase de défrichements est entamée qui touche avant 1780 le [[bois du Rapoy]] et qui se poursuivra au siècle suivant par la mise en culture de [[la Forêt]].<br />
* La Révolution fait de [[Fauquembergues]] un chef-lieu de canton. Elle assure surtout d’une manière définitive le pouvoir des notables locaux qui dirigeront la municipalité pendant presque deux siècles… et ne semble gêner en rien l’essor de la bourgeoisie observé jusqu’en 1880 environ.<br />
* Pendant la plus grande partie du {{XIXe}} siècle, la France vit au rythme des chefs-lieux de cantons, et [[Fauquembergues]] connaît son apogée, avec une population qui dépasse le millier d’habitants. Les rues, rebaptisées vers 1840, grouillent d’activités artisanales et commerciales (bâtiment, brasseries, moulins, etc..), mais surtout le marché reprend de la vigueur et devient de plus en plus important. Signe des temps, les notables construisent ces maisons si caractéristiques, avec une porte cochère, et l’espace bâti se développe.<br />
* Ce sont ces notables, issus pour la plupart des professions libérales, qui dirigent la municipalité, confortés dans leur position tout d’abord par l’administration, puis par l’électorat à mesure que s’étend le suffrage universel. Les Fauquemberguois, au milieu du siècle, adhèrent dans leur grande majorité à un bonapartisme qui rejette à la fois toute velléité de retour à l’Ancien Régime, et tout excès révolutionnaire. La dynastie des Senlecq ou des Ogiez dominent alors la vie politique.<br />
* Sur le plan des mentalités, on ne conteste guère le pouvoir des notables, mais l’on se montre un peu plus critique vis-à-vis de l’Église, glissement sensible vers la République, pour laquelle on vote en majorité dans les années quatre-vingt-dix, sous l’égide de [[Charles Jonnart]].<br />
<br />
=== Transformations et mutations ({{XXe}} siècle) ===<br />
<br />
* Après 1880 commence cependant une période de déclin relatif. Les activités, soutenues encore jusqu’en 1914, grâce à la création en 1880 de la ligne de [[Chemin de fer Anvin-Calais|chemin de fer Anvin-Calais]], ou à l’installation de la briqueterie, s’étiolent par la suite. Peu à peu, le marché perd de sa vitalité et [[Fauquembergues]] subit les effets de l’exode rural. À la veille de la Seconde guerre mondiale, sa population n’est plus que de 840 habitants.<br />
* Depuis la Seconde guerre mondiale, [[Fauquembergues]] a connu la plus profonde mutation de son histoire. Le bourg reste un centre rural qui offre des services aux quelques villages environnants (commerces, collège, associations), mais de plus en plus il s’inscrit dans la zone d’attraction de la région audomaroise qui vient de connaître un essor industriel. Cela n’a pas été sans modifier ses équilibres sociologiques, et depuis 1968, les travailleurs indépendants du commerce, de l’artisanat et de l’agriculture ne constituent plus guère la majorité de la population active.<br />
* Jusqu'en 1977, la commune est administrée par des maires plutôt conservateurs qui savent accompagner les évolutions en cours (école primaire sous Raoul Guilbert, collège sous [[Norbert Ritaine]], lotissements sous [[Robert Courtin]]). Depuis cette date, sous les majorats de [[Camille Dupuis]] et d'[[Alain Méquignon]];, la commune est entrée dans la voie de la décentralisation, mais aussi de son implication dans des structures locales de niveau supérieur, tel le SIVOM en 1973, devenu depuis SIVU, puis la Communauté de Communes en 1993. Dans ce cadre nouveau, mais aussi de par la volonté des équipes municipales, de grands travaux ont pu être conduits: rocade en 1981, lotissements divers, nouveau bureau de poste en 1987, salle des fêtes en 1983, profondément restaurée en 2010, implantation d'éoliennes, gendarmerie, aménagement de la place, etc..).<br />
<br />
== Patrimoine ==<br />
=== Habitat ===<br />
<br />
Mottes castrales, châteaux, manoirs, maisons, ...<br />
<br />
=== Patrimoine religieux ===<br />
Eglises, presbytère, chapelles, niches, calvaires, oratoires, ...<br />
<br />
* L'[[Église Saint-Léger de Fauquembergues|église Saint-Léger]]<br />
<br />
<gallery><br />
Fichier:Fauquembergues église 2004.jpg|[[église Saint-Léger de Fauquembergues|Église Saint-Léger]]<br />
</gallery><br />
<br />
'''Les calvaires''' :<br />
* Le calvaire situé route d’Audincthun, près de la ferme de la Forêt, a été érigé au début des années 1960 par M. Paul Libaux, propriétaire des lieux.<br />
* Le grand calvaire situé rue de Renty, au mur sur rue des bâtiments de l’exploitation agricole de M. Pierre Heuel, réalisé en béton et protégé d'un auvent avec couverture en tuiles, a été érigé en 1946 par Mme Heuel Dumont, en reconnaissance pour son mari revenu de captivité.<br />
<br />
* Une niche dédiée à Sainte Thérèse a été aménagée rue de Fruges, dans le mur de la dernière bâtisse en sortie de village.<br />
<br />
=== Patrimoine éducatif ===<br />
*Le [[Collège Pierre-Alexandre-Monsigny (Fauquembergues)|Collège Pierre-Alexandre Monsigny]] a été fondé, suite à un GOD ouvert en 1962<br />
<br />
*Les écoles primaires<br />
*Le pensionnat<br />
<br />
=== Patrimoine économique ===<br />
*Les moulins<br />
*La [[gare de Fauquembergues|gare]]<br />
*La brasserie Senlecque, puis Savaëte<br />
<br />
=== Patrimoine judiciaire ===<br />
Fauquembergues a été de 1790 à 1958 le siège d'une justice de paix.<br />
<br />
=== Patrimoine ethnographique ===<br />
<br />
Coutumes et traditions : pratiques locales, costumes, musique, sports, gastronomie, folklore, fêtes traditionnelles, ...<br />
<br />
=== Patrimoine commémoratif ===<br />
*Le [[Monument du Souvenir Français de Fauquembergues|Monument du Souvenir Français]]<br />
*Le [[monument aux morts de Fauquembergues|monument aux morts]]<br />
*''[[Fauquembergues communal cemetery]]'' (carré militaire britannique)<br />
<br />
== Économie ==<br />
<br />
Données actuelles<br />
<br />
== Infrastructures et équipements ==<br />
<br />
Collectivités publiques et services : écoles, postes, piscines, bibliothèques, centres sportifs, ...<br />
* L'ancien [[Cinéma le Rexy (Fauquembergues)|Cinéma le Rexy]]<br />
<br />
== Vie quotidienne ==<br />
===Les associations d'hier et d'aujourd'hui===<br />
*[[Société de tir la Patriotique de Fauquembergues|La Patriotique]] (1912)<br />
*[[Étoile sportive Fauquemberquoise]] (1943)<br />
*[[Association d'éducation populaire de Fauquembergues|Association d'éducation populaire]] (1951)<br />
*[[Association des parents d'élèves de l'école Notre-Dame du Bon Conseil]] (1952)<br />
*[[Comité d'histoire du Haut-Pays]] (1972)<br />
*Grenier ''Découvertes''<br />
* '''Société Saint Sébastien'''. C’est l’une des plus vieilles sociétés d’archers du Nord de la France, puisqu’on trouve la trace de ses premiers statuts à la date de 1467. On y pratique le tir à la perche. Président : M. Claude Denys<br />
* '''Les Echos de l’Aa''': Société de musique fondée en 1865. Les Echos de l’Aa relevaient de leur participation les principales manifestations fauquemberguoises et des environs. Nombreuses sorties. Président : André Chochoix . Association dissoute à la fin des années quatre-vingts<br />
* '''Compagnie des sapeurs-pompiers'''. Réorganisée en 1887, elle existait au moins depuis 1843. Aujourd’hui, elle se compose de 12 sapeurs. Elle a disparu dans les années 2000.<br />
* '''Société de chasse''': elle défend les intérêts des chasseurs, constitue des réserves. Président : Ernest Cadet<br />
* '''La Gaule fauquemberguoise''': société de pêche fondée en 1957. Elle concourt à la lutte contre le braconnage et la pollution des rivières, encourage la surveillance de la pêche, assure la destruction des nuisibles et le repeuplement des cours d’eau. Présidents : Raoul Wintrebert, Raoul Petit<br />
* '''Association des anciens combattants et victimes de guerre de Fauquembergues'''. Cette association fondée en 1964 a regroupé plusieurs associations anciennes dont la plus vieille date de l’entre deux guerres. Ses buts sont de resserrer les liens d’amitié, de conserver et de célébrer le culte des morts, de défendre les droits des anciens combattants et des victimes de guerre. Président : Robert Marquant, Marc Royez, Raoul Petit<br />
* '''Entente commerciale'''. Association fondée en 1965 pour sauvegarder les intérêts du commerce. Président : André Chochoix. Elle a été remplacée par la suivante<br />
* '''ACAFE''': Association fondée en 1965 pour sauvegarder les intérêts du commerce. Président : Serge Sambourg, Eric Leroy<br />
* '''Club du troisième âge'''. Fondé en 1971, ce club vise à resserrer les liens entre les personnes du troisième âge. Présidents successifs : Mme Bayart, Mme Farcy, Charles Leduc<br />
* '''Amicale des sapeurs pompiers de Fauquembergues'''. Fondée en 1972 pour resserrer les liens entre les pompiers actifs et retraités. Présidents successifs : Georges Cornuelle. (1972-….), Bruno Mauffait<br />
* '''Syndicat d’initiative de la haute vallée de l’Aa'', puis ''Office de Tourisme du canton de Fauquembergues'''. Fondé en 1977. Ses buts sont d’aider au développement économique et culturel par le tourisme et d’animer la cité. Sa manifestation importante fut longtemps le Dodécathlon (1979-1986). Depuis 1988, les bureaux del’OTSI sont installés au 8, de la rue de Saint-Omer. Présidents successifs : Gilbert Lambrechts (1977-1979), Philippe Fayeulle (1979-1983), [[René Lesage]] (1983-1988), Philippe Mathieu (1988-1989), Thierry du Wicquet (1989-1991), Robert Jourdain (1991-1997), Gérard Accart (1997-1999), Guy Leroux (1999-2000), puis à partir de 2003 Francis Joly (dans le cadre de la CCCF)<br />
*''' Souvenir français. Comité cantonal de Fauquembergues'''. Organisé en 1980, il vise à conserver la mémoire de ceux qui sont morts pour la France et veille à l’entretien des tombes et monuments. A son actif, la restauration du monument à ceux qui sont morts pendant la guerre de 1870. Présidents successifs : Robert Marcant, [[André du Wicquet]], [[Régis Lombart]]<br />
* '''Sports et détente'''. Association fondée en 1980. Elle offre aux habitants de Fauquembergues et sa région la possibilité de pratiquer les disciplines suivantes : gymnastique d’entretien, gymnastique et danse, tennis de table, judo, marche, course à pied. Présidents successifs : Ghislaine Lefrère (1980-1984), Bertrand Pruvost, Ghislaine Merlier<br />
* '''Fauquembergues-Rencontres'''. Fondée en 1982, cette association vise à resserrer les liens entre les Fauquemberguois et a publié une revue éphémère. Président : Bertrand Pruvost. Association dissoute en 1989<br />
* '''Comité des Fêtes de Fauquembergues'''. Fondé en 1996. Présidents: Bruno Mauffait, puis Nathalie Flouret<br />
<br />
== Des hommes et des femmes ==<br />
<br />
=== Démographie ===<br />
{{Démographie<br />
|titre = Évolution démographique<br />
|source = [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=13538 Cassini]<br />
|sources = <!-- facultatif, sert si il y a plusieurs sources --><br />
| 1793=750 <br />
| 1800=1 003 <br />
| 1806=827 <br />
| 1821=928 <br />
| 1831=1 010 <br />
| 1836=948 <br />
| 1841=979 <br />
| 1846=987 <br />
| 1851=1 066 <br />
| 1856=1 024 <br />
| 1861=1 057 <br />
| 1866=1 075 <br />
| 1872=1 005 <br />
| 1876=1 071 <br />
| 1881=1 088 <br />
| 1886=992 <br />
| 1891=997 <br />
| 1896=983 <br />
| 1901=935 <br />
| 1906=953 <br />
| 1911=882 <br />
| 1921=860 <br />
| 1926=820 <br />
| 1931=765 <br />
| 1936=806 <br />
| 1946=892 <br />
| 1954=842 <br />
| 1962=882<br />
| 1968=942 <br />
| 1975=901 <br />
| 1982=884 <br />
| 1990=845 <br />
| 1999=856 <br />
| 2006=950<br />
|2008=968<br />
}}<br />
<br />
=== Personnes ===<br />
<br />
Maires, curés, instituteurs, officiers, décorés, personnalités, seigneurs, ...<br />
<br />
==== Les maires ====<br />
<br />
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}<br />
{{Élu actuel|Début= 2001|Identité= [[Alain Méquignon]] |Parti= {{PS}} |Qualité=Cadre technique }}<br />
{{Élu |Début=1977 |Fin=2001 |Identité= [[Camille Dupuis]] |Parti= Sans étiquette|Qualité=Inséminateur }}<br />
{{Élu |Début=1971 |Fin=1977 |Identité= [[Robert Courtin]] |Parti= Droite|Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1963 |Fin=1971|Identité= [[Norbert Ritaine]] |Parti= Gaulliste|Qualité=Négociant }}<br />
{{Élu |Début=1953 |Fin=1963|Identité= [[Raoul Guilbert]] |Parti=MRP |Qualité=Négociant }}<br />
{{Élu |Début=1948 |Fin=1953|Identité= [[Albert Gosse]] |Parti=MRP |Qualité=Négociant }}<br />
{{Élu |Début=1945 |Fin=1948|Identité= [[Auguste Ritaine]] |Parti=MRP |Qualité=Négociant }}<br />
{{Élu |Début=1944 |Fin=1945|Identité= [[Henri Marcant]] |Parti={{SFIO}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1925 |Fin=1944|Identité= [[Albert Savaëte]] |Parti=URD |Qualité=Brasseur }}<br />
{{Élu |Début=1920 |Fin=1927|Identité= [[Maurice Legrand]] |Parti=Républicain |Qualité=Pharmacien }}<br />
{{Élu |Début=1915 |Fin=1920|Identité= [[Gustave Cousin]] |Parti=Gauche Radicale |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1908 |Fin=1915|Identité= [[Benoît Bonnière]] |Parti=Républicain de gauche |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1905 |Fin=1908|Identité= [[Eugène Biausse]] |Parti=Droite |Qualité=Commerçant }}<br />
{{Élu |Début=1904 |Fin=1905|Identité= [[Hyppolite Senlecq]] |Parti=Bonapartiste |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1900 |Fin=1904|Identité= [[Benoît Bonnière]] |Parti=Républicain de gauche |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1888 |Fin=1900|Identité= [[Hyppolite Senlecq]] |Parti=Bonapartiste |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1886 |Fin=1888|Identité= [[Pierre-Joseph Joly]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1881 |Fin=1886|Identité= [[Henri-Dieudonné Ogiez]] |Parti=Bonapartiste |Qualité=Notaire }}<br />
{{Élu |Début=1872 |Fin=1881|Identité= [[Séraphin Alloy]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1871 |Fin=1872|Identité= [[Henri-Dieudonné Ogiez]] |Parti=Bonapartiste |Qualité=Notaire }}<br />
{{Élu |Début=1871 |Fin=1871|Identité= [[Constantin Senlecq]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1870 |Fin=1811|Identité= [[Lucien Cache]] |Parti=Républicain? |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1864 |Fin=1870|Identité= [[Constantin Senlecq]] |Parti=Bonapartiste |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1861 |Fin=1864|Identité= [[Xavrier-François-Joseph Gosselin]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1852 |Fin=1861|Identité= [[Zacharie Senlecq]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1848 |Fin=1852|Identité= [[François-Joseph Leroy]] |Parti=Républicain |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1841 |Fin=1848|Identité= [[Louis Gottiniaux]] |Parti=Orléaniste? |Qualité=Aubergiste }}<br />
{{Élu |Début=1840 |Fin=1841|Identité= [[Dominique Bonnière]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1835 |Fin=1840|Identité= [[Théodore Senlecq]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1830 |Fin=1835|Identité= [[Joseph Caron]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1825 |Fin=1830|Identité= [[Jean-Baptiste Herbiez]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1817 |Fin=1825|Identité= [[Nicolas-Joseph Top]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1808 |Fin=1817|Identité= [[Constantin Hermant]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1802 |Fin=1808|Identité= Guislain Gobert |Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début=1800 |Fin=1802|Identité= [[Pierre Sauvage-Herbet]] |Parti= |Qualité= }}<br />
{{ÉluDonnées}}<br />
{{ÉluFin}}<br />
<br />
==== Personnalités diverses ====<br />
<br />
* [[Constantin Senlecq]], inventeur<br />
* [[Pierre Alexandre Monsigny]], compositeur<br />
* [[Léonce Alloy]], sculpteur et graveur<br />
<br />
==== Religieux ====<br />
<br />
* [[Jeanne Deleloë]]<br />
<br />
== Vues anciennes ==<br />
<gallery><br />
Fichier:Fauquembergues - Rempart en terre.jpg|Rempart de terre au pied de l'ancien château, rue de Fruges aujourd'hui<br />
Fichier:Fauquembergues - Cortege historique.jpg|Cortège historique de Jeanne d'Arc<br />
</gallery><br />
<br />
== Notes et liens ==<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
* [[Alain Hurtevent]], « L'érection de Fauquembergues en ville franche », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 2, {{CHHP}} 1973.<br />
* [[Philippe Gode]], « Le monnayage de la Seigneurie de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 6, {{CHHP}} 1974.<br />
* [[René Lesage]], « Sondage archéologique de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 7, {{CHHP}} 1975.<br />
* [[René Lesage]], « Un mur du Moyen Age à Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}}8, {{CHHP}} 1975.<br />
* [[Pierre Courtin]], « Une concession de fief à Fauquembergues en 1221 », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 8, {{CHHP}} 1975.<br />
* [[Robert Dufour]], « L'église de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 8, {{CHHP}} 1975.<br />
* [[Philippe Gode]], « Une mesure à grains découverte à Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 9, {{CHHP}} 1975.<br />
* [[René Lesage]], [[Philippe Gode]], « Fauquembergues : carrière de la rue d'Arras », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 10, {{CHHP}} 1976.<br />
* [[Rober Dufour]], « Un voyage en chemin de fer de Fauquembergues à Merck-Saint-Liévin en 1883 », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 10, {{CHHP}} 1976.<br />
* [[Philippe Gode]], « Légende sur une monnaie de Fauquembergues », Bulletin ''historique du Haut-Pays'' {{n°}} 16, {{CHHP}} 1978.<br />
* [[René Lesage]], « Quelques enseignes de Fauquembergues au 16e siècle », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 17, {{CHHP}} 1979.<br />
* [[Robert Dufour]], « L'échevinage de Fauquembergues au 18e siècle », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 19, {{CHHP}} 1980.<br />
* [[René Lesage]], « Éléments pour servir à l'histoire de la Musique de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 20, {{CHHP}} 1980.<br />
* [Document], « Une chanson satirique recueillie à Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 22, {{CHHP}} 1981.<br />
* [[René Lesage]], [[Michel Royez]], « La famille Royez de Fauquembergues », Dossiers généalogiques {{n°}} 1, {{CHHP}} 1981.<br />
* [[Jean-Paul Garbe]], « Les premières élections municipales de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 23, {{CHHP}} 1982.<br />
* [[Thierry du Wicquet]], [[René Lesage]], « L'église de Fauquembergues vers 1600 », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 24, {{CHHP}} 1982.<br />
* [[René Lesage]], « Notes sur le patrimoine de la Collégiale de Fauquembergues à la veille de la Révolution », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 24, {{CHHP}} 1982.<br />
* [[René Lesage]], « La collégiale de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 27, {{CHHP}} 1984.<br />
* [[Thierry du Wicquet]], « Un portrait de l'abbé Delannoy curé doyen de Fauquembergues mort en 1865 », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 28, {{CHHP}} 1984.<br />
* [[René Lesage]], « Quelques documents relatifs au Comice agricole de Fauquembergues sous la Monarchie de Juillet (1839-1846) », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 30, {{CHHP}} 1986.<br />
* [[Zacharie Senlecq]], « Stances à Fauquembergues [poème] », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 33, {{CHHP}} 1987.<br />
* [[Jean Becquelin]], « Souvenirs du "Tortillard" de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 36, {{CHHP}} 1988.<br />
* [[René Lesage]], « Contribution à l'histoire de la Révolution à Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 37-38, {{CHHP}} 1989.<br />
* [[Philippe May]], « La ferme de la Forêt à Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 39, {{CHHP}} 1990.<br />
* [[René Lesage]], « Historique du groupe Fillerin (Renty-Fauquembergues) », ''Mémoires de guerre'' {{n°}} 2, {{CHHP}} 1990.<br />
* [[Elie Gilquin]], « Quelques aspects obscurs de l'histoire de Fauquembergues au Moyen Age », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 41, {{CHHP}} 1991.<br />
* [[René Lesage]], « Drôle de guerre et invasion à Fauquembergues (septembre 1939-juin 1940) », ''Mémoires de guerre'' {{n°}} 4, {{CHHP}} 1992.<br />
* [[André du Wicquet]], [[René Lesage]], « Le monument aux morts du Souvenir Français de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 48, {{CHHP}} 1994.<br />
* [Document], « Le dîmage de Fauquembergues au {{XVe}} siècle », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 49-50, {{CHHP}} 1995.<br />
* [[René Lesage]], « Documents relatifs à la vie politique Fauquembergues (1934-1939) », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 51-52, {{CHHP}} 1996.<br />
* [[René Lesage]], « La paroisse de Fauquembergues à la veille de la seconde guerre mondiale », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 53-54, {{CHHP}} 1997.<br />
* [[Philippe May]], « Les contrats de mariages de Fauquembergues (1731-1733) », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 13, {{CHHP}} 1997.<br />
* [[René Lesage]], « La vie politique à Fauquembergues dans le premier {{XXe}} siècle », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 55-56, {{CHHP}} 1998.<br />
* Relevés [[Pierre Gryson]] [mise en forme M. Rochas], « Table des mariages de Fauquembergues (1698-1792) », ''Dossiers Généalogiques'' {{n°}} 16, {{CHHP}} 2000.<br />
* [[Elodie Caux]], « L'église de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 61-62, {{CHHP}} 2001.<br />
* [[René Lesage]], « Petit-Landrecies (6 générations), Fauquembergues », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 22, {{CHHP}} 2006.<br />
* [[René Lesage]], « Les écoles de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 74, {{CHHP}} 2008.<br />
* [[René Lesage]], « La place de Fauquembergues », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 76, {{CHHP}} 2010.<br />
* [[Daniel Bruge]], « La gendarmerie de Fauquembergues sous l’Occupation », ''Bulletin historique du Haut-Pays'', {{n°}} 77, {{CHHP}} 2011.<br />
<br />
=== Liens internes ===<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
*[http://www.statistiques-locales.insee.fr/esl/default.asp?page=statistiques-locales/chiffres-cles/recherche-zonage/choix-pdf&IdSelGeo=62325&Niveau=COM Fiche sur Insee]<br />
=== Notes ===<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Commune du Pas-de-Calais]]<br />
<br />
{{Références}}</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=L%C3%A9once_Alloy_(1875-1949)&diff=138782Léonce Alloy (1875-1949)2013-12-13T12:20:39Z<p>Rlesage : Page créée avec « Alphonse Léonce Félix Auguste Alloy est né à Fauquembergues le 26 février 1875, fils de Léonce, un cultivateur, et d’Estelle Davrillon, native de Carvin.. Il e... »</p>
<hr />
<div>Alphonse Léonce Félix Auguste Alloy est né à [[Fauquembergues]] le 26 février 1875, fils de Léonce, un cultivateur, et d’Estelle Davrillon, native de Carvin.. Il est le petit-fils de Séraphin Alloy, un notaire,, propriétaire, cultivateur, fabricant de papier, rentier, selon ses âges, mais qui fut aussi maire de Fauquembergues de 1872 à 1881. Elève de Barrias, Chaplain, Vernon et Couteau, il fut membre de la Société des artistes français et exposa de 1902 à 1942<br />
Sculpteur et graveur de médailles. On lui doit, au moins, les monuments aux morts de Coyecques, Fauquembergues, Fruges, Lumbres, Matringhem, Renty, des nombreuses médailles et figurines.<br />
Il est décédé à Paris (XVe) le 29 mars 1949</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Abbaye_Sainte-Marie-au-Bois_de_Ruisseauville&diff=117060Abbaye Sainte-Marie-au-Bois de Ruisseauville2013-10-13T09:22:29Z<p>Rlesage : /* Historique */</p>
<hr />
<div>{{Abbaye<br />
| photo= defaut.svg<br />
| commune= [[Ruisseauville]]<br />
| dedicace= Sainte-Marie-au-Bois<br />
| dates= {{XIIe}} siècle - 1792<br />
| ordre= d'Arrouaise (hommes), canonial régulier<br />
| etat= Disparue, allée, objets<br />
| accessibilite= accès sur demande à l'église<br />
| classement= objets<br />
}}<br />
<br />
== Historique ==<br />
<br />
Un monastère s'est établi vers 1099 dans les bois environnant [[Ruisseauville]], grâce aux libéralités des riches familles seigneuriales locales, notamment celles de Créquy, d'Azincourt, de Renty, d'Alembon et de Saint-Pol. C'est en 1127 que la ''cella'' fut érigée en abbaye, sous l’ordre de l'abbaye d’Arrouaise, dont elle fut la {{2e}} fille. <br />
<br />
Les moines de Ruisseauville tenaient plusieurs cures dans les villages environnants. Lors de la bataille d'Azincourt en 1415, les sépultures des infortunés Français leur furent confiées. <br />
<br />
L'abbaye de Ruisseauville était réputée pour l'érudition de ses moines, et fut l'objet de nombreux pèlerinages à Notre-Dame-de-Foy à partir du début du {{XVIIe}} siècle : l'abbaye avait acquis une copie de la statuette belge et on venait de toute la région vénérer la Vierge de Ruisseauville. L'un des moines de l'abbaye, Augustin Desmons, écrivit alors un recueil recensant tous les miracles accomplis par la Vierge.<br />
<br />
Les guerres amenèrent les moines à se réfugier à [[Aire-sur-la-Lys]], emportant la statuette miraculeuse qui protégea dit-on la cité, avec Notre-Dame-de-Panetière. Une chapelle dans la collégiale d'Aire lui fut même dédiée. <br />
<br />
L'abbaye fut entièrement restaurée au début du {{XVIIIe}} siècle, dotée d'une église abbatiale dont la tour semble avoir été aussi haute qu'à la cathédrale de [[Saint-Omer]]. Mais la Révolution sonna le glas du monument : ses biens, sa bibliothèque, son mobilier, furent vendus, brûlés, volés, et sa tour fut abattue par son dernier propriétaire, acquéreur de la ferme de l'abbaye.<br />
<br />
== Descriptif ==<br />
<br />
Il ne reste rien de l'abbaye, si ce n'est l'allée qui y menait, la ferme qui conservait quelques vestiges de murs de l'abbaye ayant subi les bombardements du site V1 allemand installé dans les alentours. <br />
<br />
L'[[Église Saint-Nicaise de Ruisseauville|église Saint-Nicaise de Ruisseauville]] possède quelques statues de l'ancienne abbaye, une châsse et la chaire monumentale du {{XVIIIe}} siècle de l'ancienne église abbatiale. Une exposition consacrée à l'histoire et au patrimoine de l'abbaye fut réalisée par le {{CHHP}} en novembre 2012, établissant un premier inventaire de l'important mobilier dispersé dans les églises et les musées de la région (statuaire, orfèvrerie, mobilier funéraire, boiseries, linges liturgiques, ...). <br />
<br />
<br />
== Sources ==<br />
* Michel Tillie, Commission diocésaine du Pas-de-Calais, Le [[Joyel d'Arras]]<br />
* Collectif, ''Villes et villages du Pas-de-Calais en 1790'', Mémoires de la Commission Départementale d'Histoire et d'Archéologie, Tomes 1-2-3, 1990.<br />
* Dom Jean Becquet, ''Abbayes et prieurés de l’ancienne France province ecclésiastique de Cambrai'', Diocèse d’Arras, Revue Mabillon, 1975.<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
*Camille Dard, ''Notice sur le refuge de l'abbaye de Ruisseauville à Aire. 1632-1785'', Arras, 1878, 30 pages.<br />
* [[Sophie Léger]], ''L'abbaye de Ruisseauville'', catalogue d'exposition, {{CHHP}}, 2012, 86 {{p.}}. <br />
* [[Sophie Léger]], « Augustin Desmons et les miracles de Notre-Dame de Foy à l'abbaye de Ruisseauville », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 78, Comité d'histoire du Haut-Pays, 2012, {{p.}} 70-87.<br />
* [[René Lesage]], « Documents anciens concernant Ramelin de Créquy et la fondation de l'abbaye de Ruisseauville », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{VII}}, {{n°}} 29, 1985, pages 156-159<br />
<br />
[[Catégorie:Abbaye du Pas-de-Calais|R]]<br />
{{Bandeau patrimoine religieux}}</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Roger_Troy&diff=109749Roger Troy2013-06-12T17:48:55Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div>Né le 16 octobre 1901 à Dourges. Décédé le 17 mars 1980 à Hénin-Beaumont<br />
<br />
Négociant en vin et de liqueurs installé à Dourges, il est appelé le 23 août 1939, en tant qu’officier, et est muté en avril au 15e RAC Il rentre cependant dans ses foyers avant l’invasion. Il est alors chef de service aux mines de sa commune.<br />
<br />
Il s’engage par écrit en 1941 auprès des services des Forces Françaises Libres à Londres. Ses services ont été pris en compte à partir du 1e juin.. Il est alors en relation avec Voix du Nord dès le mois de juin et Natalis Dumez reconnaissait qu’il avait fourni un plan complet de toutes les centrales électriques du Nord et du Pas-de-Calais qui avait été transmis à Londres où après-guerre on avait reconnu la valeur exceptionnelle de ce document. Il est aussi en rapport avec André Pantigny qui travaille à la mise en place des Comités d’Action Socialiste, engagés dans la Résistance et c’est sans doute par ce lien qu’il entre à Libénord, mouvement d’obédience socialiste. En juin 1942, il est appelé à l’état-major dudit mouvement à Lille, dont il est le seul officier. Sa tâche consiste alors dans le recrutement, le renseignement et à l’occasion le sabotage. En 1943, il a la chance d’échapper à la répression qui frappe son mouvement, à cause de la trahison, explique-il, d’officiers indignes. Il assiste dès lors aux réunions de l’état-major départemental et en mai 1944, date à laquelle il entre en clandestinité, il prend en charge, alias Joly, l’organisation militaire de Libénord dans le Pas-de-Calais. Son mouvement revendique 15.000 hommes (ce qui est sans doute excessif, même si Libénord s’est développé à partir des rescapés de l’OCM), encadrés et instruits qui exécutent avec discipline les sabotages les plus divers, les coups de mains sur l’ennemi, les renseignements sur ses positions, les plans de rampes et les travaux de batteries. Il parcourt, chaque semaine, le département, sous une fausse identité d’ingénieur des Ponts et Chaussées, dans une voiture munie de faux papiers, récupérant renseignements et donnant ses ordres. <br />
Le 2 septembre 1944, il est mobilisé comme lieutenant-colonel et devient chef du 4e bureau de la subdivision d’Arras, fonction dont il est libéré le 1e avril 1945, et il reprend dès lors ses fonctions civiles. <br />
<br />
''Distinctions'' : <br />
* Chevalier de la Légion d’Honneur en 1946<br />
* Croix de guerre avec palmes<br />
* Médaille de la Résistance<br />
[[Catégorie:Résistant]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Roger_Troy&diff=109748Roger Troy2013-06-12T17:47:45Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div>Né le 16 octobre 1901 à Dourges. Décédé le 17 mars 1980 à Hénin-Beaumont<br />
<br />
Négociant en vin et de liqueurs installé à Dourges, il est appelé le 23 août 1939, en tant qu’officier, et est muté en avril au 15e RAC Il rentre cependant dans ses foyers avant l’invasion. Il est alors chef de service aux mines de sa commune.<br />
<br />
Il s’engage par écrit en 1941 auprès des services des Forces Françaises Libres à Londres. Ses services ont été pris en compte à partir du 1e juin.. Il est alors en relation avec Voix du Nord dès le mois de juin et Natalis Dumez reconnaissait qu’il avait fourni un plan complet de toutes les centrales électriques du Nord et du Pas-de-Calais qui avait été transmis à Londres où après-guerre on avait reconnu la valeur exceptionnelle de ce document. Il est aussi en rapport avec André Pantigny qui travaille à la mise en place des Comités d’Action Socialiste, engagés dans la Résistance et c’est sans doute par ce lien qu’il entre à Libénord, mouvement d’obédience socialiste. En juin 1942, il est appelé à l’état-major dudit mouvement à Lille, dont il est le seul officier. Sa tâche consiste alors dans le recrutement, le renseignement et à l’occasion le sabotage. En 1943, il a la chance d’échapper à la répression qui frappe son mouvement, à cause de la trahison, explique-il, d’officiers indignes. Il assiste dès lors aux réunions de l’état-major départemental et en mai 1944, date à laquelle il entre en clandestinité, il prend en charge, alias Joly, l’organisation militaire de Libénord dans le Pas-de-Calais. Son mouvement revendique 15.000 hommes (ce qui est sans doute excessif, même si Libénord s’est développé à partir des rescapés de l’OCM), encadrés et instruits qui exécutent avec discipline les sabotages les plus divers, les coups de mains sur l’ennemi, les renseignements sur ses positions, les plans de rampes et les travaux de batteries. Il parcourt, chaque semaine, le département, sous une fausse identité d’ingénieur des Ponts et Chaussées, dans une voiture munie de faux papiers, récupérant renseignements et donnant ses ordres. <br />
Le 2 septembre 1944, il est mobilisé comme lieutenant-colonel et devient chef du 4e bureau de la subdivision d’Arras, fonction dont il est libéré le 1e avril 1945, et il reprend dès lors ses fonctions civiles. <br />
<br />
''Distinctions'' : <br />
* Chevalier de la Légion d’Honneur en 1946<br />
* Croix de guerre avec palmes<br />
* Médaille de la Résistance</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Roger_Troy&diff=109747Roger Troy2013-06-12T17:46:54Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div>Né le 16 octobre 1901 à Dourges. Décédé le 17 mars 1980 à Hénin-Beaumont<br />
<br />
Négociant en vin et de liqueurs installé à Dourges, il est appelé le 23 août 1939, en tant qu’officier, et est muté en avril au 15e RAC Il rentre cependant dans ses foyers avant l’invasion. Il est alors chef de service aux mines de sa commune.<br />
<br />
Il s’engage par écrit en 1941 auprès des services des Forces Françaises Libres à Londres. Ses services ont été pris en compte à partir du 1e juin.. Il est alors en relation avec Voix du Nord dès le mois de juin et Natalis Dumez reconnaissait qu’il avait fourni un plan complet de toutes les centrales électriques du Nord et du Pas-de-Calais qui avait été transmis à Londres où après-guerre on avait reconnu la valeur exceptionnelle de ce document. Il est aussi en rapport avec André Pantigny qui travaille à la mise en place des Comités d’Action Socialistes, engagés dans la Résistance et c’est sans doute par ce lien qu’il entre à Libénord, mouvement d’obédience socialiste. En juin 1942, il est appelé à l’état-major dudit mouvement à Lille, dont il est le seul officier. Sa tâche consiste alors dans le recrutement, le renseignement et à l’occasion le sabotage. En 1943, il a la chance d’échapper à la répression qui frappe son mouvement, à cause de la trahison, explique-il, d’officiers indignes. Il assiste dès lors aux réunions de l’état-major départemental et en mai 1944, date à laquelle il entre en clandestinité, il prend en charge, alias Joly, l’organisation militaire de Libénord dans le Pas-de-Calais. Son mouvement revendique 15.000 hommes (ce qui est sans doute excessif, même si Libénord s’est développé à partir des rescapés de l’OCM), encadrés et instruits qui exécutent avec discipline les sabotages les plus divers, les coups de mains sur l’ennemi, les renseignements sur ses positions, les plans de rampes et les travaux de batteries. Il parcourt, chaque semaine, le département, sous une fausse identité d’ingénieur des Ponts et Chaussées, dans une voiture munie de faux papiers, récupérant renseignements et donnant ses ordres. <br />
Le 2 septembre 1944, il est mobilisé comme lieutenant-colonel et devient chef du 4e bureau de la subdivision d’Arras, fonction dont il est libéré le 1e avril 1945, et il reprend dès lors ses fonctions civiles. <br />
<br />
''Distinctions'' : <br />
* Chevalier de la Légion d’Honneur en 1946<br />
* Croix de guerre avec palmes<br />
* Médaille de la Résistance</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Roger_Troy&diff=109746Roger Troy2013-06-12T17:45:50Z<p>Rlesage : Page créée avec « Né le 16 octobre 1901 à Dourges Décédé le 17 mars 1980 à Hénin-Beaumont Négociant en vin et de liqueurs installé à Dourges, il est appelé le 23 août 1939, e... »</p>
<hr />
<div>Né le 16 octobre 1901 à Dourges<br />
Décédé le 17 mars 1980 à Hénin-Beaumont<br />
<br />
Négociant en vin et de liqueurs installé à Dourges, il est appelé le 23 août 1939, en tant qu’officier, et est muté en avril au 15e RAC Il rentre cependant dans ses foyers avant l’invasion. Il est alors chef de service aux mines de sa commune.<br />
Il s’engage par écrit en 1941 auprès des services des Forces Françaises Libres à Londres. Ses services ont été pris en compte à partir du 1e juin.. Il est alors en relation avec Voix du Nord dès le mois de juin et Natalis Dumez reconnaissait qu’il avait fourni un plan complet de toutes les centrales électriques du Nord et du Pas-de-Calais qui avait été transmis à Londres où après-guerre on avait reconnu la valeur exceptionnelle de ce document. Il est aussi en rapport avec André Pantigny qui travaille à la mise en place des Comités d’Action Socialistes, engagés dans la Résistance et c’est sans doute par ce lien qu’il entre à Libénord, mouvement d’obédience socialiste. En juin 1942, il est appelé à l’état-major dudit mouvement à Lille, dont il est le seul officier. Sa tâche consiste alors dans le recrutement, le renseignement et à l’occasion le sabotage. En 1943, il a la chance d’échapper à la répression qui frappe son mouvement, à cause de la trahison, explique-il, d’officiers indignes. Il assiste dès lors aux réunions de l’état-major départemental et en mai 1944, date à laquelle il entre en clandestinité, il prend en charge, alias Joly, l’organisation militaire de Libénord dans le Pas-de-Calais. Son mouvement revendique 15.000 hommes (ce qui est sans doute excessif, même si Libénord s’est développé à partir des rescapés de l’OCM), encadrés et instruits qui exécutent avec discipline les sabotages les plus divers, les coups de mains sur l’ennemi, les renseignements sur ses positions, les plans de rampes et les travaux de batteries. Il parcourt, chaque semaine, le département, sous une fausse identité d’ingénieur des Ponts et Chaussées, dans une voiture munie de faux papiers, récupérant renseignements et donnant ses ordres. <br />
Le 2 septembre 1944, il est mobilisé comme lieutenant-colonel et devient chef du 4e bureau de la subdivision d’Arras, fonction dont il est libéré le 1e avril 1945, et il reprend dès lors ses fonctions civiles. <br />
<br />
Distinctions : Chevalier de la Légion d’Honneur en 1946 ; Croix de guerre avec palmes ; Médaille de la Résistance</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=M%C3%A9morial_du_mur_des_fusill%C3%A9s_d%27Arras&diff=109745Mémorial du mur des fusillés d'Arras2013-06-12T17:45:28Z<p>Rlesage : /* Le mémorial */</p>
<hr />
<div>Du 21 août 1941 au 21 juillet 1944, 218 patriotes furent fusillés par les Allemands dans les fossés de la Citadelle d'[[Arras]]. Quatre en 1941, quatre vingt treize en 1942, quarante trois en 1943 et soixante dix huit en 1944. Le plus jeune de ces martyrs avait 16 ans et demi, il s’appelait Julien Delval ; le plus âgé avait 69 ans, il s’appelait Henri Quéval.<br />
<br />
Les fusillés appartenaient à neuf nationalités différentes : 189 Français, 15 Polonais, 5 Belges, 3 Soviétiques, 2 Portugais, 1 Italien, 1 Hongrois, 1 Tchèque, 1 Yougoslave. Toutes les catégories sociales étaient représentées : 1 prêtre, 7 enseignants, 10 artisans, commerçants, 11 cultivateurs, 16 employés, fonctionnaires, 10 cheminots SNCF, 33 ouvriers, 130 mineurs.<br />
<br />
<br />
==Le mémorial==<br />
Le mémorial se situe dans les fossés de la Citadelle d'[[Arras]].<br />
<br />
Le seul monument présent dans le mémorial est un poteau, réplique aussi exacte que possible de celui auquel furent attachées les victimes.<br />
<br />
Par ailleurs, 218 plaques fixées le long des murs de la citadelle rappellent le nom des victimes.<br />
<br />
<br />
[[Image:Arras mur fusillés entrée.jpg|center|thumb|300px|L'entrée du mémorial]]<br />
<br />
'''Sculpteur :''' Cazaubon<br />
<br />
'''Architecte :''' Maigran<br />
<br />
'''Texte de l'épitaphe :'''<br />
<br />
À l’entrée du mémorial une plaque rappelle :<br />
{{Citation|''In Memoriam''. 218 patriotes de toutes origines ont été fusillés de 1941 à 1944 dans les fossés de la Citadelle d’Arras. Vous qui venez en ce lieux, gardez en vos mémoires le souvenir de leur martyre.}} <br />
<br />
{{Citation|''In Memoriam. 218 patriots off all origins were shots in the ditches of the Citadelle of Arras between 1941 and 1944. You who come to this place are asked to remember their sacrifice''.}}<br />
<br />
{{Citation|''In Memoriam. 218 patriote von allen herkunften sind in graben der Zitadelle von Arras von 1941 bis 1944 erschossen worden. Sie die diesen ort besichtigen behalten sir in ihrem gedechtnis die erinnerung ihrer marter''.}}<br />
<br />
'''Prélèvement de terre en 1951'''<br />
<br />
En octobre 1951, "un prélèvement de terre sanglante du sacrifice des héros de la résistance a été opéré en présence de Fernand Derome, attaché au cabinet de [[Guy Mollet]], ancien vice-président du conseil, député-maire d'[[Arras]], là où les 220 héros de la résistance ont été fusillés pour que la France vive. C’est M. Vélu, ingénieur des ponts et chaussées, représentant le groupe OCM, qui a de ses propres mains prélevé la terre encore humide du sang de tant de héros pour la déposer dans une urne qui sera transportée à Châteaubriand. Cette cérémonie c’est déroulée en présence de MM. le colonel [[Roger Troy]], du lieutenant Morival et du comité de libération d'[[Arras]]. L’honneur de sceller cette terre d’Artois est revenu à M. [[Georges Besnier|Besnier]], secrétaire du comité de libération, interné par les Allemands. On remarquait la présence de MM. Leclercq, maire, et son adjoint d’Aubigny, [[André Lepoivre|Lepoivre]], maire de [[Courrières]], Vandeville, maire d'[[Oignies]], qui étaient porteurs de la terre sacrée de leur commune où tant des héros se firent tuer pour lutter contre l’envahisseur. La terre prélevée par M. Vélu a été puisée derrière le poteau symbolique là où les pelotons d’exécution nazis opérèrent leur sinistre besogne."<ref>''Nord-Matin'', 21-22 octobre 1951.</ref><br />
<br />
==L'inauguration==<br />
Inauguration du poteau élevé à la mémoire des patriotes fusillés à la Citadelle le dimanche 13 juillet 1947, par le Président de la République.<br />
<br />
===Discours de Guy-Mollet, député-maire===<br />
<br />
Discours de Guy Mollet lors de l’inauguration du mur des fusillés de la citadelle d’Arras<ref>''Nord-Matin'', mercredi 16 juillet 1947.</ref> :<br />
<br />
{{Citation|Monsieur le Président de la République,<br />
<br />
C'est comme président du comité d’érection de ce mémorial qu’il m’est donné de vous accueillir ici, et je sais être l’interprète de tous les membres de ce comité, du Comité départemental de Libération et de tous les résistants de notre région en vous disant simplement combien nous avons été sensibles à votre acceptation d’honorer de votre présence l’inauguration de ce mémorial.<br />
Je n’essaierai pas d’interpréter les sentiments qui peuvent nous animer les uns et les autres, je voudrais me borner à vous dire l’esprit qui était le nôtre quand nous avons établi le projet de ce monument.<br />
<br />
Nous étions réunions, parents ou familiers de ceux dont nous honorons aujourd’hui la mémoire et nous voulions que leur souvenir se perpétua sans toutefois que soit changé le cadre sur lequel leur regard se posa pour la dernière fois. Nous voulions que ceux qui après nous feront se pèlerinage retrouvent au cœur l’angoisse qui nous étreint chaque fois que nous descendons seuls le raidillon qui nous amène ici. Il faut que nos enfants et les enfants de nos enfants viennent y puiser l’horreur de la barbarie et du fascisme, mais il fat surtout que ceux qui ont aimé nos martyrs retrouvent ici les lieux que nous avons connu lorsque dès les premières heures de la libération nous sommes venus identifier les corps de ceux que nous chérissons.<br />
<br />
C’est pourquoi nous avons souhaité et obtenu le classement de ce fossé ; c’est pourquoi nous avons décidé le maintien de l’ensemble dans l’état même où il se trouvait et où il se trouve encore : c’est pourquoi enfin le seul monument prévu sera ce poteau, réplique aussi exacte que possible de celui auquel ils furent attachés.<br />
<br />
Je voudrais ne rien dire qui puisse réveiller trop cruellement la douleur des membres de leurs familles et pourtant ce serait manquer à l’hommage que nous leur devons que de ne pas rappeler qu’ils sont 217 qui descendirent un matin jusqu’ici pour ne plus remonter ; 217, qui souvent après des mois de tortures physique et morale, s’écroulèrent sous la rafale meurtrière, avec aux lèvres une dernière chanson, un dernier défi, un dernier cri d’espoir et parfois aussi le nom d’un être cher.<br />
<br />
Oui, 217 représentant 70 communistes du Pas-de-Calais, non pas que tous les héros de notre département soient tombés ici, des centaines et des centaines d’autres ont trouvé ailleurs, sous les feux d’autres pelotons, sous les coups des bourreaux ou dans les bagnes nazis, une mort aussi terribles et aussi glorieuse, mais ici même, dans ce seul fossé, notre département a payé un lourd tribut à la lutte contre l’oppression.<br />
<br />
Oui, du 21 août 1941 au 21 juillet 1944, 217 de nos camarades sont tombés ici, parfois les familles en étaient prévenues, parfois même la presse servile et des affiches proclamaient ces assassinats comme s’ils avaient pu croire abattre le moral de notre population ; parfois par contre, le forfait était caché, les nôtres abattus sans procès, les corps enfouis et l’emplacement recouverts d’herbe et de buissons. Ils étaient, nos camarades, aussi différents qu’il est possible de l’être par l’âge, par l’origine, par le milieu social. Un enfant de 16 ans, un vieillard de 70 ans, des intellectuels, des ouvriers, des paysans. <br />
<br />
Écoutez plutôt : un professeur, un prêtre, 11 ruraux, 14 employés ou fonctionnaires, 9 cheminots, 36 ouvriers ou salariés, enfin 130 mineurs. Oui, ils étaient différents, encore que les travailleurs aient payé le plus lourd tribut, différent parfois aussi d’opinion ou de confessions religieuses. Mais ils étaient semblables en une chose : ils voulaient préserver la liberté de leur patrie, de notre patrie.<br />
<br />
Et par leur suprême sacrifice ils nous ont donné une leçon que nous n’avons pas le droit d’oublier, sans trahir leur mémoire.<br />
C’est cette leçon que vous allez tirer pour nous. Monsieur le Président.<br />
Nul mieux que vous ne pouvait le faire puisque vous fûtes parmi les tous premiers de leurs compagnons, et puisque vous êtes aujourd’hui le représentant de cette Quatrième République qui tend à créer enfin le régime de liberté pour lequel ils sont morts.}}<br />
<br />
===Mai 2005, inauguration de la plaque 218===<br />
Le 8 mai 2005, la {{218e}} plaque, en hommage à Jules Douvrin a été dévoilée par le préfet Denis Prieur.<br />
<br />
<br />
{|<br />
|-<br />
| [[Image:Arras mur fusillés2.jpg|center|thumb|300px|]] || [[Image:Arras mur fusillés3.jpg|center|thumb|300px|]] || [[Image:Arras mur fusillés4.jpg|center|thumb|300px|]]<br />
|}<br />
<br />
==Liste des noms inscrits sur les murs du mémorial==<br />
===Fusillés en 1941===<br />
*Albert Bekaert (21/08 ; 22 ans, [[Avion]])<br />
*André Lefebvre(08/09 ; 30 ans, [[Hénin-Liétard]])<br />
*Marcel Delfly (08/09 ; 40 ans, [[Harnes]])<br />
*Alfred Delattre (08/09 ; 33 ans, [[Harnes]])<br />
<br />
===Fusillés en 1942===<br />
*Léon Szlarek (13/4 ; 22 ans, [[Oignies]])<br />
*Ulfred Marcotte (4/4 ; 34 ans, [[Calonne-Ricouart]])<br />
*Georges Haudiquet (14/4 ; 37 ans, [[Beussent]])<br />
*Irénée Chevalier (14/4 ; 51 ans, [[Alette]])<br />
*Lucien Lacaisse (3/6 ; 37 ans, [[Boulogne-sur-Mer]])<br />
*[[Henri Bodelot (1905-1942)|Henri Bodelot]] (15/6 ; 37 ans, [[Bruay-en-Artois]])<br />
*Serge Havet (15/6 ; 29 ans, [[Hénin-Liétard]])<br />
*Oscar Boutry (17/6 ; 42 ans, [[Cuinchy]])<br />
*Serge Cardas (17/6 ; 21 ans, [[Auchel]])<br />
*Pierre Moisan (17/6 ; 47 ans, [[Béthune]])<br />
*Léon Morel (17/6 ; 20 ans, [[Rang-du-Fliers]])<br />
*Henri Decroix (30/6 ; 27 ans, [[Cauchy-à-la-Tour]])<br />
*James Tozer (30/6 ; 25 ans, [[Lillers]])<br />
*Georges Antoine (13/7 ; 31 ans, [[Auchel]])<br />
*Henri Dubois (13/7 ; 40 ans, [[Béthune]])<br />
*Élie Fauquet (13/7 ; 51 ans, [[Aubin-Saint-Vaast]])<br />
*Marcel Fréville (13/7 ; 43 ans, [[Marconnelle]])<br />
*Victor Mariette (13/7 ; 38 ans, [[Contes]])<br />
*Roland Delval (23/7 ; 21 ans, [[Carvin]])<br />
*Julien Delval (23/7 ; 16 ans 1/2, [[Carvin]])<br />
*Julien Leterme (23/7 ; 40 ans, Courcelles)<br />
*Marcel Ledent (23/7 ; 18 ans, [[Hénin-Liétard]])<br />
*Frédéric Defontaine (23/7, 33 ans, [[Carvin]])<br />
*Jules Vasseur (23/7, 29 ans, [[Carvin]])<br />
*Maximilien Tournant (24/7, 30 ans, [[Carvin]])<br />
*Émile Régnier (24/7 ; 22 ans, Courcelles)<br />
*Joseph Delobel (24/7 ; 22 ans, [[Noyelles-Godault]])<br />
*Vaillant Davaine (24/7 ; 36 ans, Fouquières)<br />
*Jean Caro (24/7 ; 31 ans, [[Carvin]])<br />
*Émery Bulcourt (24/7 ; 41 ans, [[Annay]])<br />
*[[Albert Vermaelen (1914-1942)|Albert Vermaelen]] (24/7 ; 28 ans, [[Loison-sous-Lens]])<br />
*Carolus Pauwels (24/7 ; 30 ans, [[Vendin-le-Vieil]])<br />
*Louis Morel (24/7 ; 28 ans, [[Annay]])<br />
*Marius Frémaux (24/7 ; 23 ans, [[Carvin]])<br />
*Marcel Delval (24/7 ; 25 ans, [[Carvin]])<br />
*Oswald Chavatte (24/7 ; 36 ans, [[Cuinchy]])<br />
*Camille Mangez (24/7 ; 39 ans, [[Carvin]])<br />
*Désiré Druart (25/7 ; 40 ans, [[Carvin]])<br />
*Eugène Cormont (25/7 ; 22 ans, [[Carvin]])<br />
*Robert Rolot (26/8 ; 28 ans, [[Hénin-Liétard]])<br />
*Julien Bauduin (31/8 ; 20 ans, [[Harnes]])<br />
*Jules Marlard (31/8 ; 32 ans, [[Harnes]])<br />
*Alexandre Parent (31/8 ; 43 ans, [[Carvin]])<br />
*Carolus Delvallez (31/8 ; 41 ans, [[Estevelles]])<br />
*Joseph Bodart (11/9 ; 22 ans, [[Wingles]])<br />
*[[François Lambert]] (12/9 ; 34 ans, [[Arras]])<br />
*Georges Dellerue (19/9 ; 19 ans, [[Auchel]])<br />
*François Antkowiak (20/9 ; 22 ans, [[Libercourt]])<br />
*Caslaw Fiolka (20/9 ; 21 ans, [[Libercourt]])<br />
*Louis Delobel (20/9 ; 28 ans, [[Noyelles-sous-Lens]])<br />
*Charles Debarge (23/9 ; 33 ans, [[Harnes]])<br />
*Édouard Coignet (26/9 ; 30 ans, [[Oignies]])<br />
*Wladislas Mazur (29/9 ; 37 ans, [[Estevelles]])<br />
*Thadée Lapinski (22 ans, [[Libercourt]])<br />
*Thomas Wasiela (29/9 ; 22 ans, [[Libercourt]])<br />
*Paul Caron (1/10 ; 20 ans, [[Auchel]])<br />
*Jean Trépier (1/10 ; 22 ans, [[Auchel]])<br />
*Kléber Carpentier (6/10 ; 22 ans, [[Bruay-en-Artois]])<br />
*Joseph Krystkowiak (20/10 ; 33 ans, [[Houdain]])<br />
*Émile Bertrand (20/10 ; 22 ans, [[Auchel]])<br />
*Joseph Ratajcyk (20/10 ; 18 ans, [[Houdain]])<br />
*Voltaire Dournel (23/10 ; 29 ans, [[Oignies]])<br />
*Jules Leblanc (23/10 ; 33 ans, [[Libercourt]])<br />
*Alfred Diévart (23/10 ; 36 ans, [[Oignies]])<br />
*Eugène Bournel (23/10 ; 20 ans, [[Oignies]])<br />
*Henri Gouillart (27/10 ; 20 ans, [[Harnes]])<br />
*Maurice Copin (27/10 ; 22 ans, [[Carvin]])<br />
*Maurice Clin (27/10 ; 19 ans, [[Noyelles-sous-Lens]])<br />
*Émile Lefebvre (27/10 ; 19 ans, [[Noyelles-sous-Lens]])<br />
*Florian Richard (3/11 ; 31 ans, Courcelles)<br />
*Albert De Lima (3/11 ; 19 ans, [[Divion]])<br />
*Michel Bart (3/11 ; 18 ans, [[Drocourt]])<br />
*Moïse Boulanger (3/11 ; 33 ans, [[Harnes]])<br />
*Gabriel Gouillou (3/11 ; 23 ans, [[Billy-Montigny]])<br />
*José Dos Santos (4/11 ; 26 ans, [[Divion]])<br />
*[[Simon Cuirlick (1918-1942)|Simon Cuirlik]] (4/11 ; 24 ans, [[Lens]])<br />
*Ernest Dupont (4/11 ; 21 ans, Fouquières)<br />
*Eugène Lespagnol (4/11 ; 32 ans, [[Évin-Malmaison]])<br />
*Auguste Brunowik (5/11 ; 20 ans, [[Divion]])<br />
*[[Augustin Caron (1908-1942)|Augustin Caron]] (34 ans, [[Bruay-en-Artois]])<br />
*Henri Caron (5/11 ; 18 ans, [[Divion]])<br />
*Paul Descamps (5/11 ; 39 ans, [[Wingles]])<br />
*André Peze (5/11 ; 22 ans, [[Wingles]])<br />
*Stanislas Szymczak (13/11 ; 35 ans, [[Évin-Malmaison]])<br />
*Émile Théry (17/11 ; 33 ans, [[Robecq]])<br />
*Raymond Detemmerman (30/11 ; 31 ans, [[Loos-en-Gohelle]])<br />
*Joseph Madelaine (30/11 ; 55 ans, [[Divion]])<br />
*René William Simmons (21/12 ; 21 ans, [[Chocques]])<br />
*Joseph Bernard (28/12 ; 40 ans, [[Auchel]])<br />
*Marceau Suchet (28/12 ; 34 ans, [[Auchel]])<br />
*[[Paul Plouviez (1905-1942)|Paul Plouviez]] (28/12 ; 37 ans, [[Bruay-en-Artois]])<br />
<br />
===Fusillés en 1943===<br />
* Marty Chatelain (5/2 ; 20 ans, [[Divion]]) <br />
*[[Marceau Gloriant]] (5/2 ; 35 ans, [[Auchy-les-Mines]]) <br />
*Léon Doyelle (5/2 ; 20 ans, [[Houdain]]) <br />
*Amédée Suchet (8/2 ; 30 ans, [[Auchel]]) <br />
*Jules Noyelle (8/3 ; 35 ans, [[Bruay-en-Artois]]) <br />
*Jean Swit (25/3 ; 29 ans, [[Noyelles-sous-Lens]]) <br />
*Eugène Fouquet (14/4 ; 47 ans, [[Cuinchy]]) <br />
*Auguste Trannin (14/4 ; 30 ans, [[Vermelles]]) <br />
*Charles Legrand (14/4 ; 34 ans, [[Cuinchy]]) <br />
*Augustin Lombaerts (5/5 ; 36 ans, Courcelles) <br />
*Léon Pederencino (5/5 ; 33 ans, [[Liévin]]) <br />
*Henri Verbraekels (5/5 ; 31 ans, [[Liévin]]) <br />
*Maurice Camphin (14/5 ; 32 ans, [[Arras]]) <br />
*André Finet (14/5 ; 22 ans, [[Vermelles]]) <br />
*Pierre Fayeulle (14/5 ; 22 ans, [[Vermelles]]) <br />
*Roger Vermeersch (14/5 ; 20 ans, [[Loos-en-Gohelle]]) <br />
*Auguste Lancelin (14/5 ; 20 ans, [[Loos-en-Gohelle]]) <br />
*Albert Saussaez (12/7 ; 31 ans, [[Drocourt]]) <br />
*Jean Le Bihan (12/7 ; 22 ans, [[Calais]]) <br />
*Jean Lefebvre (30/7 ; 38 ans, [[Beuvry]]) <br />
*Robert Clipet (3/8 ; 47 ans, [[Arras]])<br />
*Henri Queval (6/8 ; 69 ans, [[Calais]]) <br />
*Félix Burczykowski (13/8 ; 22 ans, [[Sallaumines]]) <br />
*Félix Zaluczkowski (13/8 ; 37 ans, [[Sallaumines]]) <br />
*Armand Pilard (24/8 ; 54 ans, [[Liévin]]) <br />
*[[Julien Hapiot (1913-1943)|Julien Hapiot]] (13/9 ; 30 ans, [[Loos-en-Gohelle]]) <br />
*Henri Robert (13/9 ; 51 ans, Roeux) <br />
*Georges Louchet (1/11 ; 36 ans, [[Arras]]) <br />
*Georges Santerne (1/11 ; 19 ans, [[Arras]]) <br />
*Paul Camphin (1/11 ; 21 ans, [[Arras]]) <br />
*Alexandre Bove (1/11 ; 33 ans, [[Avion]]) <br />
*Ferdinand François (5/11 ; 47 ans, Roubaix) <br />
*Pierre dit Jacques Jooris (5/11 ; 34 ans, Bruxelles) <br />
*Kléber Barbier (14/12 ; 33 ans, [[Arras]]) <br />
*Alexandre Phalempin (22/12 ; 30 ans, [[Hébuterne]]) <br />
*Roger Savaux (22/12 ; 22 ans, [[Hébuterne]]) <br />
*René Edouart (22/12 ; 22 ans, [[Hénin-sur-Cojeul]]) <br />
*François Darras (22/12 ; 33 ans, [[Hébuterne]]) <br />
*François Roger (22/12 ; 40 ans, [[Gommecourt]]) <br />
*Constant Miseron (22/12 ; 33 ans, [[Saint-Léger]]) <br />
*Alexandre Maury (22/12 ; 40 ans, Les Croisilles) <br />
*Pierre Ditte (22/12 ; 32 ans, Les Croisilles) <br />
*Jean Polowski (24/12 ; 32 ans, Les Croisilles)<br />
<br />
===Fusillés en 1944===<br />
* Aimé Mabilais (19/2 ; 43 ans, [[Étrun]]) <br />
* Émile Michel (3/3 à 17h; 30 ans, [[Avion]])<br />
* Edmond Caron (3/3 ; 26 ans, [[Loos-en-Gohelle]]) <br />
*Victor Dejong (27/3 ; 40 ans, [[Douvrin]]) <br />
*Jules Laignel (27/3 ; 57 ans, [[Haisnes]])<br />
* Jean-Louis Ritaine (14/6 ; 22 ans, [[Liévin]]) <br />
* Raymond Delporte (14/6 ; 22 ans, [[Liévin]]) <br />
*Jean Verrier (14/6 ; 24 ans, [[Vimy]]) <br />
* Ernest Letombe (14/6 ; 30 ans, [[Avion]]) <br />
* Auguste Liko (14/6 ; 27 ans, [[Billy-Montigny]]) <br />
*Edmond Bouliez (14/6 ; 25 ans, [[Billy-Montigny]]) <br />
*Hyacinthe Trognon (14/6 ; 18 ans 1/2, [[Billy-Montigny]]) <br />
*André Roussel (14/6 ; 21 ans, [[Billy-Montigny]]) <br />
*Léonce Denis (14/6 ; 21 ans, [[Billy-Montigny]]) <br />
*Euchère Detrier (14/6 ; 20 ans, [[Billy-Montigny]]) <br />
*Kléber Morthier (14/6 ; 20 ans, [[Billy-Montigny]]) <br />
*Florent Anquez (14/6 ; 32 ans, [[Billy-Montigny]]) <br />
*Émile Caudrelier (14/6 ; 21 ans, [[Billy-Montigny]]) <br />
*Auguste Ricard (14/6 ; 31 ans, [[Billy-Montigny]]) <br />
*Louis Bertoux (14/6 ; 22 ans, [[Vermelles]]) <br />
*François Surdik (14/6 ; 24 ans, [[Vermelles]]) <br />
*Joseph Consonni (14/6 ; 23 ans, [[Vermelles]]) <br />
*André Sénéchal (14/6 ; 20 ans, [[Vermelles]]) <br />
*Marcel Sagnol (14/6 ; 23 ans, [[Bully-les-Mines]]) <br />
*Louis Mochy (14/6 ; 22 ans, [[Bully-les-Mines]]) <br />
*Émile Vieubled (14/6 ; 23 ans, [[Bully-les-Mines]]) <br />
*Narcisse Houque (14/6 ; 33 ans, [[Vermelles]]) <br />
*Alfred Josien (14/6 ; 25 ans, [[Bully-les-Mines]]) <br />
*[[Alfred Vaze]] (14/6 ; 20 ans, [[Vermelles]]) <br />
*Albert Carre (14/6 ; 22 ans, [[Hénin-Liétard]]) <br />
*Alexandre Mercier (14/6 ; 24 ans, [[Carvin]]) <br />
*Octave Niquet (14/6 ; 22 ans, [[Montigny-en-Gohelle]]) <br />
*Kléber Rogeaux (14/6 ; 20 ans, [[Montigny-en-Gohelle]]) <br />
*Edmond Pedot (18/6 ; 20 ans, La Madeleine)<br />
*[[Alexandre Dhesse (1924-1944)|Alexandre Dhesse]] (20 ans, [[Sains-en-Gohelle]]) <br />
*Oscar Roussel (18/6 ; 34 ans, [[Hersin-Coupigny]]) <br />
*Edmond Heaulne (18/6 ; 22 ans, [[Hersin-Coupigny]]) <br />
*Georges Cadran (18/6 ; 23 ans, [[Hersin-Coupigny]]) <br />
*Fernand Grossemy (18/6 ; 18 ans, [[Annezin]]) <br />
*[[Alfred Coussette (1911-1944)|Alfred Coussette]] (19/6 ; 33 ans, [[Annezin]]) <br />
*Francis Noitier (18/6 ; 37 ans, [[Annezin]]) <br />
*Louis Marquant (18/6 ; 19 ans, [[Annezin]]) <br />
*René Jansin (18/6 ; 24 ans, [[Annezin]]) <br />
*Daniel Charles (18/6 ; 23 ans, [[Béthune]]) <br />
*Albert Charles (18/6 ; 23 ans, [[Béthune]]) <br />
*Alexandre Grégoire (18/6 ; 17 ans, [[Estrée-Blanche]]) <br />
*Maurice Leroy (18/6 ; 20 ans, [[Annezin]]) <br />
*Louis Part (18/6 ; 26 ans, [[Auchy-au-Bois]]) <br />
*Lucien Morgat (18/6 ; 18 ans 1/2, [[Bouvigny-Boyeffles]]) <br />
*André Boidin (18/6 ; 19 ans) <br />
*Victor Batinier (18/6 ; 37 ans, [[Calonne-Ricouart]]) <br />
*Augustin Chavatte (18/6 ; 22 ans, [[Hersin-Coupigny]]) <br />
*Joseph Dupont (18/6 ; 20 ans, Izel-les-Equerchin) <br />
*Kléber Quiévat (17/7 ; 44 ans, [[Marles-les-Mines]]) <br />
*Camille Dumoulin (17/7 ; 21 ans, [[Harnes]]) <br />
*Jean-Baptiste Cazin (17/7 ; 38 ans, Fouquières) <br />
*Constant Galesne (17/7 ; 21 ans, [[Liévin]]) <br />
*[[Octave Legrand]] (17/7 ; 32 ans, [[Hénin-Liétard]]) <br />
*Marcel Westerloppe (17/7 ; 22 ans, [[Billy-Montigny]]) <br />
*Paul Jaunich (17/7 ; 18 ans 1/2, [[Billy-Montigny]]) <br />
*Camille Caron (17/7 ; 21 ans, [[Billy-Montigny]]) <br />
*[[Paul Rault (1924-1944)|Paul Rault]] (17/7 ; 20 ans, [[Bois-Bernard]]) <br />
*Émile Renaud (17/7 ; 20 ans, [[Billy-Montigny]]) <br />
*Vassili Dozenko (22/7 ; 20 ans, Soldat de l'Armée Rouge) <br />
*Vassili Porick (22/7 ; 21 ans, Lieutenant de l'Armée Rouge)<br />
<br />
===Corps retrouvés dans un charnier en novembre 1944===<br />
Date d'exécution inconnue (année 1944)<br />
*Amédée Coinne (57 ans, Tournai) <br />
*Jean Tison (40 ans, [[Arras]]) <br />
*André Tempez (47 ans, Amiens) <br />
*François Revel (52 ans, [[Saint-Martin-au-Laërt]]) <br />
*Ernest Prarond (48 ans, Amiens)<br />
*Gustave Chevalier (39 ans, [[Saint-Omer]]) <br />
*Paul Caron (55 ans, [[Calais]]) <br />
*Germain Blevet (47 ans, [[Arras]]) <br />
*[[Pierre Baudel]] (39 ans, [[Arras]]) <br />
*Raoul François (64 ans, [[Arras]]) <br />
*Jean Cavaillès (41 ans, Paris) <br />
*Alfred Touny (58 ans, Paris)<br />
<br />
==Notes==<br />
{{Références}}<br />
<br />
[[Catégorie:Monument aux morts du Pas-de-Calais|Arras]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Lumbres&diff=95967Lumbres2013-02-02T15:00:22Z<p>Rlesage : /* Démographie */</p>
<hr />
<div>{{Commune <br />
| arrt = de Saint-Omer<br />
| canton = de Lumbres<br />
| insee = 62534<br />
| codepostal= 62380<br />
| pop = 3720<br />
| intercom = {{CC}} du Pays de Lumbres<br />
| km² = 9,9<br />
| dens = 375,8<br />
| siteweb = [http://www.villedelumbres.fr Site officiel]<br />
}}<br />
<br />
== Territoire ==<br />
<br />
caractéristiques générales, limites, hameaux, ...<br />
<br />
=== Toponymie ===<br />
*Le [[Bois d'Acquembronne]]<br />
*Le [[Bois du Bac]]<br />
*Le [[Bois de Labye]]<br />
*Le [[Bois de Samettes]]<br />
*Le [[Bois de Senesart]]<br />
<br />
=== Géographie ===<br />
* Cours d'eau traversant la commune : le [[Rivière le Bléquin|Bléquin]].<br />
<br />
== Histoire ==<br />
=== Les origines de Lumbres, jusqu'à l'an mil ===<br />
<br />
* Les recherches menées depuis la fin du {{XIXe}} siècle par trois générations de préhistoriens ([[Auguste Collet]], [[Georges Pontier]], [[Dom Prévost]], Jacques Lefebvre) ont démontré que la [[Vallée de l’Aa]] et la région de [[Lumbres]] ont connu une présence humaine depuis les temps les plus lointains du paléolithique, époque des chasseurs nomades. Le paléolithique ancien (Acheuléen ancien, autrefois Abbevillien) a livré des traces à [[Elnes]]. L’Acheuléen moyen et final offre de nombreux sites. Pendant la dernière glaciation, le Nord de la France est livré à la ''toundra'' parcourue de temps à autres par des chasseurs de rennes et de mammouths : quelques sites ont été également découverts dont le plus célèbre est celui d’[[Hallines]].<br />
* C’est avec l’époque néolithique que l’on perçoit les premières traces d’occupation durable et de mise en valeur à [[Lumbres]]. Le [[Site néolithique de la Montagne à Lumbres|site de la Montagne]] a été occupé une première fois vers 3500 avt J.-C. par des chasseurs-éleveurs, exploitant éventuellement une carrière de silex. Ils utilisent de la céramique et sont tributaires de quelques courants d’échange avec la vallée de la Haute-Lys et même le littoral. Le site est de nouveau occupé quelques siècles plus tard. Des fouilles ont livré un cimetière autour d’un monument bien énigmatique. Divers lieux de [[Lumbres]], comme [[l’Estillard]], ont également fourni du matériel néolithique, ce qui semble traduire un espace relativement bien occupé.<br />
* La période protohistorique (Âge du bronze : 1800-700 avt J.-C. et Âge du fer : 700-0 avt J.-C.) n’a livré que peu d’éléments. Les observations menées lors des travaux de la rocade ont permis de déceler quelques tessons datant probablement de l’Âge du bronze. À la fin du {{Ier}} millénaire avt J.-C., l’ouest de l’actuel département du [[Pas-de-Calais]] est occupé par un peuple gaulois, les [[Morins]], et quelques noms de lieux, dont probablement [[Lumbres]], datent de cette époque. On peut peut-être rattacher à ces [[Morins]] la découverte étrange de crânes de [[la Brudagne]] et plus sûrement trois statères d’or datés de la fin du {{Ier}} siècle avt J.-C..<br />
* À l’époque gallo-romaine ({{Ier}}-{{IVe}} siècles), le site de [[Lumbres]] est occupé durablement. On peut supposer que le territoire est organisé dans le cadre d’un cadastre régulier, dans lequel se place un habitat plutôt dispersé dont le plus important se situe au niveau de [[la Brudagne]]. Les communications sont facilitées par un réseau viaire secondaire, aligné sur la cadastration et relié fort probablement au réseau de voies romaines, dont la plus proche, [[la Leulène]], traverse l’[[Aa]] au gué d’[[Esquerdes]]. La découverte de monnaies, de céramique, d’objets en bronze, atteste l’importance à la fois de courants d’échanges et d’une romanisation certaine... Le nom de Laurentia qui fut aussi celui de [[Lumbres]] peut dater de cette période.<br />
* Pendant le Haut-Moyen-Âge ({{IVe}}-{{Xe}} siècles), la [[Morinie]] connaît le poids des invasions et une germanisation certaine de sa population. À [[Lumbres]] même, l’occupation humaine perdure, peut-être dans les mêmes espaces comme l’attestent, d’une part la présence d’un cimetière mérovingien, d’autre part le maintien d’un espace agraire fondé sur la cadastration antique. Quelques innovations semblent cependant marquer la fin de la période, à l’époque carolingienne. L’habitat a pu se regrouper au sein d’une structure ovalaire, bien marquée dans le paysage actuel du centre de la commune, à partir duquel rayonnent quelques itinéraires essentiels (Chemins de Paris, d’[[Elnes]]), mais aussi une extension possible de la surface agricole.<br />
<br />
=== Le Moyen-Age ({{XIe}}-{{XVe}} siècles)===<br />
* Le paysage lumbrois, tel que nous pouvons le connaître aujourd’hui, se fixe dans ses grandes lignes durant les beaux siècles du Moyen-Âge ({{Xe}}-{{XIVe}} siècles). Des générations obscures de paysans, de plus en plus nombreux, étendent la surface agricole par d’importants défrichements qui s’en prennent particulièrement aux forêts qui encadraient [[Lumbres]] vers le nord et l’ouest. Les marais de l’[[Aa]] sont également mis en valeur. L’habitat central tend à se regrouper autour de l’[[Église Saint-Sulpice de Lumbres|église]] et du [[Château de Lumbres|château]], bâtis à la limite extérieure de la structure ovalaire du Haut-Moyen-Âge. Le [[Val de Lumbres]], [[Acquembronne]], probablement [[Samettes]], représentent des habitats intercalaires, liés à la croissance démographique de l’époque.<br />
* La société lumbroise est dominée, durant les beaux siècles du Moyen-Âge, par des guerriers, unis entre eux par des liens féodo-vassaliques. Le [[Château de Lumbres|château]] suppose l’existence d’une famille noble locale, attestée par les documents d’époque. Néanmoins, cette famille semble vassale des sires de [[Seninghem]], importants dans le champ politique de l’époque. La documentation permet d’entrevoir l’existence de quelques lignages vassaux, parmi lesquels on rencontre des familles d’[[Acquembronne]] et de [[Samettes]]. Le fief de [[Lumbres]] s’inscrit dès le {{XIIIe}} siècle, au sein d’une pyramide féodale qui l’insère dans le comté d’[[Artois]], apanage royal...<br />
* Durant les beaux siècles du Moyen-Âge, [[Lumbres]] devient une paroisse qui s’inscrit dans le cadre d’une chrétienté profondément vécue. Si les origines du christianisme à [[Lumbres]] restent mal connues, la paroisse est mentionnée depuis le début du {{XIe}} siècle. Une [[Ancienne église de Lumbres|église]], construite au {{XIIe}} siècle, dans le style roman, en est le symbole et le centre... La présence de l’Église est renforcée par l’emprise de divers établissements religieux : le chapitre de [[Saint Omer]] reçoit au {{XIe}} siècle le patronage de la paroisse. Dans les derniers siècles du Moyen-Âge, les moniales d’[[Étrun]] disposaient de biens à [[Lumbres]] et semblent y avoir installé un prieuré.<br />
<br />
=== Lumbres du {{XVe}} siècle à la Révolution ===<br />
* Lumbres, aux marges de l’[[Artois]], se situe, entre le {{XVe}} et le {{XVIIe}} siècle, à proximité d’une frontière disputée : la Guerre de Cent Ans ouvre le temps des grandes guerres qui vont déchirer le pays. La prise de [[Calais]] par les Anglais en 1347 place la région proche en position délicate. Dès le {{XVe}} siècle, les rivalités entre les rois de France et les ducs de Bourgogne, dont les successeurs sont les rois d’Espagne, provoquent une situation de guerre endémique, dont l’[[Artois]] représente un enjeu capital. La localité est ravagée en 1596 et aussi sûrement pendant la guerre de Trente Ans (1635-1659). La situation s’améliore quand l’[[Artois]] réservé revient à la France en 1678, et [[Lumbres]] jouira d’une période de paix durable après la guerre de 1710.<br />
* Le cadre seigneurial reste une donnée essentielle pour les siècles de l’Ancien Régime, mais la situation féodo-seigneuriale, héritée de l’époque médiévale, paraît particulièrement complexe. Les seigneuries de [[Lumbres]] dépendent supérieurement des comtés de [[Seninghem]] et de [[Fauquembergues]]. La seigneurie principale est liée à celle d’[[Elnes]], aux mains des Du Bois, des Fiennes, enfin des Sandelin. Une autre seigneurie de [[Lumbres]] en partie apparaît dans la documentation, qu’il faut bien distinguer de celle de [[Samettes]]. De très nombreux fiefs, plus ou moins importants, apparaissent : [[Acquembronne]], [[La Viesville]], [[La Rahaude]], [[Campagne-Campagnette]], [[Hincquevaut]], [[Tencques]], [[Le Personat de Lumbres]], [[Bois du Fay]], [[La Motte]], [[Ribreux]], [[Cunchy]], etc.<br />
* Le cadre paroissial reste la seule structure stable qui peut prétendre encadrer la population dans sa totalité. [[Lumbres]] est depuis 1559 rattaché au [[doyenné de Bléquin]]. Cette paroisse est placée sous la patronage du Chapitre de [[Saint-Omer]], qui nomme à la cure et perçoit la majeure partie de la dîme du terroir. L’église, du {{XIIe}} siècle, et le cimetière, restent le centre de la vie paroissiale et la documentation permet de saisir, pour les {{XVIIe}} et {{XVIIIe}} siècles, la liste des curés et des vicaires. La grande affaire cependant est bien la construction d’un presbytère, qui sera la grande préoccupation du {{XVIIIe}} siècle.<br />
* Les Centièmes de 1569 nous livrent un état de la société lumbroise : la terre, pour pratiquement 60% du terroir, est aux mains de la Noblesse et de l’Église qui possèdent de vastes domaines mis en fermage. Une soixantaine de Lumbrois possèdent donc 40% du sol. La société paysanne, soumise dans son ensemble au poids de la rente foncière et seigneuriale, reste cependant inégalitaire. Elle est dominée par une dizaine de familles de laboureurs propriétaires ou fermiers (de la Croeuse, Marcotte, Le Vert, Capelle, Attaignant).<br />
* La croissance démographique marque déjà le {{XVIIIe}} siècle si l’on en croit les quelques chiffres que nous possédons. Lumbres a pu passer de 300 à 500 habitants sur le siècle. Cette croissance s’inscrit dans un régime démographique encore largement d’Ancien Régime : la natalité reste élevée, mais la mortalité semble reculer sur le siècle, du fait du recul des grandes crises - après celle, terrible, de 1710 -, encore que le siècle connaît encore quelques fortes mortalités. À souligner que la population pratique encore une large endogamie, au plan du mariage : sur le siècle, près de 90% des Lumbrois convolent ou dans la paroisse ou dans les paroisses limitrophes.<br />
* La société lumbroise de la fin du {{XVIIIe}} siècle nous est relativement bien connue grâce aux rôles fiscaux que sont les Vingtièmes et les Centièmes. Ce qu’il en ressort, c’est que cette société subit plus lourdement qu’en 1569 le poids de la rente foncière (droits seigneuriaux, dîmes, propriété noble , ecclésiastique et bourgeoise). Les Lumbrois ne possèdent que le tiers de leur terroir. La société locale est d’ailleurs très inégalitaire : elle est dominée par quelques riches propriétaires et fermiers dont la puissance semble s’être renforcée, tandis que le groupe des petits laboureurs-ménagers-artisans se fragilise et que mes micro-propriétaires deviennent plus nombreux sous le poids de la pression démographique. À la veille de la Révolution, la société lumbroise semble souffrir d’un grave déséquilibre.<br />
<br />
=== Du village à la ville (1789-1914) ===<br />
* [[Lumbres]] paraît connaître une révolution relativement calme. Le pouvoir des notables est assuré à la tête de la commune lors des élections de 1790, et les Lumbrois ne participent que pour une part minime dans l’acquisition des biens nationaux relativement importants mis en vente, les transferts profitant surtout à la bourgeoisie de [[Saint-Omer]]. La chrétienté lumbroise subit de plein fouet le choc des événements, et la paroisse semble manifester une certaine tiédeur, à en croire les rapports du clergé réfractaire. '''Lumbres, rattaché au canton d’[[Esquerdes]] en 1790, devient le chef-lieu d’un canton de trente-cinq communes par le fait de la réforme consulaire de l’an IX (1800)'''. L’époque napoléonienne amène pour la localité les débuts de l’industrialisation. Lumbres entame alors sa véritable révolution.<br />
* L'explosion démographique du {{XIXe}} accompagne le passage de la localité du statut de village à celui de ville. De 500 habitants vers 1800, Lumbres passe à près de 2000 habitants en 1914. La croissance, relativement modérée jusqu’en 1872 (1000 habitants), semble s’accélérer par la suite, quand '''Lumbres devient carrefour ferroviaire''' et se lance dans l’aventure de l’industrialisation. À vrai dire, le surplus démographique s’explique pour les trois quarts par un excédent naturel très net : la natalité reste le long du siècle supérieure à 30 pour 1000 tandis que la mortalité tend à baisser. Le solde migratoire n’intervient que pour un quart dans la croissance : il est particulièrement important de 1870 à 1890 et après 1900.<br />
* L'explosion démographique du {{XIXe}} accompagne le passage de la localité du statut de village à celui de ville. De 500 habitants vers 1800, passe à près de 2000 habitants en 1914. La croissance, relativement modérée jusqu’en 1872 (1000 habitants), semble s’accélérer par la suite, quand Lumbres devient carrefour ferroviaire et se lance dans l’aventure de l’industrialisation. À vrai dire, le surplus démographique s’explique pour les trois quart par un excédent naturel très net: la natalité reste le long du siècle supérieure à 30 pour 1000 tandis que la mortalité tend à baisser. Le solde migratoire n’intervient que pour un quart dans la croissance : il est particulièrement important de 1870 à 1890 et après 1900.<br />
*La croissance démographique a bien entendu provoqué une urbanisation conséquente de l’espace lumbrois. Le tissu bâti s’étend et se densifie, se restructure. Le centre semble se déplacer dès le second Empire, avec '''la construction d’une nouvelle église''' et l’aménagement de la grand place. Les rues amenant au centre ([[rue de Samettes]], [[rue d’Acquembronne]], [[rue d’Acquin]]) se remplissent de maisons, tout comme la [[route nationale]]. Après 1874, '''la construction de la gare''' provoque une extension de l’habitat dans cette direction, et déjà vers [[Elnes]] ([[rue d’Elnes]]), où siège une papeterie et le long de la voie de chemin de fer, vers la nouvelle cimenterie. Enfin, Lumbres possède deux écarts, [[Le Val]] où l’agriculture constitue l’activité reine, et [[Liauwette]], qui s’aligne le long de la route nationale.<br />
* Au {{XIXe}} siècle, Lumbres devient un noeud de communications non négligeable, pour le nord du Haut-Pays. Il hérite de la route royale réalisée vers 1770 (route royale, impériale, nationale, selon les moments) sur laquelle s’articule, après 1840, de nombreux chemins de grande communication de mieux en mieux aménagés. Mais c’est le chemin de fer qui renforce sa vocation de carrefour, quand s’ouvre '''en 1874, la voie de [[Boulogne-sur-Mer|Boulogne]] à [[Saint-Omer]]''', et '''en 1882 la voie d’intérêt local d’[[Anvin]] à [[Calais]]'''. Le quartier de la gare s’anime alors.<br />
* L’agriculture reste pendant la première partie du {{XIXe}} siècle une des activités essentielles de Lumbres. Elle est orientée vers la production de céréales, mais des progrès très nets se manifestent après 1850, avec l’amélioration de l’outillage (début de la mécanisation), la variété et la spécialisation des productions (les céréales certes, mais une place plus importante pour l’élevage), une plus large place pour la commercialisation des produits. L’essor démographique s’accompagne d’un développement obligé du commerce et des échanges. Lumbres, chef-lieu de canton, devient aussi siège d’un marché et même d’une foire, tandis que le monde de la boutique se peuple, offrant aux Lumbrois un large éventail de produits industriels et artisanaux.<br />
* La poussée industrielle est manifeste tout au long du siècle. Sous le Premier Empire, l’industrie digne de ce nom se limite à '''la brasserie''', mais '''deux papeteries sont fondées, l’une en 1826, la seconde en 1842''', participant à l’essor de la Vallée et fournissant de très nombreux emplois. L’autre grande activité, fondée en 1884, est '''la cimenterie''' qui ira en se développant avec la croissance du marché du bâtiment. Enfin, l’agro-alimentaire (brasseries, meuniers) se maintient tout au long du siècle, tandis que disparaît l’industrie textile. A la veille de 1914, apparaissent les activités liées à la seconde révolution industrielle, avec '''une usine de production électrique'''.<br />
* Les croissances industrielle et démographique ont changé en profondeur la société lumbroise : de rurale et largement paysanne qu’elle était au début du siècle, elle devient ouvrière à la veille de 1914 (60% d’ouvriers en 1911). Cette société ouvrière, largement mobile et différenciée, ne renie pas ses origines rurales, mais acquiert progressivement une conscience de classe qui se traduit à la veille de la guerre par l’apparition du syndicalisme. Les classes moyennes progressent également, par la croissance du nombre d’artisans, de commerçants et d’employés de la fonction publique. Par contre, tendent à disparaître les “mendiants”, signe d’un recul certain de la misère, mais la pauvreté caractérise cependant encore la plus large partie de la société lumbroise.<br />
* [[Lumbres]] s’éveille progressivement à la politique avec le {{XIXe}} siècle. Si, sous l’Empire et la Monarchie Censitaire (1815-1848), la politique est le fait de quelques notables, le suffrage universel, dès 1848, donne la parole à l’ensemble des Lumbrois. Ceux-ci se révèlent majoritairement bonapartistes, mais savent éventuellement nuancer leur vote. L'idée républicaine et démocratique fait rapidement des progrès. Les Lumbrois votent d’ailleurs à gauche dès le début des années quatre-vingt, mais jusqu’en 1914, l’opinion est très divisée, s’organisant en deux grandes tendances qui se partagent le pouvoir. Aux maires républicains, [[Macaux]] et [[Bronquart]], répondent les maires conservateurs Decroix et De Chambure. Mais il n’en reste pas moins qu’à la veille de la guerre, [[Lumbres]] est devenue une cité ardemment républicaine.<br />
* Avec le Concordat de 1802, renaît la vie paroissiale. Le chef-lieu de canton est aussi doyenné et les prêtres qui se succèdent à sa tête recevront à maintes reprises les honneurs ecclésiastiques (titre de chanoines). Leurs préoccupations sont d’affirmer une vie chrétienne, de restaurer un paysage religieux, dont le plus grand moment sera '''la construction d’une nouvelle église, en style néogothique''', aux plus belles heures du triomphalisme catholique du Second Empire, de satisfaire aux nouvelles formes de piété (culte marial), de lutter difficilement contre la sécularisation de la société, promue par la République, par la fondation d’une école libre. La chrétienté lumbroise de 1914, pour vivace qu’elle peut encore paraître, n’en est pas moins atteinte dans ses fondements.<br />
* La vie culturelle se développe avec le siècle. Elle est favorisée tout d’abord par le développement de l’école, qui apparaît de plus en plus comme un des vecteurs du progrès. Lumbres est doté, au-delà de ses écoles primaires, d’un enseignement secondaire dès avant 1914. La vie culturelle, ce sont aussi quelques associations à caractère populaire, comme la création d’une harmonie, à la fin du {{XIXe}} siècle. Enfin, le {{XIXe}} siècle est le siècle de l’histoire et des sciences. La commune devient, avec le Docteur [[Georges Pontier]], un des hauts lieux de la préhistoire du [[Pas-de-Calais]]. L’histoire de la commune est dès lors mieux connue grâce à l’abbé [[Auguste Collet]], curé de [[Wavrans-sur-l'Aa]] qui s’est intéressé principalement à l’histoire du Moyen-Âge, de l’Ancien Régime et de la période révolutionnaire.<br />
* Le [[Lumbres]] de l’avant-guerre est profondément renouvelé : c’est celui d’une cité en expansion, ce qui se traduit par la variété de ses équipements, mais aussi par l’importance de la surface bâtie. L’habitat s’est également profondément modernisé - du moins, à l’aune de l’époque. La brique et la tuile sont de plus en plus présentes, remplaçant le chaume et le torchis. Enfin, un véritable souci d’urbanisme est manifesté à travers les édifices publics.<br />
<br />
=== Guerres et crises (1914-1945) ===<br />
*La guerre 1914-1918 frappe au cœur la population lumbroise. Les hommes jeunes sont mobilisés en août 1914 ; les circonstances de la bataille placent [[Lumbres]], dès septembre, dans la zone des armées, et plus particulièrement des armées britanniques dont la présence se renforce de mois en mois. La population, au fil des années, s’enfonce dans la guerre totale : l’économie, les esprits sont mobilisés, avant qu’on instaure à compter de 1916 des réglementations plus strictes. Avec 1918, la guerre se rapproche et les Britanniques installent un centre d’évacuation et un hôpital. Le bilan de la guerre est atroce: plus de soixante Lumbrois sont tombés au Champ d’Honneur, perte qui explique le désarroi psychologique de la société au lendemain du conflit.<br />
<br />
*Après la guerre 1914-1918, la croissance démographique se poursuit sans problème, à peine ralentie par les effets néfastes du conflit. La population gagne sept cents habitants de 1911 à 1936 et atteint à la veille de la Seconde Guerre mondiale 2500 habitants. La commune se révèle relativement attractive.<br />
<br />
*Les grandes tendances de l’évolution économique du {{XIXe}} siècle se renforcent entre les deux guerres. Lumbres reste une ville industrielle, dominée par la papeterie et la cimenterie. Les activités de service s’étoffent cependant: la localité joue pleinement sa fonction de carrefour ferroviaire, et l’artisanat et le commerce progressent notablement. Le marché prend de plus en plus d’importance; le commerce se diversifie davantage et pointent de nouvelles activités à caractère plus culturel (spectacles). Enfin, le rôle de chef-lieu de canton permet l’existence d’une fonction publique digne de ce nom et de quelques professions libérales.<br />
<br />
*[[Lumbres]] est dès lors une cité ouvrière en voie d’accomplissement. Les progrès du syndicalisme sont nets, notamment dans la papeterie qui connaît ses premières grandes grèves, parfois assez dures, couronnées de plus ou moins de succès. L’émergence de ce sentiment de classe a certainement favorisé le progrès du socialisme dans la commune, conforté peut-être par la croissance du petit monde employés, liée à la diversification des activités économiques. Les classes moyennes sont relativement diversifiés et leur poids numérique augmente.. Elles sont liées au développement des activités des services, tant publics que privés. Mais les notables (industriels, professions juridiques) jouent encore un rôle important dans la société, tant au plan économique, bien sûr, que politique.<br />
<br />
*L'Entre-deux-Guerres se caractérise, à [[Lumbres]], par la progression constante du socialisme, qui s’affirme nettement à la veille de la guerre. Le désarroi psychologique de l’opinion aux lendemains de la Grande Guerre se traduit par de une incertitude politique indéniable. La municipalité républicaine de 1919 passe à droite en 1925 ([[Canonne]], maire). Cependant, des reclassements sont déjà en cours, marquée par une radicalisation certaine, liée en grande partie par l’émergence d’un parti socialiste (SFIO), particulièrement actif dans la commune et qui triomphe généralement aux élections législatives dès 1928. Cependant, il faut attendre 1935 pour que la SFIO gagne la mairie, succès confortée en 1937 par les élections du maire Leriche et de [[Bernard Chochoy]] aux départementales (conseil d’arrondissement et conseil général)<br />
<br />
*La chrétienté lumbroise, dominée par le doyen Lavoisier, est toujours présente dans les années vingt et trente. Elle semble cependant sur la défensive, devant la radicalisation, à gauche, de l’opinion lumbroise, mais elle n’hésite pas à intervenir dans le débat politique. L’école républicaine poursuit sur sa lancée, et le niveau scolaire de la population lumbroise s’accroît. La vie associative s’enrichit de nouvelles créations, surtout sportives (pêche à la ligne, colombophilie, football, tir à l’arc) et commémoratives (Anciens Combattants).. [[Auguste Collet|L’abbé Collet]] et le Docteur [[Georges Pontier]] poursuivent leurs travaux historiques (découverte de la "Vénus" de Lumbres, auxquels s’associent éventuellement l’abbé [[Delamotte]] (la [[Chapelle d’Acquembronne]],) et [[Marie-Louise Labitte]].<br />
<br />
*La Seconde Guerre mondiale sera beaucoup plus dure pour la population lumbroise que la précédente. L’invasion est marquée, dans la localité, par les combats du 22 mai, qui ouvrent une longue période d’occupation. La présence allemande est pendant plus de quatre années, relativement lourde (dépôt de la Kriegsmarine, cantonnements chez l’habitant) et suscite réquisitions de toutes sortes (production économique, main d’oeuvre, etc..)...Le régime de Vichy impose également sa marque, notamment en 1941, quand il destitue la municipalité socialiste de Jules Leriche et le conseiller général, [[Bernard CHOCHOY]]. Enfin, [[Lumbres]] subit pendant l’été 1944 quelques bombardements, notamment celui du 8 août et du {{1er}} septembre.<br />
<br />
*Face aux rigueurs de l’Occupation, la population lumbroise réagit précocement. Dès l’été 1940, une véritable résistance réflexe émerge (petits sabotages, aide aux soldats alliés). Un groupe de résistance, animé par Me [[François Havet]], s’organise en 1941 : il s’affilie bientôt au réseau Pat O’leary, puis au réseau Cohors-Asturies et au mouvement O.C.M., diversifiant ainsi ses activités. Il subit cependant les effets d’une répression de plus en plus active et est décimé fin 1943. La Résistance, reconstruite au printemps de 1944, accompagne la libération du pays, pendant l’été chaud et les combats de septembre 1944, quand s’approche l’armée canadienne. La Résistance triomphante restaure dans sa légalité la municipalité élue en 1935 et qui avait été écartée par le régime de Vichy.<br />
<br />
=== Lumbres depuis 1945 ===<br />
*Le [[Lumbres]] de l'après-guerre est marqué de la forte empreinte de [[Bernard Chochoy]] (1908-1981). Conseiller général dès 1937, parlementaire depuis 1946, ministre en 1956, il est avant tout le maire de [[Lumbres]] de 1947 quand il succède à [[Jules Leriche]] à sa mort. Son action au niveau local fut considérable : elle a contribué au développement de la ville de [[Lumbres]]. Une politique ambitieuse de logements a été menée qui explique la croissance démographique de la cité entre 1945 et 1982 : la ville passe de 2600 à 4100 habitants.<br />
<br />
*Le souci de pourvoir aux équipements collectifs élémentaires est constant (adduction d'eau, viabilisation, etc..). Des écoles ont été agrandies et l'enseignement secondaire a été développé : le cours complémentaire est devenu CES et l'enseignement technique apparaît comme une priorité. L'action sociale a également été importante: soutien aux associations locales, intérêt pour le développement du sport, sollicitude envers les personnes âgées ([[Lumbres]] devient un modèle du genre). Sous [[Bernard Chochoy]], [[Lumbres]] confirme sa situation de bastion socialiste à travers toutes les élections de la période, même dans les scrutins délicats pour la gauche, notamment au début de la {{Ve}} République. Le temps de [[Bernard Chochoy]] est aussi celui des Trente Glorieuses. Sans doute le chemin de fer disparaît-il dans les années cinquante, mais l'industrie demeure et règne, autour de sa cimenterie, de ses papeteries et de ses entreprises artisanales qui profitent de l'essor démographique pour s'implanter et se développer. Ces activités permettent le maintien d'une société ouvrière majoritaire, au moins jusque dans les années soixante.<br />
<br />
*Après 1980, [[Lumbres]] est entré dans une période de fortes mutations. La ville n'a subi que partiellement les effets de la désindustrialisation. Les grosses entreprises (SICAL, [[Ciments d'Origny]]) ont connu de puissantes mutations. L'artisanat reste actif, mais ce qui marque essentiellement, ici comme ailleurs, c'est la poussée des services. Le tourisme devient aussi facteur à part entière du développement économique (fleurissement intelligent de la commune, chemin de fer touristique, etc...). L'intégration dans la région s'améliore grâce à la proximité de l'[[Autoroute A26|autoroute A 26]] et l'aménagement de la [[Route nationale 42|Nationale 42]]. Enfin, [[Lumbres]], fier de son originalité, s'insère davantage dans des structures locales d'aménagement et de développement ([[Haut-Pays d'Artois]] de 1971 à 1985, Pays de l'Audomarois encore et toujours en devenir, sans oublier la Communauté de Communes).<br />
<br />
*Cette évolution s'est accompagnée de fortes mutations sociales. Sans doute, la précarité a-t-elle augmenté, mais l'essentiel reste la tertiarisation de la société (croissance des classes moyennes) et le poids de plus en plus important des migrants-alternants. Ce changement n'a pas empêché le développement et la diversification d'une vie associative (46 associations), ouverte à des préoccupation nouvelles (sports nouveaux, écologie, culture, défense du patrimoine, tourisme, loisirs, etc...), fondement de la sociabilité et de la fierté lumbroises. Mais la tradition ouvrière reste ici fondamentale, si bien que l'héritage de [[Bernard Chochoy]] a été préservé. Les municipalités s'inspirent toujours de son exemple, notamment en matière de politique sociale, de logement et d'aménagement. Le bastion socialiste, en dépit des vicissitudes des années quatre-vingt-dix ; s'est maintenu dans toute sa puissance, comme le révèle la carrière de [[Jean-Claude Leroy]].<br />
<br />
== Patrimoine ==<br />
<br />
=== Lieux et monuments ===<br />
<br />
Liste des lieux remarquables<br />
<br />
=== Habitat ===<br />
<br />
Mottes castrales, châteaux, manoirs, maisons, ...<br />
<br />
=== Patrimoine religieux ===<br />
<br />
Églises, presbytère, chapelles, niches, calvaires, oratoires, ...<br />
<br />
=== Patrimoine éducatif ===<br />
<br />
Écoles, collèges, lycées, universités, instituts de formation, universités populaires, ...<br />
<br />
=== Patrimoine économique ===<br />
<br />
Moulins, gares, forges, brasseries, ...<br />
<br />
=== Patrimoine ethnographique ===<br />
<br />
Coutumes et traditions : pratiques locales, costumes, musique, sports, gastronomie, folklore, fêtes traditionnelles, ...<br />
<br />
===Patrimoine commémoratif===<br />
* Le [[Monument aux morts de Lumbres|monument aux morts]]<br />
*''[[Lumbres Communal Cemetery]]'' (carré militaire britannique)<br />
<br />
== Économie ==<br />
<br />
Données actuelles<br />
<br />
== Infrastructures et équipements ==<br />
<br />
Collectivités publiques et services : écoles, postes, piscines, bibliothèques, centres sportifs, ...<br />
<br />
== Vie quotidienne ==<br />
===Associations d'hier et d'aujourd'hui===<br />
*[[Association lyre et harmonie de Lumbres]] (1945)<br />
*[[Association amicale laïque des anciens élèves et groupe artistique Lumbrois]] (1945)<br />
<br />
== Des hommes et des femmes ==<br />
<br />
=== Démographie ===<br />
{{Démographie<br />
| 1793=484 | 1800=510 | 1806=533 | 1821=685 | 1831=802 | 1836=863 | 1841=908 | 1846=928 | 1851=941 | 1856=918 | 1861=921 | 1866=928 | 1872=967 | 1876=1 036 | 1881=1 139 | 1886=1 374 | 1891=1 349 | 1896=1 382 | 1901=1 428 | 1906=1 568 | 1911=1 833 | 1921=2 031 | 1926=2 223 | 1931=2 395 | 1936=2 552 | 1946=2 646 | 1954=2 686 | 1962=3 207 | 1968=3 599 | 1975=3 803 | 1982=4 107 | 1990=3 944 | 1999=3 873 |2006= 3744<br />
}}<br />
<br />
=== Personnes ===<br />
<br />
Maires, curés, instituteurs, officiers, décorés, personnalités, seigneurs, ...<br />
<br />
==== Les maires ====<br />
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs<ref>http://lumbres.histoirehautpays.com/maires_de_lumbres.htm</ref>}}<br />
{{Élu actuel|Début=mars 2008 |Identité=[[Joëlle Delrue]] |Parti={{PS}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= mars 2001 |Fin= mars 2008 |Identité=[[Jean-Pierre Decobert]]|Parti={{PS}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 20 mars 1989 |Fin=mars 2001 |Identité=[[Jean-Claude Leroy]]|Parti={{PS}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1981 |Fin=mars 1989|Identité=[[Jean-Claude Quenon]]|Parti={{PS}}|Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1947 |Fin=1981 |Identité=[[Bernard Chochoy]]|Parti={{PS}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1944 |Fin= 1947|Identité=[[Jules Leriche]]|Parti= Radical |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1941 |Fin= 1944|Identité=[[Auguste Avot]]|Parti= Pétainiste|Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1935 |Fin= 1941|Identité=[[Jules Leriche]]|Parti= Radical|Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1925 |Fin= 1935|Identité=[[Jean Canonne]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1922 |Fin= 1925|Identité=[[Oscar Neveu]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1920 |Fin= 1922|Identité=[[Georges Husson]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1919 |Fin= 1920|Identité=[[Jean-Baptiste Picquet]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1906 |Fin= 1919|Identité=[[Henri Broncquart]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1900 |Fin= 1906|Identité=[[Édouard de Chambure]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1892 |Fin= 1900|Identité=[[Henri Broncquart]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1888 |Fin= 1892|Identité=[[Louis Rougier]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1884 |Fin= 1888|Identité=[[Augustin Joseph Decroix]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1878 |Fin= 1884|Identité=[[Jean-Baptiste Macaux]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1865 |Fin= 1878|Identité=[[Augustin Joseph Decroix]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1855 |Fin= 1865|Identité=[[Paul de France de Hélican]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1846 |Fin= 1855|Identité=[[Norbert Deherly]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1837 |Fin= 1846|Identité=[[Louis Marie Cocquerel]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1836 |Fin= 1837|Identité=[[Jules Marteau]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1835 |Fin= 1836|Identité=[[Pierre Cadart]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1831 |Fin= 1835|Identité=[[Jacques Courbot]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1830 |Fin= 1831|Identité=Charles Louis Blot Bellanger|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1826 |Fin= 1830|Identité=[[Charles Fasquelle]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1826 |Fin= 1826|Identité=[[Charles André Quéval]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1819 |Fin= 1826|Identité=[[Pierre Joseph Dupont]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1816 |Fin= 1819|Identité=[[Pierre Courbois]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1810 |Fin= 1816|Identité=[[Jean-Baptiste Zunequin]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1809 |Fin= 1810|Identité=[[Liévin Zunequin]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1800 |Fin= 1809|Identité=[[Charles Joseph Fasquelle]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1799 |Fin= 1799|Identité=[[Sulpice Quéval]]|Parti= |Qualité=Agent municipal }}<br />
{{Élu |Début= 1799 |Fin= 1799|Identité=[[Pierre Lardeur]]|Parti= |Qualité=Agent municipal }}<br />
{{Élu |Début= 1797 |Fin= 1799|Identité=[[Martin Zunequin]]|Parti= |Qualité=Agent municipal }}<br />
{{Élu |Début= 1795 |Fin= 1797|Identité=[[Clément Dausque]]|Parti= |Qualité=Agent municipal }}<br />
{{Élu |Début= 1792 |Fin= 1795|Identité=[[Charles Joseph Fasquelle]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1790 |Fin= 1792|Identité=[[Philippe Henuyer]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{ÉluDonnées}}<br />
{{ÉluFin}}<br />
<br />
==== Les religieux ====<br />
<br />
Liste<ref>[[René Lesage]], [[Éléonore Massez]], [[Gilles Pouchain]], [[Philippe Queste]], [[Pascal Tillier]], ''Histoire de Lumbres et des Lumbrois, Tome {{I}}, Des origines à 1789 : le temps du village'', Études et documents {{n°}} 22, {{CHHP}}, avril 1999.</ref><br />
<br />
*1675 - 1685 : [[Etienne Demarest]]<br />
*1685 - 1687 : [[Philippe Duval]]<br />
*1687 - 1692 : Dalque<br />
*1692 - 1699 : [[Laurent François Caron]]<br />
*1699 - 1704 : [[Eustache Cocquempot]]<br />
*1704 - 1707 : [[Jean Antoine Saison]]<br />
*1707 - 1709 : [[Florent Barbaut]]<br />
*1709 - 1718 : [[Jean Dusaultoir]]<br />
*1718 - 1730 : [[Robert François Duval]]<br />
*1730 - 1735 : Decroix<br />
*1735 - 1737 : [[Jacques Mathieu Herman]]<br />
*1737 - 1742 : [[Antoine François Bascourt]]<br />
*1742 - 1744 : [[Jean Baptiste Genel]]<br />
*1744 - 1748 : [[Jean Baptiste Dusausoy]]<br />
*1748 - 1750 : [[Jacques Brisset]]<br />
*1750 - 1752 : Roussel<br />
*1752 - 1768 : [[Jean Pierre Lambriquet]]<br />
*1768 - 1783 : [[Nicolas François Augustin Fournier]]<br />
*1783 - 1788 : [[François Joseph Hennuyer]]<br />
*1788 - 1791 : [[Philippe Joseph Cadart]]<br />
<br />
== Notes et liens ==<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*Goidin, ''Note sur la construction d'une usine de ciment Portland à Lumbres'', Saint-Omer : Impr. d'Homont, 1883, 4 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Le presbytère de Lumbres (1722-1752)'', extrait du bulletin historique de la Société des antiquaires de la Morinie, 181e et 182e, Saint-Omer : H. d'Homont, 1897, 36 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Notice sur deux cimetières de l'époque franque découverts à Cormettes et Lumbres'', Calais : Impr. des Orphelins, 1901, 77 pages.<br />
*[[]]Georges Delamotte, ''La chapelle castrale d'Acquembronne en Lumbres'' (extrait des mémoires de la commission départementale des Monuments historiques du Pas-de-Calais), Arras : Repessé, Cassel et Cie, 1909, 6 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Un atelier néolithique à Lumbres'', Boulogne-sur-Mer : Impr. G. Hamain, 1910, 13 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Les origines préhistoriques de Elnes, Lumbres et Wavrans-sur-l'Aa'', Boulogne-sur-Mer : Impr. G. Hamain, 1911, 19 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Elnes, Lumbres et Wavrans-sur-l'Aa à l'époque féodale'', Boulogne-sur-Mer : Impr. G. Hamain, 1912, 30 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Hache polie en silex trouvée à Lumbres'', Boulogne-sur-Mer : Impr. G. Hamain, 1912, 13 pages.<br />
*G. Pontier, ''Étude sur le mammouth de l'Aa'' (extrait du Bulletin de la Société préhistorique française, séance du 27 nov. 1913), Le Mans : impr. Masmayer, 19136, 26 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Histoire de Lumbres, Elnes et Wavrans-sur-l'Aa'', Boulogne-sur-Mer : impr. Debusschère-Battez, 1923, 84 pages.<br />
*[[Jean-Pierre Roger]], « Statistique des moulins de 1809 : cantons de Fauquembergues et de Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', n °8, 1975.<br />
*[[René Delahaye]], [[Jean-Luc Hochart]], [[Paul Thomas]], « Galeries souterraines dans le canton de Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'' tome {{II}} ; n° 16, pages 307-310.<br />
*[[René Lesage]], [[Jacques Tricot]], « À propos de l'historique d'Élie Hanne et documents relatifs à l'enseignement primaire dans la région de Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'' tome {{II}} ; n° 16, 1978, pages 345-350.<br />
*[[Roland Dussaussoy]], « Lois usuelles et usages locaux en 1855 et 1955 dans les cantons de Lumbres et Fauquembergues », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{III}} ; n° 19, 1980, pages 161-164.<br />
*[[Fernand Lhermitte]], « Contribution à l'histoire de la Résistance dans le Haut-Pays : historique du secteur OCM/BOA de Lumbres, 1940-1944 », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{III}} ; n° 19, 1980, pages 170-174, 189.<br />
*[[Roland Dussaussoy]], « Benoît et Ernest Hansse, menuisiers à Lumbres (1905-1908) », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{IV}} ; n° 21, 1981, pages 56-59.<br />
*[[Raymond Dufay]], « Prise d'otages à Lumbres le 2 août 1940 », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{VII}} ; n° 30, 1985, pages 235-237.<br />
*[[Claude Cocquempot]], « Le massacre du 4 septembre 1944 à Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{VII}} ; n° 31-32, 1986, pages 304-305.<br />
*[[Raymond Dufay]], [[René Lesage]], ''La Résistance à Lumbres et dans son canton (mai 1940-septembre 1944)'', Comité d'histoire du Haut-Pays. Études et documents n° 5, 1991, 60 pages.<br />
*[[Ludovic Boutin]], « La vente des biens nationaux à Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{XII}}. N° 49/50, 1995, pages 56-66.<br />
*[[Ludovic Boutin]], « Quelques documents concernant Lumbres au {{XIXe}} siècle », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', n° 55-56, 1998, pages 292-194.<br />
*[[René Lesage]], [[Éléonore Massez]], [[Gilles Pouchain]], [[Philippe Queste]], [[Pascal Tillier]], ''Histoire de Lumbres et des Lumbrois, Tome {{I}}, Des origines à 1789 : le temps du village'', Études et documents {{n°}} 22, {{CHHP}}, avril 1999.<br />
*[[René Lesage]], ''Les soldats de Lumbres dans la Grande Guerre. Parcours de combattants'', Fauquembergues : Comité d’histoire du Haut-Pays, 2010, 126 pages.<br />
<br />
=== Liens internes ===<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* [http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/resume.asp?codgeo=62534 Fiche de l'Insee]<br />
=== Notes ===<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Commune du Pas-de-Calais]]<br />
<br />
{{Références}}</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Lumbres&diff=95966Lumbres2013-02-02T14:56:05Z<p>Rlesage : /* Les maires */</p>
<hr />
<div>{{Commune <br />
| arrt = de Saint-Omer<br />
| canton = de Lumbres<br />
| insee = 62534<br />
| codepostal= 62380<br />
| pop = 3720<br />
| intercom = {{CC}} du Pays de Lumbres<br />
| km² = 9,9<br />
| dens = 375,8<br />
| siteweb = [http://www.villedelumbres.fr Site officiel]<br />
}}<br />
<br />
== Territoire ==<br />
<br />
caractéristiques générales, limites, hameaux, ...<br />
<br />
=== Toponymie ===<br />
*Le [[Bois d'Acquembronne]]<br />
*Le [[Bois du Bac]]<br />
*Le [[Bois de Labye]]<br />
*Le [[Bois de Samettes]]<br />
*Le [[Bois de Senesart]]<br />
<br />
=== Géographie ===<br />
* Cours d'eau traversant la commune : le [[Rivière le Bléquin|Bléquin]].<br />
<br />
== Histoire ==<br />
=== Les origines de Lumbres, jusqu'à l'an mil ===<br />
<br />
* Les recherches menées depuis la fin du {{XIXe}} siècle par trois générations de préhistoriens ([[Auguste Collet]], [[Georges Pontier]], [[Dom Prévost]], Jacques Lefebvre) ont démontré que la [[Vallée de l’Aa]] et la région de [[Lumbres]] ont connu une présence humaine depuis les temps les plus lointains du paléolithique, époque des chasseurs nomades. Le paléolithique ancien (Acheuléen ancien, autrefois Abbevillien) a livré des traces à [[Elnes]]. L’Acheuléen moyen et final offre de nombreux sites. Pendant la dernière glaciation, le Nord de la France est livré à la ''toundra'' parcourue de temps à autres par des chasseurs de rennes et de mammouths : quelques sites ont été également découverts dont le plus célèbre est celui d’[[Hallines]].<br />
* C’est avec l’époque néolithique que l’on perçoit les premières traces d’occupation durable et de mise en valeur à [[Lumbres]]. Le [[Site néolithique de la Montagne à Lumbres|site de la Montagne]] a été occupé une première fois vers 3500 avt J.-C. par des chasseurs-éleveurs, exploitant éventuellement une carrière de silex. Ils utilisent de la céramique et sont tributaires de quelques courants d’échange avec la vallée de la Haute-Lys et même le littoral. Le site est de nouveau occupé quelques siècles plus tard. Des fouilles ont livré un cimetière autour d’un monument bien énigmatique. Divers lieux de [[Lumbres]], comme [[l’Estillard]], ont également fourni du matériel néolithique, ce qui semble traduire un espace relativement bien occupé.<br />
* La période protohistorique (Âge du bronze : 1800-700 avt J.-C. et Âge du fer : 700-0 avt J.-C.) n’a livré que peu d’éléments. Les observations menées lors des travaux de la rocade ont permis de déceler quelques tessons datant probablement de l’Âge du bronze. À la fin du {{Ier}} millénaire avt J.-C., l’ouest de l’actuel département du [[Pas-de-Calais]] est occupé par un peuple gaulois, les [[Morins]], et quelques noms de lieux, dont probablement [[Lumbres]], datent de cette époque. On peut peut-être rattacher à ces [[Morins]] la découverte étrange de crânes de [[la Brudagne]] et plus sûrement trois statères d’or datés de la fin du {{Ier}} siècle avt J.-C..<br />
* À l’époque gallo-romaine ({{Ier}}-{{IVe}} siècles), le site de [[Lumbres]] est occupé durablement. On peut supposer que le territoire est organisé dans le cadre d’un cadastre régulier, dans lequel se place un habitat plutôt dispersé dont le plus important se situe au niveau de [[la Brudagne]]. Les communications sont facilitées par un réseau viaire secondaire, aligné sur la cadastration et relié fort probablement au réseau de voies romaines, dont la plus proche, [[la Leulène]], traverse l’[[Aa]] au gué d’[[Esquerdes]]. La découverte de monnaies, de céramique, d’objets en bronze, atteste l’importance à la fois de courants d’échanges et d’une romanisation certaine... Le nom de Laurentia qui fut aussi celui de [[Lumbres]] peut dater de cette période.<br />
* Pendant le Haut-Moyen-Âge ({{IVe}}-{{Xe}} siècles), la [[Morinie]] connaît le poids des invasions et une germanisation certaine de sa population. À [[Lumbres]] même, l’occupation humaine perdure, peut-être dans les mêmes espaces comme l’attestent, d’une part la présence d’un cimetière mérovingien, d’autre part le maintien d’un espace agraire fondé sur la cadastration antique. Quelques innovations semblent cependant marquer la fin de la période, à l’époque carolingienne. L’habitat a pu se regrouper au sein d’une structure ovalaire, bien marquée dans le paysage actuel du centre de la commune, à partir duquel rayonnent quelques itinéraires essentiels (Chemins de Paris, d’[[Elnes]]), mais aussi une extension possible de la surface agricole.<br />
<br />
=== Le Moyen-Age ({{XIe}}-{{XVe}} siècles)===<br />
* Le paysage lumbrois, tel que nous pouvons le connaître aujourd’hui, se fixe dans ses grandes lignes durant les beaux siècles du Moyen-Âge ({{Xe}}-{{XIVe}} siècles). Des générations obscures de paysans, de plus en plus nombreux, étendent la surface agricole par d’importants défrichements qui s’en prennent particulièrement aux forêts qui encadraient [[Lumbres]] vers le nord et l’ouest. Les marais de l’[[Aa]] sont également mis en valeur. L’habitat central tend à se regrouper autour de l’[[Église Saint-Sulpice de Lumbres|église]] et du [[Château de Lumbres|château]], bâtis à la limite extérieure de la structure ovalaire du Haut-Moyen-Âge. Le [[Val de Lumbres]], [[Acquembronne]], probablement [[Samettes]], représentent des habitats intercalaires, liés à la croissance démographique de l’époque.<br />
* La société lumbroise est dominée, durant les beaux siècles du Moyen-Âge, par des guerriers, unis entre eux par des liens féodo-vassaliques. Le [[Château de Lumbres|château]] suppose l’existence d’une famille noble locale, attestée par les documents d’époque. Néanmoins, cette famille semble vassale des sires de [[Seninghem]], importants dans le champ politique de l’époque. La documentation permet d’entrevoir l’existence de quelques lignages vassaux, parmi lesquels on rencontre des familles d’[[Acquembronne]] et de [[Samettes]]. Le fief de [[Lumbres]] s’inscrit dès le {{XIIIe}} siècle, au sein d’une pyramide féodale qui l’insère dans le comté d’[[Artois]], apanage royal...<br />
* Durant les beaux siècles du Moyen-Âge, [[Lumbres]] devient une paroisse qui s’inscrit dans le cadre d’une chrétienté profondément vécue. Si les origines du christianisme à [[Lumbres]] restent mal connues, la paroisse est mentionnée depuis le début du {{XIe}} siècle. Une [[Ancienne église de Lumbres|église]], construite au {{XIIe}} siècle, dans le style roman, en est le symbole et le centre... La présence de l’Église est renforcée par l’emprise de divers établissements religieux : le chapitre de [[Saint Omer]] reçoit au {{XIe}} siècle le patronage de la paroisse. Dans les derniers siècles du Moyen-Âge, les moniales d’[[Étrun]] disposaient de biens à [[Lumbres]] et semblent y avoir installé un prieuré.<br />
<br />
=== Lumbres du {{XVe}} siècle à la Révolution ===<br />
* Lumbres, aux marges de l’[[Artois]], se situe, entre le {{XVe}} et le {{XVIIe}} siècle, à proximité d’une frontière disputée : la Guerre de Cent Ans ouvre le temps des grandes guerres qui vont déchirer le pays. La prise de [[Calais]] par les Anglais en 1347 place la région proche en position délicate. Dès le {{XVe}} siècle, les rivalités entre les rois de France et les ducs de Bourgogne, dont les successeurs sont les rois d’Espagne, provoquent une situation de guerre endémique, dont l’[[Artois]] représente un enjeu capital. La localité est ravagée en 1596 et aussi sûrement pendant la guerre de Trente Ans (1635-1659). La situation s’améliore quand l’[[Artois]] réservé revient à la France en 1678, et [[Lumbres]] jouira d’une période de paix durable après la guerre de 1710.<br />
* Le cadre seigneurial reste une donnée essentielle pour les siècles de l’Ancien Régime, mais la situation féodo-seigneuriale, héritée de l’époque médiévale, paraît particulièrement complexe. Les seigneuries de [[Lumbres]] dépendent supérieurement des comtés de [[Seninghem]] et de [[Fauquembergues]]. La seigneurie principale est liée à celle d’[[Elnes]], aux mains des Du Bois, des Fiennes, enfin des Sandelin. Une autre seigneurie de [[Lumbres]] en partie apparaît dans la documentation, qu’il faut bien distinguer de celle de [[Samettes]]. De très nombreux fiefs, plus ou moins importants, apparaissent : [[Acquembronne]], [[La Viesville]], [[La Rahaude]], [[Campagne-Campagnette]], [[Hincquevaut]], [[Tencques]], [[Le Personat de Lumbres]], [[Bois du Fay]], [[La Motte]], [[Ribreux]], [[Cunchy]], etc.<br />
* Le cadre paroissial reste la seule structure stable qui peut prétendre encadrer la population dans sa totalité. [[Lumbres]] est depuis 1559 rattaché au [[doyenné de Bléquin]]. Cette paroisse est placée sous la patronage du Chapitre de [[Saint-Omer]], qui nomme à la cure et perçoit la majeure partie de la dîme du terroir. L’église, du {{XIIe}} siècle, et le cimetière, restent le centre de la vie paroissiale et la documentation permet de saisir, pour les {{XVIIe}} et {{XVIIIe}} siècles, la liste des curés et des vicaires. La grande affaire cependant est bien la construction d’un presbytère, qui sera la grande préoccupation du {{XVIIIe}} siècle.<br />
* Les Centièmes de 1569 nous livrent un état de la société lumbroise : la terre, pour pratiquement 60% du terroir, est aux mains de la Noblesse et de l’Église qui possèdent de vastes domaines mis en fermage. Une soixantaine de Lumbrois possèdent donc 40% du sol. La société paysanne, soumise dans son ensemble au poids de la rente foncière et seigneuriale, reste cependant inégalitaire. Elle est dominée par une dizaine de familles de laboureurs propriétaires ou fermiers (de la Croeuse, Marcotte, Le Vert, Capelle, Attaignant).<br />
* La croissance démographique marque déjà le {{XVIIIe}} siècle si l’on en croit les quelques chiffres que nous possédons. Lumbres a pu passer de 300 à 500 habitants sur le siècle. Cette croissance s’inscrit dans un régime démographique encore largement d’Ancien Régime : la natalité reste élevée, mais la mortalité semble reculer sur le siècle, du fait du recul des grandes crises - après celle, terrible, de 1710 -, encore que le siècle connaît encore quelques fortes mortalités. À souligner que la population pratique encore une large endogamie, au plan du mariage : sur le siècle, près de 90% des Lumbrois convolent ou dans la paroisse ou dans les paroisses limitrophes.<br />
* La société lumbroise de la fin du {{XVIIIe}} siècle nous est relativement bien connue grâce aux rôles fiscaux que sont les Vingtièmes et les Centièmes. Ce qu’il en ressort, c’est que cette société subit plus lourdement qu’en 1569 le poids de la rente foncière (droits seigneuriaux, dîmes, propriété noble , ecclésiastique et bourgeoise). Les Lumbrois ne possèdent que le tiers de leur terroir. La société locale est d’ailleurs très inégalitaire : elle est dominée par quelques riches propriétaires et fermiers dont la puissance semble s’être renforcée, tandis que le groupe des petits laboureurs-ménagers-artisans se fragilise et que mes micro-propriétaires deviennent plus nombreux sous le poids de la pression démographique. À la veille de la Révolution, la société lumbroise semble souffrir d’un grave déséquilibre.<br />
<br />
=== Du village à la ville (1789-1914) ===<br />
* [[Lumbres]] paraît connaître une révolution relativement calme. Le pouvoir des notables est assuré à la tête de la commune lors des élections de 1790, et les Lumbrois ne participent que pour une part minime dans l’acquisition des biens nationaux relativement importants mis en vente, les transferts profitant surtout à la bourgeoisie de [[Saint-Omer]]. La chrétienté lumbroise subit de plein fouet le choc des événements, et la paroisse semble manifester une certaine tiédeur, à en croire les rapports du clergé réfractaire. '''Lumbres, rattaché au canton d’[[Esquerdes]] en 1790, devient le chef-lieu d’un canton de trente-cinq communes par le fait de la réforme consulaire de l’an IX (1800)'''. L’époque napoléonienne amène pour la localité les débuts de l’industrialisation. Lumbres entame alors sa véritable révolution.<br />
* L'explosion démographique du {{XIXe}} accompagne le passage de la localité du statut de village à celui de ville. De 500 habitants vers 1800, Lumbres passe à près de 2000 habitants en 1914. La croissance, relativement modérée jusqu’en 1872 (1000 habitants), semble s’accélérer par la suite, quand '''Lumbres devient carrefour ferroviaire''' et se lance dans l’aventure de l’industrialisation. À vrai dire, le surplus démographique s’explique pour les trois quarts par un excédent naturel très net : la natalité reste le long du siècle supérieure à 30 pour 1000 tandis que la mortalité tend à baisser. Le solde migratoire n’intervient que pour un quart dans la croissance : il est particulièrement important de 1870 à 1890 et après 1900.<br />
* L'explosion démographique du {{XIXe}} accompagne le passage de la localité du statut de village à celui de ville. De 500 habitants vers 1800, passe à près de 2000 habitants en 1914. La croissance, relativement modérée jusqu’en 1872 (1000 habitants), semble s’accélérer par la suite, quand Lumbres devient carrefour ferroviaire et se lance dans l’aventure de l’industrialisation. À vrai dire, le surplus démographique s’explique pour les trois quart par un excédent naturel très net: la natalité reste le long du siècle supérieure à 30 pour 1000 tandis que la mortalité tend à baisser. Le solde migratoire n’intervient que pour un quart dans la croissance : il est particulièrement important de 1870 à 1890 et après 1900.<br />
*La croissance démographique a bien entendu provoqué une urbanisation conséquente de l’espace lumbrois. Le tissu bâti s’étend et se densifie, se restructure. Le centre semble se déplacer dès le second Empire, avec '''la construction d’une nouvelle église''' et l’aménagement de la grand place. Les rues amenant au centre ([[rue de Samettes]], [[rue d’Acquembronne]], [[rue d’Acquin]]) se remplissent de maisons, tout comme la [[route nationale]]. Après 1874, '''la construction de la gare''' provoque une extension de l’habitat dans cette direction, et déjà vers [[Elnes]] ([[rue d’Elnes]]), où siège une papeterie et le long de la voie de chemin de fer, vers la nouvelle cimenterie. Enfin, Lumbres possède deux écarts, [[Le Val]] où l’agriculture constitue l’activité reine, et [[Liauwette]], qui s’aligne le long de la route nationale.<br />
* Au {{XIXe}} siècle, Lumbres devient un noeud de communications non négligeable, pour le nord du Haut-Pays. Il hérite de la route royale réalisée vers 1770 (route royale, impériale, nationale, selon les moments) sur laquelle s’articule, après 1840, de nombreux chemins de grande communication de mieux en mieux aménagés. Mais c’est le chemin de fer qui renforce sa vocation de carrefour, quand s’ouvre '''en 1874, la voie de [[Boulogne-sur-Mer|Boulogne]] à [[Saint-Omer]]''', et '''en 1882 la voie d’intérêt local d’[[Anvin]] à [[Calais]]'''. Le quartier de la gare s’anime alors.<br />
* L’agriculture reste pendant la première partie du {{XIXe}} siècle une des activités essentielles de Lumbres. Elle est orientée vers la production de céréales, mais des progrès très nets se manifestent après 1850, avec l’amélioration de l’outillage (début de la mécanisation), la variété et la spécialisation des productions (les céréales certes, mais une place plus importante pour l’élevage), une plus large place pour la commercialisation des produits. L’essor démographique s’accompagne d’un développement obligé du commerce et des échanges. Lumbres, chef-lieu de canton, devient aussi siège d’un marché et même d’une foire, tandis que le monde de la boutique se peuple, offrant aux Lumbrois un large éventail de produits industriels et artisanaux.<br />
* La poussée industrielle est manifeste tout au long du siècle. Sous le Premier Empire, l’industrie digne de ce nom se limite à '''la brasserie''', mais '''deux papeteries sont fondées, l’une en 1826, la seconde en 1842''', participant à l’essor de la Vallée et fournissant de très nombreux emplois. L’autre grande activité, fondée en 1884, est '''la cimenterie''' qui ira en se développant avec la croissance du marché du bâtiment. Enfin, l’agro-alimentaire (brasseries, meuniers) se maintient tout au long du siècle, tandis que disparaît l’industrie textile. A la veille de 1914, apparaissent les activités liées à la seconde révolution industrielle, avec '''une usine de production électrique'''.<br />
* Les croissances industrielle et démographique ont changé en profondeur la société lumbroise : de rurale et largement paysanne qu’elle était au début du siècle, elle devient ouvrière à la veille de 1914 (60% d’ouvriers en 1911). Cette société ouvrière, largement mobile et différenciée, ne renie pas ses origines rurales, mais acquiert progressivement une conscience de classe qui se traduit à la veille de la guerre par l’apparition du syndicalisme. Les classes moyennes progressent également, par la croissance du nombre d’artisans, de commerçants et d’employés de la fonction publique. Par contre, tendent à disparaître les “mendiants”, signe d’un recul certain de la misère, mais la pauvreté caractérise cependant encore la plus large partie de la société lumbroise.<br />
* [[Lumbres]] s’éveille progressivement à la politique avec le {{XIXe}} siècle. Si, sous l’Empire et la Monarchie Censitaire (1815-1848), la politique est le fait de quelques notables, le suffrage universel, dès 1848, donne la parole à l’ensemble des Lumbrois. Ceux-ci se révèlent majoritairement bonapartistes, mais savent éventuellement nuancer leur vote. L'idée républicaine et démocratique fait rapidement des progrès. Les Lumbrois votent d’ailleurs à gauche dès le début des années quatre-vingt, mais jusqu’en 1914, l’opinion est très divisée, s’organisant en deux grandes tendances qui se partagent le pouvoir. Aux maires républicains, [[Macaux]] et [[Bronquart]], répondent les maires conservateurs Decroix et De Chambure. Mais il n’en reste pas moins qu’à la veille de la guerre, [[Lumbres]] est devenue une cité ardemment républicaine.<br />
* Avec le Concordat de 1802, renaît la vie paroissiale. Le chef-lieu de canton est aussi doyenné et les prêtres qui se succèdent à sa tête recevront à maintes reprises les honneurs ecclésiastiques (titre de chanoines). Leurs préoccupations sont d’affirmer une vie chrétienne, de restaurer un paysage religieux, dont le plus grand moment sera '''la construction d’une nouvelle église, en style néogothique''', aux plus belles heures du triomphalisme catholique du Second Empire, de satisfaire aux nouvelles formes de piété (culte marial), de lutter difficilement contre la sécularisation de la société, promue par la République, par la fondation d’une école libre. La chrétienté lumbroise de 1914, pour vivace qu’elle peut encore paraître, n’en est pas moins atteinte dans ses fondements.<br />
* La vie culturelle se développe avec le siècle. Elle est favorisée tout d’abord par le développement de l’école, qui apparaît de plus en plus comme un des vecteurs du progrès. Lumbres est doté, au-delà de ses écoles primaires, d’un enseignement secondaire dès avant 1914. La vie culturelle, ce sont aussi quelques associations à caractère populaire, comme la création d’une harmonie, à la fin du {{XIXe}} siècle. Enfin, le {{XIXe}} siècle est le siècle de l’histoire et des sciences. La commune devient, avec le Docteur [[Georges Pontier]], un des hauts lieux de la préhistoire du [[Pas-de-Calais]]. L’histoire de la commune est dès lors mieux connue grâce à l’abbé [[Auguste Collet]], curé de [[Wavrans-sur-l'Aa]] qui s’est intéressé principalement à l’histoire du Moyen-Âge, de l’Ancien Régime et de la période révolutionnaire.<br />
* Le [[Lumbres]] de l’avant-guerre est profondément renouvelé : c’est celui d’une cité en expansion, ce qui se traduit par la variété de ses équipements, mais aussi par l’importance de la surface bâtie. L’habitat s’est également profondément modernisé - du moins, à l’aune de l’époque. La brique et la tuile sont de plus en plus présentes, remplaçant le chaume et le torchis. Enfin, un véritable souci d’urbanisme est manifesté à travers les édifices publics.<br />
<br />
=== Guerres et crises (1914-1945) ===<br />
*La guerre 1914-1918 frappe au cœur la population lumbroise. Les hommes jeunes sont mobilisés en août 1914 ; les circonstances de la bataille placent [[Lumbres]], dès septembre, dans la zone des armées, et plus particulièrement des armées britanniques dont la présence se renforce de mois en mois. La population, au fil des années, s’enfonce dans la guerre totale : l’économie, les esprits sont mobilisés, avant qu’on instaure à compter de 1916 des réglementations plus strictes. Avec 1918, la guerre se rapproche et les Britanniques installent un centre d’évacuation et un hôpital. Le bilan de la guerre est atroce: plus de soixante Lumbrois sont tombés au Champ d’Honneur, perte qui explique le désarroi psychologique de la société au lendemain du conflit.<br />
<br />
*Après la guerre 1914-1918, la croissance démographique se poursuit sans problème, à peine ralentie par les effets néfastes du conflit. La population gagne sept cents habitants de 1911 à 1936 et atteint à la veille de la Seconde Guerre mondiale 2500 habitants. La commune se révèle relativement attractive.<br />
<br />
*Les grandes tendances de l’évolution économique du {{XIXe}} siècle se renforcent entre les deux guerres. Lumbres reste une ville industrielle, dominée par la papeterie et la cimenterie. Les activités de service s’étoffent cependant: la localité joue pleinement sa fonction de carrefour ferroviaire, et l’artisanat et le commerce progressent notablement. Le marché prend de plus en plus d’importance; le commerce se diversifie davantage et pointent de nouvelles activités à caractère plus culturel (spectacles). Enfin, le rôle de chef-lieu de canton permet l’existence d’une fonction publique digne de ce nom et de quelques professions libérales.<br />
<br />
*[[Lumbres]] est dès lors une cité ouvrière en voie d’accomplissement. Les progrès du syndicalisme sont nets, notamment dans la papeterie qui connaît ses premières grandes grèves, parfois assez dures, couronnées de plus ou moins de succès. L’émergence de ce sentiment de classe a certainement favorisé le progrès du socialisme dans la commune, conforté peut-être par la croissance du petit monde employés, liée à la diversification des activités économiques. Les classes moyennes sont relativement diversifiés et leur poids numérique augmente.. Elles sont liées au développement des activités des services, tant publics que privés. Mais les notables (industriels, professions juridiques) jouent encore un rôle important dans la société, tant au plan économique, bien sûr, que politique.<br />
<br />
*L'Entre-deux-Guerres se caractérise, à [[Lumbres]], par la progression constante du socialisme, qui s’affirme nettement à la veille de la guerre. Le désarroi psychologique de l’opinion aux lendemains de la Grande Guerre se traduit par de une incertitude politique indéniable. La municipalité républicaine de 1919 passe à droite en 1925 ([[Canonne]], maire). Cependant, des reclassements sont déjà en cours, marquée par une radicalisation certaine, liée en grande partie par l’émergence d’un parti socialiste (SFIO), particulièrement actif dans la commune et qui triomphe généralement aux élections législatives dès 1928. Cependant, il faut attendre 1935 pour que la SFIO gagne la mairie, succès confortée en 1937 par les élections du maire Leriche et de [[Bernard Chochoy]] aux départementales (conseil d’arrondissement et conseil général)<br />
<br />
*La chrétienté lumbroise, dominée par le doyen Lavoisier, est toujours présente dans les années vingt et trente. Elle semble cependant sur la défensive, devant la radicalisation, à gauche, de l’opinion lumbroise, mais elle n’hésite pas à intervenir dans le débat politique. L’école républicaine poursuit sur sa lancée, et le niveau scolaire de la population lumbroise s’accroît. La vie associative s’enrichit de nouvelles créations, surtout sportives (pêche à la ligne, colombophilie, football, tir à l’arc) et commémoratives (Anciens Combattants).. [[Auguste Collet|L’abbé Collet]] et le Docteur [[Georges Pontier]] poursuivent leurs travaux historiques (découverte de la "Vénus" de Lumbres, auxquels s’associent éventuellement l’abbé [[Delamotte]] (la [[Chapelle d’Acquembronne]],) et [[Marie-Louise Labitte]].<br />
<br />
*La Seconde Guerre mondiale sera beaucoup plus dure pour la population lumbroise que la précédente. L’invasion est marquée, dans la localité, par les combats du 22 mai, qui ouvrent une longue période d’occupation. La présence allemande est pendant plus de quatre années, relativement lourde (dépôt de la Kriegsmarine, cantonnements chez l’habitant) et suscite réquisitions de toutes sortes (production économique, main d’oeuvre, etc..)...Le régime de Vichy impose également sa marque, notamment en 1941, quand il destitue la municipalité socialiste de Jules Leriche et le conseiller général, [[Bernard CHOCHOY]]. Enfin, [[Lumbres]] subit pendant l’été 1944 quelques bombardements, notamment celui du 8 août et du {{1er}} septembre.<br />
<br />
*Face aux rigueurs de l’Occupation, la population lumbroise réagit précocement. Dès l’été 1940, une véritable résistance réflexe émerge (petits sabotages, aide aux soldats alliés). Un groupe de résistance, animé par Me [[François Havet]], s’organise en 1941 : il s’affilie bientôt au réseau Pat O’leary, puis au réseau Cohors-Asturies et au mouvement O.C.M., diversifiant ainsi ses activités. Il subit cependant les effets d’une répression de plus en plus active et est décimé fin 1943. La Résistance, reconstruite au printemps de 1944, accompagne la libération du pays, pendant l’été chaud et les combats de septembre 1944, quand s’approche l’armée canadienne. La Résistance triomphante restaure dans sa légalité la municipalité élue en 1935 et qui avait été écartée par le régime de Vichy.<br />
<br />
=== Lumbres depuis 1945 ===<br />
*Le [[Lumbres]] de l'après-guerre est marqué de la forte empreinte de [[Bernard Chochoy]] (1908-1981). Conseiller général dès 1937, parlementaire depuis 1946, ministre en 1956, il est avant tout le maire de [[Lumbres]] de 1947 quand il succède à [[Jules Leriche]] à sa mort. Son action au niveau local fut considérable : elle a contribué au développement de la ville de [[Lumbres]]. Une politique ambitieuse de logements a été menée qui explique la croissance démographique de la cité entre 1945 et 1982 : la ville passe de 2600 à 4100 habitants.<br />
<br />
*Le souci de pourvoir aux équipements collectifs élémentaires est constant (adduction d'eau, viabilisation, etc..). Des écoles ont été agrandies et l'enseignement secondaire a été développé : le cours complémentaire est devenu CES et l'enseignement technique apparaît comme une priorité. L'action sociale a également été importante: soutien aux associations locales, intérêt pour le développement du sport, sollicitude envers les personnes âgées ([[Lumbres]] devient un modèle du genre). Sous [[Bernard Chochoy]], [[Lumbres]] confirme sa situation de bastion socialiste à travers toutes les élections de la période, même dans les scrutins délicats pour la gauche, notamment au début de la {{Ve}} République. Le temps de [[Bernard Chochoy]] est aussi celui des Trente Glorieuses. Sans doute le chemin de fer disparaît-il dans les années cinquante, mais l'industrie demeure et règne, autour de sa cimenterie, de ses papeteries et de ses entreprises artisanales qui profitent de l'essor démographique pour s'implanter et se développer. Ces activités permettent le maintien d'une société ouvrière majoritaire, au moins jusque dans les années soixante.<br />
<br />
*Après 1980, [[Lumbres]] est entré dans une période de fortes mutations. La ville n'a subi que partiellement les effets de la désindustrialisation. Les grosses entreprises (SICAL, [[Ciments d'Origny]]) ont connu de puissantes mutations. L'artisanat reste actif, mais ce qui marque essentiellement, ici comme ailleurs, c'est la poussée des services. Le tourisme devient aussi facteur à part entière du développement économique (fleurissement intelligent de la commune, chemin de fer touristique, etc...). L'intégration dans la région s'améliore grâce à la proximité de l'[[Autoroute A26|autoroute A 26]] et l'aménagement de la [[Route nationale 42|Nationale 42]]. Enfin, [[Lumbres]], fier de son originalité, s'insère davantage dans des structures locales d'aménagement et de développement ([[Haut-Pays d'Artois]] de 1971 à 1985, Pays de l'Audomarois encore et toujours en devenir, sans oublier la Communauté de Communes).<br />
<br />
*Cette évolution s'est accompagnée de fortes mutations sociales. Sans doute, la précarité a-t-elle augmenté, mais l'essentiel reste la tertiarisation de la société (croissance des classes moyennes) et le poids de plus en plus important des migrants-alternants. Ce changement n'a pas empêché le développement et la diversification d'une vie associative (46 associations), ouverte à des préoccupation nouvelles (sports nouveaux, écologie, culture, défense du patrimoine, tourisme, loisirs, etc...), fondement de la sociabilité et de la fierté lumbroises. Mais la tradition ouvrière reste ici fondamentale, si bien que l'héritage de [[Bernard Chochoy]] a été préservé. Les municipalités s'inspirent toujours de son exemple, notamment en matière de politique sociale, de logement et d'aménagement. Le bastion socialiste, en dépit des vicissitudes des années quatre-vingt-dix ; s'est maintenu dans toute sa puissance, comme le révèle la carrière de [[Jean-Claude Leroy]].<br />
<br />
== Patrimoine ==<br />
<br />
=== Lieux et monuments ===<br />
<br />
Liste des lieux remarquables<br />
<br />
=== Habitat ===<br />
<br />
Mottes castrales, châteaux, manoirs, maisons, ...<br />
<br />
=== Patrimoine religieux ===<br />
<br />
Églises, presbytère, chapelles, niches, calvaires, oratoires, ...<br />
<br />
=== Patrimoine éducatif ===<br />
<br />
Écoles, collèges, lycées, universités, instituts de formation, universités populaires, ...<br />
<br />
=== Patrimoine économique ===<br />
<br />
Moulins, gares, forges, brasseries, ...<br />
<br />
=== Patrimoine ethnographique ===<br />
<br />
Coutumes et traditions : pratiques locales, costumes, musique, sports, gastronomie, folklore, fêtes traditionnelles, ...<br />
<br />
===Patrimoine commémoratif===<br />
* Le [[Monument aux morts de Lumbres|monument aux morts]]<br />
*''[[Lumbres Communal Cemetery]]'' (carré militaire britannique)<br />
<br />
== Économie ==<br />
<br />
Données actuelles<br />
<br />
== Infrastructures et équipements ==<br />
<br />
Collectivités publiques et services : écoles, postes, piscines, bibliothèques, centres sportifs, ...<br />
<br />
== Vie quotidienne ==<br />
===Associations d'hier et d'aujourd'hui===<br />
*[[Association lyre et harmonie de Lumbres]] (1945)<br />
*[[Association amicale laïque des anciens élèves et groupe artistique Lumbrois]] (1945)<br />
<br />
== Des hommes et des femmes ==<br />
<br />
=== Démographie ===<br />
{{Démographie<br />
| 1793=484 | 1800=510 | 1806=533 | 1821=685 | 1831=802 | 1836=863 | 1841=908 | 1846=928 | 1851=941 | 1856=918 | 1861=921 | 1866=928 | 1872=967 | 1876=1 036 | 1881=1 139 | 1886=1 374 | 1891=1 349 | 1896=1 382 | 1901=1 428 | 1906=1 568 | 1911=1 833 | 1921=2 031 | 1926=2 223 | 1931=2 395 | 1936=2 552 | 1946=2 646 | 1954=2 686 | 1962=3 207 | 1968=3 599 | 1975=3 803 | 1982=4 107 | 1990=3 944 | 1999=3 873<br />
}}<br />
<br />
=== Personnes ===<br />
<br />
Maires, curés, instituteurs, officiers, décorés, personnalités, seigneurs, ...<br />
<br />
==== Les maires ====<br />
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs<ref>http://lumbres.histoirehautpays.com/maires_de_lumbres.htm</ref>}}<br />
{{Élu actuel|Début=mars 2008 |Identité=[[Joëlle Delrue]] |Parti={{PS}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= mars 2001 |Fin= mars 2008 |Identité=[[Jean-Pierre Decobert]]|Parti={{PS}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 20 mars 1989 |Fin=mars 2001 |Identité=[[Jean-Claude Leroy]]|Parti={{PS}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1981 |Fin=mars 1989|Identité=[[Jean-Claude Quenon]]|Parti={{PS}}|Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1947 |Fin=1981 |Identité=[[Bernard Chochoy]]|Parti={{PS}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1944 |Fin= 1947|Identité=[[Jules Leriche]]|Parti= Radical |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1941 |Fin= 1944|Identité=[[Auguste Avot]]|Parti= Pétainiste|Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1935 |Fin= 1941|Identité=[[Jules Leriche]]|Parti= Radical|Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1925 |Fin= 1935|Identité=[[Jean Canonne]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1922 |Fin= 1925|Identité=[[Oscar Neveu]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1920 |Fin= 1922|Identité=[[Georges Husson]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1919 |Fin= 1920|Identité=[[Jean-Baptiste Picquet]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1906 |Fin= 1919|Identité=[[Henri Broncquart]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1900 |Fin= 1906|Identité=[[Édouard de Chambure]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1892 |Fin= 1900|Identité=[[Henri Broncquart]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1888 |Fin= 1892|Identité=[[Louis Rougier]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1884 |Fin= 1888|Identité=[[Augustin Joseph Decroix]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1878 |Fin= 1884|Identité=[[Jean-Baptiste Macaux]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1865 |Fin= 1878|Identité=[[Augustin Joseph Decroix]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1855 |Fin= 1865|Identité=[[Paul de France de Hélican]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1846 |Fin= 1855|Identité=[[Norbert Deherly]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1837 |Fin= 1846|Identité=[[Louis Marie Cocquerel]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1836 |Fin= 1837|Identité=[[Jules Marteau]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1835 |Fin= 1836|Identité=[[Pierre Cadart]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1831 |Fin= 1835|Identité=[[Jacques Courbot]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1830 |Fin= 1831|Identité=Charles Louis Blot Bellanger|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1826 |Fin= 1830|Identité=[[Charles Fasquelle]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1826 |Fin= 1826|Identité=[[Charles André Quéval]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1819 |Fin= 1826|Identité=[[Pierre Joseph Dupont]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1816 |Fin= 1819|Identité=[[Pierre Courbois]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1810 |Fin= 1816|Identité=[[Jean-Baptiste Zunequin]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1809 |Fin= 1810|Identité=[[Liévin Zunequin]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1800 |Fin= 1809|Identité=[[Charles Joseph Fasquelle]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1799 |Fin= 1799|Identité=[[Sulpice Quéval]]|Parti= |Qualité=Agent municipal }}<br />
{{Élu |Début= 1799 |Fin= 1799|Identité=[[Pierre Lardeur]]|Parti= |Qualité=Agent municipal }}<br />
{{Élu |Début= 1797 |Fin= 1799|Identité=[[Martin Zunequin]]|Parti= |Qualité=Agent municipal }}<br />
{{Élu |Début= 1795 |Fin= 1797|Identité=[[Clément Dausque]]|Parti= |Qualité=Agent municipal }}<br />
{{Élu |Début= 1792 |Fin= 1795|Identité=[[Charles Joseph Fasquelle]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1790 |Fin= 1792|Identité=[[Philippe Henuyer]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{ÉluDonnées}}<br />
{{ÉluFin}}<br />
<br />
==== Les religieux ====<br />
<br />
Liste<ref>[[René Lesage]], [[Éléonore Massez]], [[Gilles Pouchain]], [[Philippe Queste]], [[Pascal Tillier]], ''Histoire de Lumbres et des Lumbrois, Tome {{I}}, Des origines à 1789 : le temps du village'', Études et documents {{n°}} 22, {{CHHP}}, avril 1999.</ref><br />
<br />
*1675 - 1685 : [[Etienne Demarest]]<br />
*1685 - 1687 : [[Philippe Duval]]<br />
*1687 - 1692 : Dalque<br />
*1692 - 1699 : [[Laurent François Caron]]<br />
*1699 - 1704 : [[Eustache Cocquempot]]<br />
*1704 - 1707 : [[Jean Antoine Saison]]<br />
*1707 - 1709 : [[Florent Barbaut]]<br />
*1709 - 1718 : [[Jean Dusaultoir]]<br />
*1718 - 1730 : [[Robert François Duval]]<br />
*1730 - 1735 : Decroix<br />
*1735 - 1737 : [[Jacques Mathieu Herman]]<br />
*1737 - 1742 : [[Antoine François Bascourt]]<br />
*1742 - 1744 : [[Jean Baptiste Genel]]<br />
*1744 - 1748 : [[Jean Baptiste Dusausoy]]<br />
*1748 - 1750 : [[Jacques Brisset]]<br />
*1750 - 1752 : Roussel<br />
*1752 - 1768 : [[Jean Pierre Lambriquet]]<br />
*1768 - 1783 : [[Nicolas François Augustin Fournier]]<br />
*1783 - 1788 : [[François Joseph Hennuyer]]<br />
*1788 - 1791 : [[Philippe Joseph Cadart]]<br />
<br />
== Notes et liens ==<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*Goidin, ''Note sur la construction d'une usine de ciment Portland à Lumbres'', Saint-Omer : Impr. d'Homont, 1883, 4 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Le presbytère de Lumbres (1722-1752)'', extrait du bulletin historique de la Société des antiquaires de la Morinie, 181e et 182e, Saint-Omer : H. d'Homont, 1897, 36 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Notice sur deux cimetières de l'époque franque découverts à Cormettes et Lumbres'', Calais : Impr. des Orphelins, 1901, 77 pages.<br />
*[[]]Georges Delamotte, ''La chapelle castrale d'Acquembronne en Lumbres'' (extrait des mémoires de la commission départementale des Monuments historiques du Pas-de-Calais), Arras : Repessé, Cassel et Cie, 1909, 6 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Un atelier néolithique à Lumbres'', Boulogne-sur-Mer : Impr. G. Hamain, 1910, 13 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Les origines préhistoriques de Elnes, Lumbres et Wavrans-sur-l'Aa'', Boulogne-sur-Mer : Impr. G. Hamain, 1911, 19 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Elnes, Lumbres et Wavrans-sur-l'Aa à l'époque féodale'', Boulogne-sur-Mer : Impr. G. Hamain, 1912, 30 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Hache polie en silex trouvée à Lumbres'', Boulogne-sur-Mer : Impr. G. Hamain, 1912, 13 pages.<br />
*G. Pontier, ''Étude sur le mammouth de l'Aa'' (extrait du Bulletin de la Société préhistorique française, séance du 27 nov. 1913), Le Mans : impr. Masmayer, 19136, 26 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Histoire de Lumbres, Elnes et Wavrans-sur-l'Aa'', Boulogne-sur-Mer : impr. Debusschère-Battez, 1923, 84 pages.<br />
*[[Jean-Pierre Roger]], « Statistique des moulins de 1809 : cantons de Fauquembergues et de Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', n °8, 1975.<br />
*[[René Delahaye]], [[Jean-Luc Hochart]], [[Paul Thomas]], « Galeries souterraines dans le canton de Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'' tome {{II}} ; n° 16, pages 307-310.<br />
*[[René Lesage]], [[Jacques Tricot]], « À propos de l'historique d'Élie Hanne et documents relatifs à l'enseignement primaire dans la région de Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'' tome {{II}} ; n° 16, 1978, pages 345-350.<br />
*[[Roland Dussaussoy]], « Lois usuelles et usages locaux en 1855 et 1955 dans les cantons de Lumbres et Fauquembergues », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{III}} ; n° 19, 1980, pages 161-164.<br />
*[[Fernand Lhermitte]], « Contribution à l'histoire de la Résistance dans le Haut-Pays : historique du secteur OCM/BOA de Lumbres, 1940-1944 », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{III}} ; n° 19, 1980, pages 170-174, 189.<br />
*[[Roland Dussaussoy]], « Benoît et Ernest Hansse, menuisiers à Lumbres (1905-1908) », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{IV}} ; n° 21, 1981, pages 56-59.<br />
*[[Raymond Dufay]], « Prise d'otages à Lumbres le 2 août 1940 », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{VII}} ; n° 30, 1985, pages 235-237.<br />
*[[Claude Cocquempot]], « Le massacre du 4 septembre 1944 à Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{VII}} ; n° 31-32, 1986, pages 304-305.<br />
*[[Raymond Dufay]], [[René Lesage]], ''La Résistance à Lumbres et dans son canton (mai 1940-septembre 1944)'', Comité d'histoire du Haut-Pays. Études et documents n° 5, 1991, 60 pages.<br />
*[[Ludovic Boutin]], « La vente des biens nationaux à Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{XII}}. N° 49/50, 1995, pages 56-66.<br />
*[[Ludovic Boutin]], « Quelques documents concernant Lumbres au {{XIXe}} siècle », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', n° 55-56, 1998, pages 292-194.<br />
*[[René Lesage]], [[Éléonore Massez]], [[Gilles Pouchain]], [[Philippe Queste]], [[Pascal Tillier]], ''Histoire de Lumbres et des Lumbrois, Tome {{I}}, Des origines à 1789 : le temps du village'', Études et documents {{n°}} 22, {{CHHP}}, avril 1999.<br />
*[[René Lesage]], ''Les soldats de Lumbres dans la Grande Guerre. Parcours de combattants'', Fauquembergues : Comité d’histoire du Haut-Pays, 2010, 126 pages.<br />
<br />
=== Liens internes ===<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* [http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/resume.asp?codgeo=62534 Fiche de l'Insee]<br />
=== Notes ===<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Commune du Pas-de-Calais]]<br />
<br />
{{Références}}</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Lumbres&diff=95965Lumbres2013-02-02T14:54:38Z<p>Rlesage : /* Les maires */</p>
<hr />
<div>{{Commune <br />
| arrt = de Saint-Omer<br />
| canton = de Lumbres<br />
| insee = 62534<br />
| codepostal= 62380<br />
| pop = 3720<br />
| intercom = {{CC}} du Pays de Lumbres<br />
| km² = 9,9<br />
| dens = 375,8<br />
| siteweb = [http://www.villedelumbres.fr Site officiel]<br />
}}<br />
<br />
== Territoire ==<br />
<br />
caractéristiques générales, limites, hameaux, ...<br />
<br />
=== Toponymie ===<br />
*Le [[Bois d'Acquembronne]]<br />
*Le [[Bois du Bac]]<br />
*Le [[Bois de Labye]]<br />
*Le [[Bois de Samettes]]<br />
*Le [[Bois de Senesart]]<br />
<br />
=== Géographie ===<br />
* Cours d'eau traversant la commune : le [[Rivière le Bléquin|Bléquin]].<br />
<br />
== Histoire ==<br />
=== Les origines de Lumbres, jusqu'à l'an mil ===<br />
<br />
* Les recherches menées depuis la fin du {{XIXe}} siècle par trois générations de préhistoriens ([[Auguste Collet]], [[Georges Pontier]], [[Dom Prévost]], Jacques Lefebvre) ont démontré que la [[Vallée de l’Aa]] et la région de [[Lumbres]] ont connu une présence humaine depuis les temps les plus lointains du paléolithique, époque des chasseurs nomades. Le paléolithique ancien (Acheuléen ancien, autrefois Abbevillien) a livré des traces à [[Elnes]]. L’Acheuléen moyen et final offre de nombreux sites. Pendant la dernière glaciation, le Nord de la France est livré à la ''toundra'' parcourue de temps à autres par des chasseurs de rennes et de mammouths : quelques sites ont été également découverts dont le plus célèbre est celui d’[[Hallines]].<br />
* C’est avec l’époque néolithique que l’on perçoit les premières traces d’occupation durable et de mise en valeur à [[Lumbres]]. Le [[Site néolithique de la Montagne à Lumbres|site de la Montagne]] a été occupé une première fois vers 3500 avt J.-C. par des chasseurs-éleveurs, exploitant éventuellement une carrière de silex. Ils utilisent de la céramique et sont tributaires de quelques courants d’échange avec la vallée de la Haute-Lys et même le littoral. Le site est de nouveau occupé quelques siècles plus tard. Des fouilles ont livré un cimetière autour d’un monument bien énigmatique. Divers lieux de [[Lumbres]], comme [[l’Estillard]], ont également fourni du matériel néolithique, ce qui semble traduire un espace relativement bien occupé.<br />
* La période protohistorique (Âge du bronze : 1800-700 avt J.-C. et Âge du fer : 700-0 avt J.-C.) n’a livré que peu d’éléments. Les observations menées lors des travaux de la rocade ont permis de déceler quelques tessons datant probablement de l’Âge du bronze. À la fin du {{Ier}} millénaire avt J.-C., l’ouest de l’actuel département du [[Pas-de-Calais]] est occupé par un peuple gaulois, les [[Morins]], et quelques noms de lieux, dont probablement [[Lumbres]], datent de cette époque. On peut peut-être rattacher à ces [[Morins]] la découverte étrange de crânes de [[la Brudagne]] et plus sûrement trois statères d’or datés de la fin du {{Ier}} siècle avt J.-C..<br />
* À l’époque gallo-romaine ({{Ier}}-{{IVe}} siècles), le site de [[Lumbres]] est occupé durablement. On peut supposer que le territoire est organisé dans le cadre d’un cadastre régulier, dans lequel se place un habitat plutôt dispersé dont le plus important se situe au niveau de [[la Brudagne]]. Les communications sont facilitées par un réseau viaire secondaire, aligné sur la cadastration et relié fort probablement au réseau de voies romaines, dont la plus proche, [[la Leulène]], traverse l’[[Aa]] au gué d’[[Esquerdes]]. La découverte de monnaies, de céramique, d’objets en bronze, atteste l’importance à la fois de courants d’échanges et d’une romanisation certaine... Le nom de Laurentia qui fut aussi celui de [[Lumbres]] peut dater de cette période.<br />
* Pendant le Haut-Moyen-Âge ({{IVe}}-{{Xe}} siècles), la [[Morinie]] connaît le poids des invasions et une germanisation certaine de sa population. À [[Lumbres]] même, l’occupation humaine perdure, peut-être dans les mêmes espaces comme l’attestent, d’une part la présence d’un cimetière mérovingien, d’autre part le maintien d’un espace agraire fondé sur la cadastration antique. Quelques innovations semblent cependant marquer la fin de la période, à l’époque carolingienne. L’habitat a pu se regrouper au sein d’une structure ovalaire, bien marquée dans le paysage actuel du centre de la commune, à partir duquel rayonnent quelques itinéraires essentiels (Chemins de Paris, d’[[Elnes]]), mais aussi une extension possible de la surface agricole.<br />
<br />
=== Le Moyen-Age ({{XIe}}-{{XVe}} siècles)===<br />
* Le paysage lumbrois, tel que nous pouvons le connaître aujourd’hui, se fixe dans ses grandes lignes durant les beaux siècles du Moyen-Âge ({{Xe}}-{{XIVe}} siècles). Des générations obscures de paysans, de plus en plus nombreux, étendent la surface agricole par d’importants défrichements qui s’en prennent particulièrement aux forêts qui encadraient [[Lumbres]] vers le nord et l’ouest. Les marais de l’[[Aa]] sont également mis en valeur. L’habitat central tend à se regrouper autour de l’[[Église Saint-Sulpice de Lumbres|église]] et du [[Château de Lumbres|château]], bâtis à la limite extérieure de la structure ovalaire du Haut-Moyen-Âge. Le [[Val de Lumbres]], [[Acquembronne]], probablement [[Samettes]], représentent des habitats intercalaires, liés à la croissance démographique de l’époque.<br />
* La société lumbroise est dominée, durant les beaux siècles du Moyen-Âge, par des guerriers, unis entre eux par des liens féodo-vassaliques. Le [[Château de Lumbres|château]] suppose l’existence d’une famille noble locale, attestée par les documents d’époque. Néanmoins, cette famille semble vassale des sires de [[Seninghem]], importants dans le champ politique de l’époque. La documentation permet d’entrevoir l’existence de quelques lignages vassaux, parmi lesquels on rencontre des familles d’[[Acquembronne]] et de [[Samettes]]. Le fief de [[Lumbres]] s’inscrit dès le {{XIIIe}} siècle, au sein d’une pyramide féodale qui l’insère dans le comté d’[[Artois]], apanage royal...<br />
* Durant les beaux siècles du Moyen-Âge, [[Lumbres]] devient une paroisse qui s’inscrit dans le cadre d’une chrétienté profondément vécue. Si les origines du christianisme à [[Lumbres]] restent mal connues, la paroisse est mentionnée depuis le début du {{XIe}} siècle. Une [[Ancienne église de Lumbres|église]], construite au {{XIIe}} siècle, dans le style roman, en est le symbole et le centre... La présence de l’Église est renforcée par l’emprise de divers établissements religieux : le chapitre de [[Saint Omer]] reçoit au {{XIe}} siècle le patronage de la paroisse. Dans les derniers siècles du Moyen-Âge, les moniales d’[[Étrun]] disposaient de biens à [[Lumbres]] et semblent y avoir installé un prieuré.<br />
<br />
=== Lumbres du {{XVe}} siècle à la Révolution ===<br />
* Lumbres, aux marges de l’[[Artois]], se situe, entre le {{XVe}} et le {{XVIIe}} siècle, à proximité d’une frontière disputée : la Guerre de Cent Ans ouvre le temps des grandes guerres qui vont déchirer le pays. La prise de [[Calais]] par les Anglais en 1347 place la région proche en position délicate. Dès le {{XVe}} siècle, les rivalités entre les rois de France et les ducs de Bourgogne, dont les successeurs sont les rois d’Espagne, provoquent une situation de guerre endémique, dont l’[[Artois]] représente un enjeu capital. La localité est ravagée en 1596 et aussi sûrement pendant la guerre de Trente Ans (1635-1659). La situation s’améliore quand l’[[Artois]] réservé revient à la France en 1678, et [[Lumbres]] jouira d’une période de paix durable après la guerre de 1710.<br />
* Le cadre seigneurial reste une donnée essentielle pour les siècles de l’Ancien Régime, mais la situation féodo-seigneuriale, héritée de l’époque médiévale, paraît particulièrement complexe. Les seigneuries de [[Lumbres]] dépendent supérieurement des comtés de [[Seninghem]] et de [[Fauquembergues]]. La seigneurie principale est liée à celle d’[[Elnes]], aux mains des Du Bois, des Fiennes, enfin des Sandelin. Une autre seigneurie de [[Lumbres]] en partie apparaît dans la documentation, qu’il faut bien distinguer de celle de [[Samettes]]. De très nombreux fiefs, plus ou moins importants, apparaissent : [[Acquembronne]], [[La Viesville]], [[La Rahaude]], [[Campagne-Campagnette]], [[Hincquevaut]], [[Tencques]], [[Le Personat de Lumbres]], [[Bois du Fay]], [[La Motte]], [[Ribreux]], [[Cunchy]], etc.<br />
* Le cadre paroissial reste la seule structure stable qui peut prétendre encadrer la population dans sa totalité. [[Lumbres]] est depuis 1559 rattaché au [[doyenné de Bléquin]]. Cette paroisse est placée sous la patronage du Chapitre de [[Saint-Omer]], qui nomme à la cure et perçoit la majeure partie de la dîme du terroir. L’église, du {{XIIe}} siècle, et le cimetière, restent le centre de la vie paroissiale et la documentation permet de saisir, pour les {{XVIIe}} et {{XVIIIe}} siècles, la liste des curés et des vicaires. La grande affaire cependant est bien la construction d’un presbytère, qui sera la grande préoccupation du {{XVIIIe}} siècle.<br />
* Les Centièmes de 1569 nous livrent un état de la société lumbroise : la terre, pour pratiquement 60% du terroir, est aux mains de la Noblesse et de l’Église qui possèdent de vastes domaines mis en fermage. Une soixantaine de Lumbrois possèdent donc 40% du sol. La société paysanne, soumise dans son ensemble au poids de la rente foncière et seigneuriale, reste cependant inégalitaire. Elle est dominée par une dizaine de familles de laboureurs propriétaires ou fermiers (de la Croeuse, Marcotte, Le Vert, Capelle, Attaignant).<br />
* La croissance démographique marque déjà le {{XVIIIe}} siècle si l’on en croit les quelques chiffres que nous possédons. Lumbres a pu passer de 300 à 500 habitants sur le siècle. Cette croissance s’inscrit dans un régime démographique encore largement d’Ancien Régime : la natalité reste élevée, mais la mortalité semble reculer sur le siècle, du fait du recul des grandes crises - après celle, terrible, de 1710 -, encore que le siècle connaît encore quelques fortes mortalités. À souligner que la population pratique encore une large endogamie, au plan du mariage : sur le siècle, près de 90% des Lumbrois convolent ou dans la paroisse ou dans les paroisses limitrophes.<br />
* La société lumbroise de la fin du {{XVIIIe}} siècle nous est relativement bien connue grâce aux rôles fiscaux que sont les Vingtièmes et les Centièmes. Ce qu’il en ressort, c’est que cette société subit plus lourdement qu’en 1569 le poids de la rente foncière (droits seigneuriaux, dîmes, propriété noble , ecclésiastique et bourgeoise). Les Lumbrois ne possèdent que le tiers de leur terroir. La société locale est d’ailleurs très inégalitaire : elle est dominée par quelques riches propriétaires et fermiers dont la puissance semble s’être renforcée, tandis que le groupe des petits laboureurs-ménagers-artisans se fragilise et que mes micro-propriétaires deviennent plus nombreux sous le poids de la pression démographique. À la veille de la Révolution, la société lumbroise semble souffrir d’un grave déséquilibre.<br />
<br />
=== Du village à la ville (1789-1914) ===<br />
* [[Lumbres]] paraît connaître une révolution relativement calme. Le pouvoir des notables est assuré à la tête de la commune lors des élections de 1790, et les Lumbrois ne participent que pour une part minime dans l’acquisition des biens nationaux relativement importants mis en vente, les transferts profitant surtout à la bourgeoisie de [[Saint-Omer]]. La chrétienté lumbroise subit de plein fouet le choc des événements, et la paroisse semble manifester une certaine tiédeur, à en croire les rapports du clergé réfractaire. '''Lumbres, rattaché au canton d’[[Esquerdes]] en 1790, devient le chef-lieu d’un canton de trente-cinq communes par le fait de la réforme consulaire de l’an IX (1800)'''. L’époque napoléonienne amène pour la localité les débuts de l’industrialisation. Lumbres entame alors sa véritable révolution.<br />
* L'explosion démographique du {{XIXe}} accompagne le passage de la localité du statut de village à celui de ville. De 500 habitants vers 1800, Lumbres passe à près de 2000 habitants en 1914. La croissance, relativement modérée jusqu’en 1872 (1000 habitants), semble s’accélérer par la suite, quand '''Lumbres devient carrefour ferroviaire''' et se lance dans l’aventure de l’industrialisation. À vrai dire, le surplus démographique s’explique pour les trois quarts par un excédent naturel très net : la natalité reste le long du siècle supérieure à 30 pour 1000 tandis que la mortalité tend à baisser. Le solde migratoire n’intervient que pour un quart dans la croissance : il est particulièrement important de 1870 à 1890 et après 1900.<br />
* L'explosion démographique du {{XIXe}} accompagne le passage de la localité du statut de village à celui de ville. De 500 habitants vers 1800, passe à près de 2000 habitants en 1914. La croissance, relativement modérée jusqu’en 1872 (1000 habitants), semble s’accélérer par la suite, quand Lumbres devient carrefour ferroviaire et se lance dans l’aventure de l’industrialisation. À vrai dire, le surplus démographique s’explique pour les trois quart par un excédent naturel très net: la natalité reste le long du siècle supérieure à 30 pour 1000 tandis que la mortalité tend à baisser. Le solde migratoire n’intervient que pour un quart dans la croissance : il est particulièrement important de 1870 à 1890 et après 1900.<br />
*La croissance démographique a bien entendu provoqué une urbanisation conséquente de l’espace lumbrois. Le tissu bâti s’étend et se densifie, se restructure. Le centre semble se déplacer dès le second Empire, avec '''la construction d’une nouvelle église''' et l’aménagement de la grand place. Les rues amenant au centre ([[rue de Samettes]], [[rue d’Acquembronne]], [[rue d’Acquin]]) se remplissent de maisons, tout comme la [[route nationale]]. Après 1874, '''la construction de la gare''' provoque une extension de l’habitat dans cette direction, et déjà vers [[Elnes]] ([[rue d’Elnes]]), où siège une papeterie et le long de la voie de chemin de fer, vers la nouvelle cimenterie. Enfin, Lumbres possède deux écarts, [[Le Val]] où l’agriculture constitue l’activité reine, et [[Liauwette]], qui s’aligne le long de la route nationale.<br />
* Au {{XIXe}} siècle, Lumbres devient un noeud de communications non négligeable, pour le nord du Haut-Pays. Il hérite de la route royale réalisée vers 1770 (route royale, impériale, nationale, selon les moments) sur laquelle s’articule, après 1840, de nombreux chemins de grande communication de mieux en mieux aménagés. Mais c’est le chemin de fer qui renforce sa vocation de carrefour, quand s’ouvre '''en 1874, la voie de [[Boulogne-sur-Mer|Boulogne]] à [[Saint-Omer]]''', et '''en 1882 la voie d’intérêt local d’[[Anvin]] à [[Calais]]'''. Le quartier de la gare s’anime alors.<br />
* L’agriculture reste pendant la première partie du {{XIXe}} siècle une des activités essentielles de Lumbres. Elle est orientée vers la production de céréales, mais des progrès très nets se manifestent après 1850, avec l’amélioration de l’outillage (début de la mécanisation), la variété et la spécialisation des productions (les céréales certes, mais une place plus importante pour l’élevage), une plus large place pour la commercialisation des produits. L’essor démographique s’accompagne d’un développement obligé du commerce et des échanges. Lumbres, chef-lieu de canton, devient aussi siège d’un marché et même d’une foire, tandis que le monde de la boutique se peuple, offrant aux Lumbrois un large éventail de produits industriels et artisanaux.<br />
* La poussée industrielle est manifeste tout au long du siècle. Sous le Premier Empire, l’industrie digne de ce nom se limite à '''la brasserie''', mais '''deux papeteries sont fondées, l’une en 1826, la seconde en 1842''', participant à l’essor de la Vallée et fournissant de très nombreux emplois. L’autre grande activité, fondée en 1884, est '''la cimenterie''' qui ira en se développant avec la croissance du marché du bâtiment. Enfin, l’agro-alimentaire (brasseries, meuniers) se maintient tout au long du siècle, tandis que disparaît l’industrie textile. A la veille de 1914, apparaissent les activités liées à la seconde révolution industrielle, avec '''une usine de production électrique'''.<br />
* Les croissances industrielle et démographique ont changé en profondeur la société lumbroise : de rurale et largement paysanne qu’elle était au début du siècle, elle devient ouvrière à la veille de 1914 (60% d’ouvriers en 1911). Cette société ouvrière, largement mobile et différenciée, ne renie pas ses origines rurales, mais acquiert progressivement une conscience de classe qui se traduit à la veille de la guerre par l’apparition du syndicalisme. Les classes moyennes progressent également, par la croissance du nombre d’artisans, de commerçants et d’employés de la fonction publique. Par contre, tendent à disparaître les “mendiants”, signe d’un recul certain de la misère, mais la pauvreté caractérise cependant encore la plus large partie de la société lumbroise.<br />
* [[Lumbres]] s’éveille progressivement à la politique avec le {{XIXe}} siècle. Si, sous l’Empire et la Monarchie Censitaire (1815-1848), la politique est le fait de quelques notables, le suffrage universel, dès 1848, donne la parole à l’ensemble des Lumbrois. Ceux-ci se révèlent majoritairement bonapartistes, mais savent éventuellement nuancer leur vote. L'idée républicaine et démocratique fait rapidement des progrès. Les Lumbrois votent d’ailleurs à gauche dès le début des années quatre-vingt, mais jusqu’en 1914, l’opinion est très divisée, s’organisant en deux grandes tendances qui se partagent le pouvoir. Aux maires républicains, [[Macaux]] et [[Bronquart]], répondent les maires conservateurs Decroix et De Chambure. Mais il n’en reste pas moins qu’à la veille de la guerre, [[Lumbres]] est devenue une cité ardemment républicaine.<br />
* Avec le Concordat de 1802, renaît la vie paroissiale. Le chef-lieu de canton est aussi doyenné et les prêtres qui se succèdent à sa tête recevront à maintes reprises les honneurs ecclésiastiques (titre de chanoines). Leurs préoccupations sont d’affirmer une vie chrétienne, de restaurer un paysage religieux, dont le plus grand moment sera '''la construction d’une nouvelle église, en style néogothique''', aux plus belles heures du triomphalisme catholique du Second Empire, de satisfaire aux nouvelles formes de piété (culte marial), de lutter difficilement contre la sécularisation de la société, promue par la République, par la fondation d’une école libre. La chrétienté lumbroise de 1914, pour vivace qu’elle peut encore paraître, n’en est pas moins atteinte dans ses fondements.<br />
* La vie culturelle se développe avec le siècle. Elle est favorisée tout d’abord par le développement de l’école, qui apparaît de plus en plus comme un des vecteurs du progrès. Lumbres est doté, au-delà de ses écoles primaires, d’un enseignement secondaire dès avant 1914. La vie culturelle, ce sont aussi quelques associations à caractère populaire, comme la création d’une harmonie, à la fin du {{XIXe}} siècle. Enfin, le {{XIXe}} siècle est le siècle de l’histoire et des sciences. La commune devient, avec le Docteur [[Georges Pontier]], un des hauts lieux de la préhistoire du [[Pas-de-Calais]]. L’histoire de la commune est dès lors mieux connue grâce à l’abbé [[Auguste Collet]], curé de [[Wavrans-sur-l'Aa]] qui s’est intéressé principalement à l’histoire du Moyen-Âge, de l’Ancien Régime et de la période révolutionnaire.<br />
* Le [[Lumbres]] de l’avant-guerre est profondément renouvelé : c’est celui d’une cité en expansion, ce qui se traduit par la variété de ses équipements, mais aussi par l’importance de la surface bâtie. L’habitat s’est également profondément modernisé - du moins, à l’aune de l’époque. La brique et la tuile sont de plus en plus présentes, remplaçant le chaume et le torchis. Enfin, un véritable souci d’urbanisme est manifesté à travers les édifices publics.<br />
<br />
=== Guerres et crises (1914-1945) ===<br />
*La guerre 1914-1918 frappe au cœur la population lumbroise. Les hommes jeunes sont mobilisés en août 1914 ; les circonstances de la bataille placent [[Lumbres]], dès septembre, dans la zone des armées, et plus particulièrement des armées britanniques dont la présence se renforce de mois en mois. La population, au fil des années, s’enfonce dans la guerre totale : l’économie, les esprits sont mobilisés, avant qu’on instaure à compter de 1916 des réglementations plus strictes. Avec 1918, la guerre se rapproche et les Britanniques installent un centre d’évacuation et un hôpital. Le bilan de la guerre est atroce: plus de soixante Lumbrois sont tombés au Champ d’Honneur, perte qui explique le désarroi psychologique de la société au lendemain du conflit.<br />
<br />
*Après la guerre 1914-1918, la croissance démographique se poursuit sans problème, à peine ralentie par les effets néfastes du conflit. La population gagne sept cents habitants de 1911 à 1936 et atteint à la veille de la Seconde Guerre mondiale 2500 habitants. La commune se révèle relativement attractive.<br />
<br />
*Les grandes tendances de l’évolution économique du {{XIXe}} siècle se renforcent entre les deux guerres. Lumbres reste une ville industrielle, dominée par la papeterie et la cimenterie. Les activités de service s’étoffent cependant: la localité joue pleinement sa fonction de carrefour ferroviaire, et l’artisanat et le commerce progressent notablement. Le marché prend de plus en plus d’importance; le commerce se diversifie davantage et pointent de nouvelles activités à caractère plus culturel (spectacles). Enfin, le rôle de chef-lieu de canton permet l’existence d’une fonction publique digne de ce nom et de quelques professions libérales.<br />
<br />
*[[Lumbres]] est dès lors une cité ouvrière en voie d’accomplissement. Les progrès du syndicalisme sont nets, notamment dans la papeterie qui connaît ses premières grandes grèves, parfois assez dures, couronnées de plus ou moins de succès. L’émergence de ce sentiment de classe a certainement favorisé le progrès du socialisme dans la commune, conforté peut-être par la croissance du petit monde employés, liée à la diversification des activités économiques. Les classes moyennes sont relativement diversifiés et leur poids numérique augmente.. Elles sont liées au développement des activités des services, tant publics que privés. Mais les notables (industriels, professions juridiques) jouent encore un rôle important dans la société, tant au plan économique, bien sûr, que politique.<br />
<br />
*L'Entre-deux-Guerres se caractérise, à [[Lumbres]], par la progression constante du socialisme, qui s’affirme nettement à la veille de la guerre. Le désarroi psychologique de l’opinion aux lendemains de la Grande Guerre se traduit par de une incertitude politique indéniable. La municipalité républicaine de 1919 passe à droite en 1925 ([[Canonne]], maire). Cependant, des reclassements sont déjà en cours, marquée par une radicalisation certaine, liée en grande partie par l’émergence d’un parti socialiste (SFIO), particulièrement actif dans la commune et qui triomphe généralement aux élections législatives dès 1928. Cependant, il faut attendre 1935 pour que la SFIO gagne la mairie, succès confortée en 1937 par les élections du maire Leriche et de [[Bernard Chochoy]] aux départementales (conseil d’arrondissement et conseil général)<br />
<br />
*La chrétienté lumbroise, dominée par le doyen Lavoisier, est toujours présente dans les années vingt et trente. Elle semble cependant sur la défensive, devant la radicalisation, à gauche, de l’opinion lumbroise, mais elle n’hésite pas à intervenir dans le débat politique. L’école républicaine poursuit sur sa lancée, et le niveau scolaire de la population lumbroise s’accroît. La vie associative s’enrichit de nouvelles créations, surtout sportives (pêche à la ligne, colombophilie, football, tir à l’arc) et commémoratives (Anciens Combattants).. [[Auguste Collet|L’abbé Collet]] et le Docteur [[Georges Pontier]] poursuivent leurs travaux historiques (découverte de la "Vénus" de Lumbres, auxquels s’associent éventuellement l’abbé [[Delamotte]] (la [[Chapelle d’Acquembronne]],) et [[Marie-Louise Labitte]].<br />
<br />
*La Seconde Guerre mondiale sera beaucoup plus dure pour la population lumbroise que la précédente. L’invasion est marquée, dans la localité, par les combats du 22 mai, qui ouvrent une longue période d’occupation. La présence allemande est pendant plus de quatre années, relativement lourde (dépôt de la Kriegsmarine, cantonnements chez l’habitant) et suscite réquisitions de toutes sortes (production économique, main d’oeuvre, etc..)...Le régime de Vichy impose également sa marque, notamment en 1941, quand il destitue la municipalité socialiste de Jules Leriche et le conseiller général, [[Bernard CHOCHOY]]. Enfin, [[Lumbres]] subit pendant l’été 1944 quelques bombardements, notamment celui du 8 août et du {{1er}} septembre.<br />
<br />
*Face aux rigueurs de l’Occupation, la population lumbroise réagit précocement. Dès l’été 1940, une véritable résistance réflexe émerge (petits sabotages, aide aux soldats alliés). Un groupe de résistance, animé par Me [[François Havet]], s’organise en 1941 : il s’affilie bientôt au réseau Pat O’leary, puis au réseau Cohors-Asturies et au mouvement O.C.M., diversifiant ainsi ses activités. Il subit cependant les effets d’une répression de plus en plus active et est décimé fin 1943. La Résistance, reconstruite au printemps de 1944, accompagne la libération du pays, pendant l’été chaud et les combats de septembre 1944, quand s’approche l’armée canadienne. La Résistance triomphante restaure dans sa légalité la municipalité élue en 1935 et qui avait été écartée par le régime de Vichy.<br />
<br />
=== Lumbres depuis 1945 ===<br />
*Le [[Lumbres]] de l'après-guerre est marqué de la forte empreinte de [[Bernard Chochoy]] (1908-1981). Conseiller général dès 1937, parlementaire depuis 1946, ministre en 1956, il est avant tout le maire de [[Lumbres]] de 1947 quand il succède à [[Jules Leriche]] à sa mort. Son action au niveau local fut considérable : elle a contribué au développement de la ville de [[Lumbres]]. Une politique ambitieuse de logements a été menée qui explique la croissance démographique de la cité entre 1945 et 1982 : la ville passe de 2600 à 4100 habitants.<br />
<br />
*Le souci de pourvoir aux équipements collectifs élémentaires est constant (adduction d'eau, viabilisation, etc..). Des écoles ont été agrandies et l'enseignement secondaire a été développé : le cours complémentaire est devenu CES et l'enseignement technique apparaît comme une priorité. L'action sociale a également été importante: soutien aux associations locales, intérêt pour le développement du sport, sollicitude envers les personnes âgées ([[Lumbres]] devient un modèle du genre). Sous [[Bernard Chochoy]], [[Lumbres]] confirme sa situation de bastion socialiste à travers toutes les élections de la période, même dans les scrutins délicats pour la gauche, notamment au début de la {{Ve}} République. Le temps de [[Bernard Chochoy]] est aussi celui des Trente Glorieuses. Sans doute le chemin de fer disparaît-il dans les années cinquante, mais l'industrie demeure et règne, autour de sa cimenterie, de ses papeteries et de ses entreprises artisanales qui profitent de l'essor démographique pour s'implanter et se développer. Ces activités permettent le maintien d'une société ouvrière majoritaire, au moins jusque dans les années soixante.<br />
<br />
*Après 1980, [[Lumbres]] est entré dans une période de fortes mutations. La ville n'a subi que partiellement les effets de la désindustrialisation. Les grosses entreprises (SICAL, [[Ciments d'Origny]]) ont connu de puissantes mutations. L'artisanat reste actif, mais ce qui marque essentiellement, ici comme ailleurs, c'est la poussée des services. Le tourisme devient aussi facteur à part entière du développement économique (fleurissement intelligent de la commune, chemin de fer touristique, etc...). L'intégration dans la région s'améliore grâce à la proximité de l'[[Autoroute A26|autoroute A 26]] et l'aménagement de la [[Route nationale 42|Nationale 42]]. Enfin, [[Lumbres]], fier de son originalité, s'insère davantage dans des structures locales d'aménagement et de développement ([[Haut-Pays d'Artois]] de 1971 à 1985, Pays de l'Audomarois encore et toujours en devenir, sans oublier la Communauté de Communes).<br />
<br />
*Cette évolution s'est accompagnée de fortes mutations sociales. Sans doute, la précarité a-t-elle augmenté, mais l'essentiel reste la tertiarisation de la société (croissance des classes moyennes) et le poids de plus en plus important des migrants-alternants. Ce changement n'a pas empêché le développement et la diversification d'une vie associative (46 associations), ouverte à des préoccupation nouvelles (sports nouveaux, écologie, culture, défense du patrimoine, tourisme, loisirs, etc...), fondement de la sociabilité et de la fierté lumbroises. Mais la tradition ouvrière reste ici fondamentale, si bien que l'héritage de [[Bernard Chochoy]] a été préservé. Les municipalités s'inspirent toujours de son exemple, notamment en matière de politique sociale, de logement et d'aménagement. Le bastion socialiste, en dépit des vicissitudes des années quatre-vingt-dix ; s'est maintenu dans toute sa puissance, comme le révèle la carrière de [[Jean-Claude Leroy]].<br />
<br />
== Patrimoine ==<br />
<br />
=== Lieux et monuments ===<br />
<br />
Liste des lieux remarquables<br />
<br />
=== Habitat ===<br />
<br />
Mottes castrales, châteaux, manoirs, maisons, ...<br />
<br />
=== Patrimoine religieux ===<br />
<br />
Églises, presbytère, chapelles, niches, calvaires, oratoires, ...<br />
<br />
=== Patrimoine éducatif ===<br />
<br />
Écoles, collèges, lycées, universités, instituts de formation, universités populaires, ...<br />
<br />
=== Patrimoine économique ===<br />
<br />
Moulins, gares, forges, brasseries, ...<br />
<br />
=== Patrimoine ethnographique ===<br />
<br />
Coutumes et traditions : pratiques locales, costumes, musique, sports, gastronomie, folklore, fêtes traditionnelles, ...<br />
<br />
===Patrimoine commémoratif===<br />
* Le [[Monument aux morts de Lumbres|monument aux morts]]<br />
*''[[Lumbres Communal Cemetery]]'' (carré militaire britannique)<br />
<br />
== Économie ==<br />
<br />
Données actuelles<br />
<br />
== Infrastructures et équipements ==<br />
<br />
Collectivités publiques et services : écoles, postes, piscines, bibliothèques, centres sportifs, ...<br />
<br />
== Vie quotidienne ==<br />
===Associations d'hier et d'aujourd'hui===<br />
*[[Association lyre et harmonie de Lumbres]] (1945)<br />
*[[Association amicale laïque des anciens élèves et groupe artistique Lumbrois]] (1945)<br />
<br />
== Des hommes et des femmes ==<br />
<br />
=== Démographie ===<br />
{{Démographie<br />
| 1793=484 | 1800=510 | 1806=533 | 1821=685 | 1831=802 | 1836=863 | 1841=908 | 1846=928 | 1851=941 | 1856=918 | 1861=921 | 1866=928 | 1872=967 | 1876=1 036 | 1881=1 139 | 1886=1 374 | 1891=1 349 | 1896=1 382 | 1901=1 428 | 1906=1 568 | 1911=1 833 | 1921=2 031 | 1926=2 223 | 1931=2 395 | 1936=2 552 | 1946=2 646 | 1954=2 686 | 1962=3 207 | 1968=3 599 | 1975=3 803 | 1982=4 107 | 1990=3 944 | 1999=3 873<br />
}}<br />
<br />
=== Personnes ===<br />
<br />
Maires, curés, instituteurs, officiers, décorés, personnalités, seigneurs, ...<br />
<br />
==== Les maires ====<br />
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs<ref>http://lumbres.histoirehautpays.com/maires_de_lumbres.htm</ref>}}<br />
{{Élu actuel|Début=mars 2008 |Identité=[[Joëlle Delrue]] |Parti={{PS}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= mars 2001 |Fin= mars 2008 |Identité=[[Jean-Pierre Decobert]]|Parti={{PS}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 20 mars 1989 |Fin=mars 2001 |Identité=[[Jean-Claude Leroy]]|Parti={{PS}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1981 |Fin=mars 1989|Identité=[[Jean-Claude Quenon]]|Parti={{PS}}|Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1947 |Fin=1981 |Identité=[[Bernard Chochoy]]|Parti={{PS}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1944 |Fin= 1947|Identité=[[Jules Leriche]]|Parti= {{Radical}} |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1941 |Fin= 1944|Identité=[[Auguste Avot]]|Parti= {{<<Pétainiste}}|Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1935 |Fin= 1941|Identité=[[Jules Leriche]]|Parti= {{Radical}}|Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1925 |Fin= 1935|Identité=[[Jean Canonne]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1922 |Fin= 1925|Identité=[[Oscar Neveu]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1920 |Fin= 1922|Identité=[[Georges Husson]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1919 |Fin= 1920|Identité=[[Jean-Baptiste Picquet]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1906 |Fin= 1919|Identité=[[Henri Broncquart]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1900 |Fin= 1906|Identité=[[Édouard de Chambure]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1892 |Fin= 1900|Identité=[[Henri Broncquart]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1888 |Fin= 1892|Identité=[[Louis Rougier]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1884 |Fin= 1888|Identité=[[Augustin Joseph Decroix]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1878 |Fin= 1884|Identité=[[Jean-Baptiste Macaux]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1865 |Fin= 1878|Identité=[[Augustin Joseph Decroix]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1855 |Fin= 1865|Identité=[[Paul de France de Hélican]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1846 |Fin= 1855|Identité=[[Norbert Deherly]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1837 |Fin= 1846|Identité=[[Louis Marie Cocquerel]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1836 |Fin= 1837|Identité=[[Jules Marteau]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1835 |Fin= 1836|Identité=[[Pierre Cadart]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1831 |Fin= 1835|Identité=[[Jacques Courbot]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1830 |Fin= 1831|Identité=Charles Louis Blot Bellanger|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1826 |Fin= 1830|Identité=[[Charles Fasquelle]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1826 |Fin= 1826|Identité=[[Charles André Quéval]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1819 |Fin= 1826|Identité=[[Pierre Joseph Dupont]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1816 |Fin= 1819|Identité=[[Pierre Courbois]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1810 |Fin= 1816|Identité=[[Jean-Baptiste Zunequin]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1809 |Fin= 1810|Identité=[[Liévin Zunequin]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1800 |Fin= 1809|Identité=[[Charles Joseph Fasquelle]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1799 |Fin= 1799|Identité=[[Sulpice Quéval]]|Parti= |Qualité=Agent municipal }}<br />
{{Élu |Début= 1799 |Fin= 1799|Identité=[[Pierre Lardeur]]|Parti= |Qualité=Agent municipal }}<br />
{{Élu |Début= 1797 |Fin= 1799|Identité=[[Martin Zunequin]]|Parti= |Qualité=Agent municipal }}<br />
{{Élu |Début= 1795 |Fin= 1797|Identité=[[Clément Dausque]]|Parti= |Qualité=Agent municipal }}<br />
{{Élu |Début= 1792 |Fin= 1795|Identité=[[Charles Joseph Fasquelle]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{Élu |Début= 1790 |Fin= 1792|Identité=[[Philippe Henuyer]]|Parti= |Qualité= }}<br />
{{ÉluDonnées}}<br />
{{ÉluFin}}<br />
<br />
==== Les religieux ====<br />
<br />
Liste<ref>[[René Lesage]], [[Éléonore Massez]], [[Gilles Pouchain]], [[Philippe Queste]], [[Pascal Tillier]], ''Histoire de Lumbres et des Lumbrois, Tome {{I}}, Des origines à 1789 : le temps du village'', Études et documents {{n°}} 22, {{CHHP}}, avril 1999.</ref><br />
<br />
*1675 - 1685 : [[Etienne Demarest]]<br />
*1685 - 1687 : [[Philippe Duval]]<br />
*1687 - 1692 : Dalque<br />
*1692 - 1699 : [[Laurent François Caron]]<br />
*1699 - 1704 : [[Eustache Cocquempot]]<br />
*1704 - 1707 : [[Jean Antoine Saison]]<br />
*1707 - 1709 : [[Florent Barbaut]]<br />
*1709 - 1718 : [[Jean Dusaultoir]]<br />
*1718 - 1730 : [[Robert François Duval]]<br />
*1730 - 1735 : Decroix<br />
*1735 - 1737 : [[Jacques Mathieu Herman]]<br />
*1737 - 1742 : [[Antoine François Bascourt]]<br />
*1742 - 1744 : [[Jean Baptiste Genel]]<br />
*1744 - 1748 : [[Jean Baptiste Dusausoy]]<br />
*1748 - 1750 : [[Jacques Brisset]]<br />
*1750 - 1752 : Roussel<br />
*1752 - 1768 : [[Jean Pierre Lambriquet]]<br />
*1768 - 1783 : [[Nicolas François Augustin Fournier]]<br />
*1783 - 1788 : [[François Joseph Hennuyer]]<br />
*1788 - 1791 : [[Philippe Joseph Cadart]]<br />
<br />
== Notes et liens ==<br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*Goidin, ''Note sur la construction d'une usine de ciment Portland à Lumbres'', Saint-Omer : Impr. d'Homont, 1883, 4 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Le presbytère de Lumbres (1722-1752)'', extrait du bulletin historique de la Société des antiquaires de la Morinie, 181e et 182e, Saint-Omer : H. d'Homont, 1897, 36 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Notice sur deux cimetières de l'époque franque découverts à Cormettes et Lumbres'', Calais : Impr. des Orphelins, 1901, 77 pages.<br />
*[[]]Georges Delamotte, ''La chapelle castrale d'Acquembronne en Lumbres'' (extrait des mémoires de la commission départementale des Monuments historiques du Pas-de-Calais), Arras : Repessé, Cassel et Cie, 1909, 6 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Un atelier néolithique à Lumbres'', Boulogne-sur-Mer : Impr. G. Hamain, 1910, 13 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Les origines préhistoriques de Elnes, Lumbres et Wavrans-sur-l'Aa'', Boulogne-sur-Mer : Impr. G. Hamain, 1911, 19 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Elnes, Lumbres et Wavrans-sur-l'Aa à l'époque féodale'', Boulogne-sur-Mer : Impr. G. Hamain, 1912, 30 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Hache polie en silex trouvée à Lumbres'', Boulogne-sur-Mer : Impr. G. Hamain, 1912, 13 pages.<br />
*G. Pontier, ''Étude sur le mammouth de l'Aa'' (extrait du Bulletin de la Société préhistorique française, séance du 27 nov. 1913), Le Mans : impr. Masmayer, 19136, 26 pages.<br />
*Abbé Collet, ''Histoire de Lumbres, Elnes et Wavrans-sur-l'Aa'', Boulogne-sur-Mer : impr. Debusschère-Battez, 1923, 84 pages.<br />
*[[Jean-Pierre Roger]], « Statistique des moulins de 1809 : cantons de Fauquembergues et de Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', n °8, 1975.<br />
*[[René Delahaye]], [[Jean-Luc Hochart]], [[Paul Thomas]], « Galeries souterraines dans le canton de Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'' tome {{II}} ; n° 16, pages 307-310.<br />
*[[René Lesage]], [[Jacques Tricot]], « À propos de l'historique d'Élie Hanne et documents relatifs à l'enseignement primaire dans la région de Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'' tome {{II}} ; n° 16, 1978, pages 345-350.<br />
*[[Roland Dussaussoy]], « Lois usuelles et usages locaux en 1855 et 1955 dans les cantons de Lumbres et Fauquembergues », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{III}} ; n° 19, 1980, pages 161-164.<br />
*[[Fernand Lhermitte]], « Contribution à l'histoire de la Résistance dans le Haut-Pays : historique du secteur OCM/BOA de Lumbres, 1940-1944 », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{III}} ; n° 19, 1980, pages 170-174, 189.<br />
*[[Roland Dussaussoy]], « Benoît et Ernest Hansse, menuisiers à Lumbres (1905-1908) », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{IV}} ; n° 21, 1981, pages 56-59.<br />
*[[Raymond Dufay]], « Prise d'otages à Lumbres le 2 août 1940 », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{VII}} ; n° 30, 1985, pages 235-237.<br />
*[[Claude Cocquempot]], « Le massacre du 4 septembre 1944 à Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{VII}} ; n° 31-32, 1986, pages 304-305.<br />
*[[Raymond Dufay]], [[René Lesage]], ''La Résistance à Lumbres et dans son canton (mai 1940-septembre 1944)'', Comité d'histoire du Haut-Pays. Études et documents n° 5, 1991, 60 pages.<br />
*[[Ludovic Boutin]], « La vente des biens nationaux à Lumbres », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', tome {{XII}}. N° 49/50, 1995, pages 56-66.<br />
*[[Ludovic Boutin]], « Quelques documents concernant Lumbres au {{XIXe}} siècle », dans ''Bulletin historique du Haut-Pays'', n° 55-56, 1998, pages 292-194.<br />
*[[René Lesage]], [[Éléonore Massez]], [[Gilles Pouchain]], [[Philippe Queste]], [[Pascal Tillier]], ''Histoire de Lumbres et des Lumbrois, Tome {{I}}, Des origines à 1789 : le temps du village'', Études et documents {{n°}} 22, {{CHHP}}, avril 1999.<br />
*[[René Lesage]], ''Les soldats de Lumbres dans la Grande Guerre. Parcours de combattants'', Fauquembergues : Comité d’histoire du Haut-Pays, 2010, 126 pages.<br />
<br />
=== Liens internes ===<br />
<br />
=== Liens externes ===<br />
* [http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/resume.asp?codgeo=62534 Fiche de l'Insee]<br />
=== Notes ===<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Commune du Pas-de-Calais]]<br />
<br />
{{Références}}</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=87491Publications d'histoire locale 20122012-12-26T16:37:45Z<p>Rlesage : /* Revues généalogiques */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
* [[Marc Coppin]], ''La Côte d'Opale en guerre d'Algérie. 1954-1962'', Lille, Septentrion, Presses Universitaires, 2012<br />
*[[Sophie Léger]], [[Groupe d'Études des Créquy]], '' Sur les traces de l'abbaye de Ruisseauville. Du XIe au XIXe siècle, trésors de l'abbaye dispersés aux aléas de l'histoire'', Catalogue d'exposition, Comité d'Histoire du Haut-Pays, octobre 2012, 80 pp<br />
*[[Michel Beirnaert]], [[Liliane Salingue]], ''Morts pour la France. Histoire des Dainvillois du monument aux morts'', [[Club d'histoire locale de Dainville]], 2012, 153 pages.<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Naissances de 1793 à 1935'', 2012, 218 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Mariages de 1793 à 1935'', 2012, 142 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Décès de 1793 à 1935'', 2012, 152 {{p.}}<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin historique du Haut-Pays'', numéro 78, 2012<br />
** [[Sophie Léger]], « Editorial », p 2<br />
** [[Guillaume Pâques]], « Une saison de prospection archéologique : Radinghem, Mencas, Vincly (2011-2012) », p 5<br />
** [[Victorien Leman]], « Les résidences des sires de Créquy dans le Haut-Pays d’Artois : habitat, cadre de vie et évolution de leur emprise sociopolitique », p 9<br />
** [[Maxence Watelle]], « Un pouvoir seigneurial entre deux âges : le comté de Fauquembergues au XVe siècle », p 30<br />
** [[Sophie Léger]], « Augustin Desmons et les miracles de Notre-Dame de Foy à Ruisseauville », p 70<br />
** [[Vincent Cuvilliers]], [[Philippe Moulis]], « Le parrain d’un saint : François-Joseph Labre, curé d’Erin de 1752 à 1766. Sources et documents », p 88<br />
** [[Jean-Louis Demazières]], « La Confrérie Saint-Sébastien et le tir à l’arc à Fauquembergues au XVIIe siècle », p 98<br />
** [[Sophie Léger]], « Les dégâts causés par l’ouragan du 12 mars 1876 dans le canton de Fauquembergues », p 110<br />
** [[Daniel Bruges]], « Le général Ogier : de Matringhem au Tarn-et-Garonne », BH, n° 78,2012, p 121<br />
** [[Marie-Christine Allart]], « De l’importance du dorgérisme dans le Haut-Pays et dans le Pas-de-Calais », p 129<br />
** [[Gérard Boulanger]], « Chronique des années frugeoises 1939-1959 : bouleversement au cœur du bourg (première partie : 1939), p 136<br />
** [[Pierre Bellenguez]], « La vie à Desvres pendant la Seconde Guerre Mondiale », BH, n° 78,2012, p 179<br />
** [[René Lesage]], [[Alain Vidor]], « Bléquin, des origines à la Révolution : notes historiques de Pierre Casier, annotées et commentées », p 189<br />
** [[Delphine Maeyaert]], « L’église Saint-Laurent d’Alette », p 224<br />
** [[Sophie Barrère]], « Aperçu de la sculpture médiévale dans le Pays de Lumbres », p 236<br />
** [[Guy Maeyaert]], « Le tir à l’arc à la perche au XXe siècle », p 245<br />
<br />
<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
* ''Mémoire d'Opale'', {{n°}} 4, décembre 2012<br />
**[[Lionel Chauchoy]], « Le 20 décembre 1911 : un jour noir pour la marine étaploise » <br />
**[[Jacques Mahieu]], « Les coquelicots de Houthem à Wimereux » <br />
**[[Joël Ramet]] et [[Douglas Gill]], « Les camps militaires de la Première Guerre Mondiale en Côte d’Opale » <br />
**[[Hugues Leroy]], « Les Douchin de Frencq et leur descendance à Bernieulles » <br />
**[[Jean Lagaise]], « Flobart » <br />
**[[Michel Lemattre]], « L’île Léon Lefèvre » <br />
**[[Pierre Lamarche]], « Nos jeux d’alors et quelques souvenirs » <br />
**[[Christian Gonsseaume]], « Évolution et colmatage de l’estuaire de la Canche » <br />
**[[Alain Honvault]], « Le domaine d’Honvault » <br />
**[[Jean-Pierre Ramet]], « Triste marée » <br />
**[[Michel Troublé]], « Une dynastie de meuniers originaire de Cucq : les Galland » <br />
**[[Jean-Michel Delambre]], « Clin d’oeil au Louvre-Lens »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
* ''Dossiers généalogiques'', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], numéro 28, 2012<br />
** [[Sophie Léger]], « Editorial », p 2<br />
** [[Michel Champagne]], « Actes passés devant les notaires de Desvres de 1573 à 1575 », p 7<br />
** [[Michel Delaforge]], « Les contrats de mariages cités par Roger Rodière dans le 12J1-196 des archives départementales du Pas-de-Calais », p 103<br />
** [[Françoise Carlu]], [[Philippe May]], « Descendances des (de) Quéhen de Quilen et d’Hénoville à Herly », p 124<br />
** [[Philippe May]], « Descendance May de Quiestède, Roquetoire, Ecques, Saint-Omer et Nielles (XVIe-XIXe siècles) », p 153<br />
** [[Eric Ringart]], «Les Blocquel de Wailly-Beaucamp », p 169<br />
** [[Françoise Carlu]], [[Jean-Luc Chevalier]], « Descendance Fouricquet de Coupelle-Vieille », p 201<br />
** GAG, « Ascendance de Madeleine Petit de Créquy, Bay-Duchateau (x 1838 Surques), Constant-Risbourg (x 1850 Créquy), Baude-Lecoustre (x 1764 Acquin), Gressier-Duval (x 1859 Westbécourt), Taverne-Cadet (x 1881 Seninghem), Biausque-Vidor (x 1841 Thiembronne), Duquesnoy-Dautremer (x an III Fruges), Baude-Dupont (x 1829 Haut-Loquin), Ansel-Hardy (x an II Remilly-Wirquin), Thomas-Foulon (x 1846 Nielles-lès-Bléquin), Wintrebert-Boulart (x 1771 Pihem), Thérouanne-Bailleux (x 1858 Humbert), Treunet-Maquaire (x 1866 Humbert), Jennequin-Bulot (x 1841 Verchocq », p 216<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), ''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke'', volume IV, n° 1, mai 2012<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=87490Publications d'histoire locale 20122012-12-26T16:35:35Z<p>Rlesage : /* Revues généalogiques */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
* [[Marc Coppin]], ''La Côte d'Opale en guerre d'Algérie. 1954-1962'', Lille, Septentrion, Presses Universitaires, 2012<br />
*[[Sophie Léger]], [[Groupe d'Études des Créquy]], '' Sur les traces de l'abbaye de Ruisseauville. Du XIe au XIXe siècle, trésors de l'abbaye dispersés aux aléas de l'histoire'', Catalogue d'exposition, Comité d'Histoire du Haut-Pays, octobre 2012, 80 pp<br />
*[[Michel Beirnaert]], [[Liliane Salingue]], ''Morts pour la France. Histoire des Dainvillois du monument aux morts'', [[Club d'histoire locale de Dainville]], 2012, 153 pages.<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Naissances de 1793 à 1935'', 2012, 218 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Mariages de 1793 à 1935'', 2012, 142 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Décès de 1793 à 1935'', 2012, 152 {{p.}}<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin historique du Haut-Pays'', numéro 78, 2012<br />
** [[Sophie Léger]], « Editorial », p 2<br />
** [[Guillaume Pâques]], « Une saison de prospection archéologique : Radinghem, Mencas, Vincly (2011-2012) », p 5<br />
** [[Victorien Leman]], « Les résidences des sires de Créquy dans le Haut-Pays d’Artois : habitat, cadre de vie et évolution de leur emprise sociopolitique », p 9<br />
** [[Maxence Watelle]], « Un pouvoir seigneurial entre deux âges : le comté de Fauquembergues au XVe siècle », p 30<br />
** [[Sophie Léger]], « Augustin Desmons et les miracles de Notre-Dame de Foy à Ruisseauville », p 70<br />
** [[Vincent Cuvilliers]], [[Philippe Moulis]], « Le parrain d’un saint : François-Joseph Labre, curé d’Erin de 1752 à 1766. Sources et documents », p 88<br />
** [[Jean-Louis Demazières]], « La Confrérie Saint-Sébastien et le tir à l’arc à Fauquembergues au XVIIe siècle », p 98<br />
** [[Sophie Léger]], « Les dégâts causés par l’ouragan du 12 mars 1876 dans le canton de Fauquembergues », p 110<br />
** [[Daniel Bruges]], « Le général Ogier : de Matringhem au Tarn-et-Garonne », BH, n° 78,2012, p 121<br />
** [[Marie-Christine Allart]], « De l’importance du dorgérisme dans le Haut-Pays et dans le Pas-de-Calais », p 129<br />
** [[Gérard Boulanger]], « Chronique des années frugeoises 1939-1959 : bouleversement au cœur du bourg (première partie : 1939), p 136<br />
** [[Pierre Bellenguez]], « La vie à Desvres pendant la Seconde Guerre Mondiale », BH, n° 78,2012, p 179<br />
** [[René Lesage]], [[Alain Vidor]], « Bléquin, des origines à la Révolution : notes historiques de Pierre Casier, annotées et commentées », p 189<br />
** [[Delphine Maeyaert]], « L’église Saint-Laurent d’Alette », p 224<br />
** [[Sophie Barrère]], « Aperçu de la sculpture médiévale dans le Pays de Lumbres », p 236<br />
** [[Guy Maeyaert]], « Le tir à l’arc à la perche au XXe siècle », p 245<br />
<br />
<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
* ''Mémoire d'Opale'', {{n°}} 4, décembre 2012<br />
**[[Lionel Chauchoy]], « Le 20 décembre 1911 : un jour noir pour la marine étaploise » <br />
**[[Jacques Mahieu]], « Les coquelicots de Houthem à Wimereux » <br />
**[[Joël Ramet]] et [[Douglas Gill]], « Les camps militaires de la Première Guerre Mondiale en Côte d’Opale » <br />
**[[Hugues Leroy]], « Les Douchin de Frencq et leur descendance à Bernieulles » <br />
**[[Jean Lagaise]], « Flobart » <br />
**[[Michel Lemattre]], « L’île Léon Lefèvre » <br />
**[[Pierre Lamarche]], « Nos jeux d’alors et quelques souvenirs » <br />
**[[Christian Gonsseaume]], « Évolution et colmatage de l’estuaire de la Canche » <br />
**[[Alain Honvault]], « Le domaine d’Honvault » <br />
**[[Jean-Pierre Ramet]], « Triste marée » <br />
**[[Michel Troublé]], « Une dynastie de meuniers originaire de Cucq : les Galland » <br />
**[[Jean-Michel Delambre]], « Clin d’oeil au Louvre-Lens »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
* ''Dossiers généalogiques''(Comité d'Histoire du Haut-Pays), numéro 28, 2012<br />
** [[Sophie Léger]], « Editorial », p 2<br />
** [[Michel Champagne]], « Actes passés devant les notaires de Desvres de 1573 à 1575 », p 7<br />
** [[Michel Delaforge]], « Les contrats de mariages cités par Roger Rodière dans le 12J1-196 des archives départementales du Pas-de-Calais », p 103<br />
** [[Françoise Carlu]], [[Philippe May]], « Descendances des (de) Quéhen de Quilen et d’Hénoville à Herly », p 124<br />
** [[Philippe May]], « Descendance May de Quiestède, Roquetoire, Ecques, Saint-Omer et Nielles (XVIe-XIXe siècles) », p 153<br />
** [[Eric Ringart]], «Les Blocquel de Wailly-Beaucamp », p 169<br />
** [[Françoise Carlu]], [[Jean-Luc Chevalier]], « Descendance Fouricquet de Coupelle-Vieille », p 201<br />
** GAG, « Ascendance de Madeleine Petit de Créquy, Bay-Duchateau (x 1838 Surques), Constant-Risbourg (x 1850 Créquy), Baude-Lecoustre (x 1764 Acquin), Gressier-Duval (x 1859 Westbécourt), Taverne-Cadet (x 1881 Seninghem), Biausque-Vidor (x 1841 Thiembronne), Duquesnoy-Dautremer (x an III Fruges), Baude-Dupont (x 1829 Haut-Loquin), Ansel-Hardy (x an II Remilly-Wirquin), Thomas-Foulon (x 1846 Nielles-lès-Bléquin), Wintrebert-Boulart (x 1771 Pihem), Thérouanne-Bailleux (x 1858 Humbert), Treunet-Maquaire (x 1866 Humbert), Jennequin-Bulot (x 1841 Verchocq », p 216<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), ''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke'', volume IV, n° 1, mai 2012<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=87489Publications d'histoire locale 20122012-12-26T16:35:04Z<p>Rlesage : /* Revues généalogiques */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
* [[Marc Coppin]], ''La Côte d'Opale en guerre d'Algérie. 1954-1962'', Lille, Septentrion, Presses Universitaires, 2012<br />
*[[Sophie Léger]], [[Groupe d'Études des Créquy]], '' Sur les traces de l'abbaye de Ruisseauville. Du XIe au XIXe siècle, trésors de l'abbaye dispersés aux aléas de l'histoire'', Catalogue d'exposition, Comité d'Histoire du Haut-Pays, octobre 2012, 80 pp<br />
*[[Michel Beirnaert]], [[Liliane Salingue]], ''Morts pour la France. Histoire des Dainvillois du monument aux morts'', [[Club d'histoire locale de Dainville]], 2012, 153 pages.<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Naissances de 1793 à 1935'', 2012, 218 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Mariages de 1793 à 1935'', 2012, 142 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Décès de 1793 à 1935'', 2012, 152 {{p.}}<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin historique du Haut-Pays'', numéro 78, 2012<br />
** [[Sophie Léger]], « Editorial », p 2<br />
** [[Guillaume Pâques]], « Une saison de prospection archéologique : Radinghem, Mencas, Vincly (2011-2012) », p 5<br />
** [[Victorien Leman]], « Les résidences des sires de Créquy dans le Haut-Pays d’Artois : habitat, cadre de vie et évolution de leur emprise sociopolitique », p 9<br />
** [[Maxence Watelle]], « Un pouvoir seigneurial entre deux âges : le comté de Fauquembergues au XVe siècle », p 30<br />
** [[Sophie Léger]], « Augustin Desmons et les miracles de Notre-Dame de Foy à Ruisseauville », p 70<br />
** [[Vincent Cuvilliers]], [[Philippe Moulis]], « Le parrain d’un saint : François-Joseph Labre, curé d’Erin de 1752 à 1766. Sources et documents », p 88<br />
** [[Jean-Louis Demazières]], « La Confrérie Saint-Sébastien et le tir à l’arc à Fauquembergues au XVIIe siècle », p 98<br />
** [[Sophie Léger]], « Les dégâts causés par l’ouragan du 12 mars 1876 dans le canton de Fauquembergues », p 110<br />
** [[Daniel Bruges]], « Le général Ogier : de Matringhem au Tarn-et-Garonne », BH, n° 78,2012, p 121<br />
** [[Marie-Christine Allart]], « De l’importance du dorgérisme dans le Haut-Pays et dans le Pas-de-Calais », p 129<br />
** [[Gérard Boulanger]], « Chronique des années frugeoises 1939-1959 : bouleversement au cœur du bourg (première partie : 1939), p 136<br />
** [[Pierre Bellenguez]], « La vie à Desvres pendant la Seconde Guerre Mondiale », BH, n° 78,2012, p 179<br />
** [[René Lesage]], [[Alain Vidor]], « Bléquin, des origines à la Révolution : notes historiques de Pierre Casier, annotées et commentées », p 189<br />
** [[Delphine Maeyaert]], « L’église Saint-Laurent d’Alette », p 224<br />
** [[Sophie Barrère]], « Aperçu de la sculpture médiévale dans le Pays de Lumbres », p 236<br />
** [[Guy Maeyaert]], « Le tir à l’arc à la perche au XXe siècle », p 245<br />
<br />
<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
* ''Mémoire d'Opale'', {{n°}} 4, décembre 2012<br />
**[[Lionel Chauchoy]], « Le 20 décembre 1911 : un jour noir pour la marine étaploise » <br />
**[[Jacques Mahieu]], « Les coquelicots de Houthem à Wimereux » <br />
**[[Joël Ramet]] et [[Douglas Gill]], « Les camps militaires de la Première Guerre Mondiale en Côte d’Opale » <br />
**[[Hugues Leroy]], « Les Douchin de Frencq et leur descendance à Bernieulles » <br />
**[[Jean Lagaise]], « Flobart » <br />
**[[Michel Lemattre]], « L’île Léon Lefèvre » <br />
**[[Pierre Lamarche]], « Nos jeux d’alors et quelques souvenirs » <br />
**[[Christian Gonsseaume]], « Évolution et colmatage de l’estuaire de la Canche » <br />
**[[Alain Honvault]], « Le domaine d’Honvault » <br />
**[[Jean-Pierre Ramet]], « Triste marée » <br />
**[[Michel Troublé]], « Une dynastie de meuniers originaire de Cucq : les Galland » <br />
**[[Jean-Michel Delambre]], « Clin d’oeil au Louvre-Lens »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
* ''Dossiers généalogiques''(Comité d'Histoire du Haut-Pays), numéro 28, 2012<br />
** [[Sophie Léger]], « Editorial », p 2<br />
** [[Michel Champagne]], « Actes passés devant les notaires de Desvres de 1573 à 1575 », p 7<br />
** [[Michel Delaforge]], « Les contrats de mariages cités par Roger Rodière dans le 12J1-196 des archives départementales du Pas-de-Calais », p 103<br />
** [[Françoise Carlu]], [[Philippe May]], « Descendances des (de) Quéhen de Quilen et d’Hénoville à Herly », p 124<br />
** [[Philippe May]], « Descendance May de Quiestède, Roquetoire, Ecques, Saint-Omer et Nielles (XVIe-XIXe siècles) », p 153<br />
** [[Eric Ringart]], «Les Blocquel de Wailly-Beaucamp », p 169<br />
** [[Françoise Carlu]], [[Jean-Luc Chevalier]], « Descendance Fouricquet de Coupelle-Vieille », p 201<br />
GAG, « Ascendance de Madeleine Petit de Créquy, <br />
Bay-Duchateau (x 1838 Surques), Constant-Risbourg (x 1850 Créquy), Baude-Lecoustre (x 1764 Acquin), Gressier-Duval (x 1859 Westbécourt), Taverne-Cadet (x 1881 Seninghem), Biausque-Vidor (x 1841 Thiembronne), Duquesnoy-Dautremer (x an III Fruges), Baude-Dupont (x 1829 Haut-Loquin), Ansel-Hardy (x an II Remilly-Wirquin), Thomas-Foulon (x 1846 Nielles-lès-Bléquin), Wintrebert-Boulart (x 1771 Pihem), Thérouanne-Bailleux (x 1858 Humbert), Treunet-Maquaire (x 1866 Humbert), Jennequin-Bulot (x 1841 Verchocq », p 216<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), ''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke'', volume IV, n° 1, mai 2012<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=87488Publications d'histoire locale 20122012-12-26T16:29:47Z<p>Rlesage : /* Revues historiques */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
* [[Marc Coppin]], ''La Côte d'Opale en guerre d'Algérie. 1954-1962'', Lille, Septentrion, Presses Universitaires, 2012<br />
*[[Sophie Léger]], [[Groupe d'Études des Créquy]], '' Sur les traces de l'abbaye de Ruisseauville. Du XIe au XIXe siècle, trésors de l'abbaye dispersés aux aléas de l'histoire'', Catalogue d'exposition, Comité d'Histoire du Haut-Pays, octobre 2012, 80 pp<br />
*[[Michel Beirnaert]], [[Liliane Salingue]], ''Morts pour la France. Histoire des Dainvillois du monument aux morts'', [[Club d'histoire locale de Dainville]], 2012, 153 pages.<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Naissances de 1793 à 1935'', 2012, 218 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Mariages de 1793 à 1935'', 2012, 142 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Décès de 1793 à 1935'', 2012, 152 {{p.}}<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin historique du Haut-Pays'', numéro 78, 2012<br />
** [[Sophie Léger]], « Editorial », p 2<br />
** [[Guillaume Pâques]], « Une saison de prospection archéologique : Radinghem, Mencas, Vincly (2011-2012) », p 5<br />
** [[Victorien Leman]], « Les résidences des sires de Créquy dans le Haut-Pays d’Artois : habitat, cadre de vie et évolution de leur emprise sociopolitique », p 9<br />
** [[Maxence Watelle]], « Un pouvoir seigneurial entre deux âges : le comté de Fauquembergues au XVe siècle », p 30<br />
** [[Sophie Léger]], « Augustin Desmons et les miracles de Notre-Dame de Foy à Ruisseauville », p 70<br />
** [[Vincent Cuvilliers]], [[Philippe Moulis]], « Le parrain d’un saint : François-Joseph Labre, curé d’Erin de 1752 à 1766. Sources et documents », p 88<br />
** [[Jean-Louis Demazières]], « La Confrérie Saint-Sébastien et le tir à l’arc à Fauquembergues au XVIIe siècle », p 98<br />
** [[Sophie Léger]], « Les dégâts causés par l’ouragan du 12 mars 1876 dans le canton de Fauquembergues », p 110<br />
** [[Daniel Bruges]], « Le général Ogier : de Matringhem au Tarn-et-Garonne », BH, n° 78,2012, p 121<br />
** [[Marie-Christine Allart]], « De l’importance du dorgérisme dans le Haut-Pays et dans le Pas-de-Calais », p 129<br />
** [[Gérard Boulanger]], « Chronique des années frugeoises 1939-1959 : bouleversement au cœur du bourg (première partie : 1939), p 136<br />
** [[Pierre Bellenguez]], « La vie à Desvres pendant la Seconde Guerre Mondiale », BH, n° 78,2012, p 179<br />
** [[René Lesage]], [[Alain Vidor]], « Bléquin, des origines à la Révolution : notes historiques de Pierre Casier, annotées et commentées », p 189<br />
** [[Delphine Maeyaert]], « L’église Saint-Laurent d’Alette », p 224<br />
** [[Sophie Barrère]], « Aperçu de la sculpture médiévale dans le Pays de Lumbres », p 236<br />
** [[Guy Maeyaert]], « Le tir à l’arc à la perche au XXe siècle », p 245<br />
<br />
<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
* ''Mémoire d'Opale'', {{n°}} 4, décembre 2012<br />
**[[Lionel Chauchoy]], « Le 20 décembre 1911 : un jour noir pour la marine étaploise » <br />
**[[Jacques Mahieu]], « Les coquelicots de Houthem à Wimereux » <br />
**[[Joël Ramet]] et [[Douglas Gill]], « Les camps militaires de la Première Guerre Mondiale en Côte d’Opale » <br />
**[[Hugues Leroy]], « Les Douchin de Frencq et leur descendance à Bernieulles » <br />
**[[Jean Lagaise]], « Flobart » <br />
**[[Michel Lemattre]], « L’île Léon Lefèvre » <br />
**[[Pierre Lamarche]], « Nos jeux d’alors et quelques souvenirs » <br />
**[[Christian Gonsseaume]], « Évolution et colmatage de l’estuaire de la Canche » <br />
**[[Alain Honvault]], « Le domaine d’Honvault » <br />
**[[Jean-Pierre Ramet]], « Triste marée » <br />
**[[Michel Troublé]], « Une dynastie de meuniers originaire de Cucq : les Galland » <br />
**[[Jean-Michel Delambre]], « Clin d’oeil au Louvre-Lens »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), ''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke'', volume IV, n° 1, mai 2012<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=87487Publications d'histoire locale 20122012-12-26T16:28:01Z<p>Rlesage : /* Revues historiques */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
* [[Marc Coppin]], ''La Côte d'Opale en guerre d'Algérie. 1954-1962'', Lille, Septentrion, Presses Universitaires, 2012<br />
*[[Sophie Léger]], [[Groupe d'Études des Créquy]], '' Sur les traces de l'abbaye de Ruisseauville. Du XIe au XIXe siècle, trésors de l'abbaye dispersés aux aléas de l'histoire'', Catalogue d'exposition, Comité d'Histoire du Haut-Pays, octobre 2012, 80 pp<br />
*[[Michel Beirnaert]], [[Liliane Salingue]], ''Morts pour la France. Histoire des Dainvillois du monument aux morts'', [[Club d'histoire locale de Dainville]], 2012, 153 pages.<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Naissances de 1793 à 1935'', 2012, 218 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Mariages de 1793 à 1935'', 2012, 142 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Décès de 1793 à 1935'', 2012, 152 {{p.}}<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin historique du Haut-Pays'', numéro 78, 2012<br />
** [Sophie Léger], « Editorial », p 2<br />
** [Guillaume Pâques], « Une saison de prospection archéologique : Radinghem, Mencas, Vincly (2011-2012) », p 5<br />
** [Victorien Leman], « Les résidences des sires de Créquy dans le Haut-Pays d’Artois : habitat, cadre de vie et évolution de leur emprise sociopolitique », p 9<br />
** [Maxence Watelle], « Un pouvoir seigneurial entre deux âges : le comté de Fauquembergues au XVe siècle », p 30<br />
** [Sophie Léger], « Augustin Desmons et les miracles de Notre-Dame de Foy à Ruisseauville », p 70<br />
** [Vincent Cuvilliers], [Philippe Moulis], « Le parrain d’un saint : François-Joseph Labre, curé d’Erin de 1752 à 1766. Sources et documents », p 88<br />
** [Jean-Louis Demazières], « La Confrérie Saint-Sébastien et le tir à l’arc à Fauquembergues au XVIIe siècle », p 98<br />
** [Sophie Léger], « Les dégâts causés par l’ouragan du 12 mars 1876 dans le canton de Fauquembergues », p 110<br />
** [Daniel Bruges], « Le général Ogier : de Matringhem au Tarn-et-Garonne », BH, n° 78,2012, p 121<br />
** [Marie-Christine Allart], « De l’importance du dorgérisme dans le Haut-Pays et dans le Pas-de-Calais », p 129<br />
** [Gérard Boulanger], « Chronique des années frugeoises 1939-1959 : bouleversement au cœur du bourg (première partie : 1939), p 136<br />
** [Pierre Bellenguez], « La vie à Desvres pendant la Seconde Guerre Mondiale », BH, n° 78,2012, p 179<br />
** [René Lesage], [Alain Vidor], « Bléquin, des origines à la Révolution : notes historiques de Pierre Casier, annotées et commentées », p 189<br />
** [Delphine Maeyaert], « L’église Saint-Laurent d’Alette », p 224<br />
** [Sophie Barrère], « Aperçu de la sculpture médiévale dans le Pays de Lumbres », p 236<br />
** [Guy Maeyaert], « Le tir à l’arc à la perche au XXe siècle », p 245<br />
<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
* ''Mémoire d'Opale'', {{n°}} 4, décembre 2012<br />
**[[Lionel Chauchoy]], « Le 20 décembre 1911 : un jour noir pour la marine étaploise » <br />
**[[Jacques Mahieu]], « Les coquelicots de Houthem à Wimereux » <br />
**[[Joël Ramet]] et [[Douglas Gill]], « Les camps militaires de la Première Guerre Mondiale en Côte d’Opale » <br />
**[[Hugues Leroy]], « Les Douchin de Frencq et leur descendance à Bernieulles » <br />
**[[Jean Lagaise]], « Flobart » <br />
**[[Michel Lemattre]], « L’île Léon Lefèvre » <br />
**[[Pierre Lamarche]], « Nos jeux d’alors et quelques souvenirs » <br />
**[[Christian Gonsseaume]], « Évolution et colmatage de l’estuaire de la Canche » <br />
**[[Alain Honvault]], « Le domaine d’Honvault » <br />
**[[Jean-Pierre Ramet]], « Triste marée » <br />
**[[Michel Troublé]], « Une dynastie de meuniers originaire de Cucq : les Galland » <br />
**[[Jean-Michel Delambre]], « Clin d’oeil au Louvre-Lens »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), ''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke'', volume IV, n° 1, mai 2012<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Groupe_d%27%C3%89tudes_des_Cr%C3%A9quy&diff=77221Groupe d'Études des Créquy2012-10-30T17:49:26Z<p>Rlesage : /* Les réalisations */</p>
<hr />
<div>==Une groupe d'études au sein du Comité d'Histoire du Haut-Pays==<br />
Groupe fondé en 2011<br />
== Pourquoi?==<br />
* L’une des familles plus illustres de France, les Créquy sont, dit-on, de noblesse immémoriale. Une tradition généalogique, établie peut-être au temps de la Toison d’Or, mais étayée par les multiples travaux du XVIIe siècle qui vont de Pierre d’Hozier au père Anselme, veut bien leur accorder une origine en un Arnoul le Vieil ou le Barbu, vivant au milieu du IXe siècle, à l’époque carolingienne. Belle histoire, empreinte de légende, dont n’était pas dupe un dom Grenier à la fin du XVIIIe siècle. Celui-ci considérait comme fable la généalogie antérieure au XIIe siècle. Les historiens et généalogistes du début du XXIe siècle ne sont guère mieux lotis.. Si des Créquy, apparaissent dans la documentation dès le début du XIIe siècle, ce n’est pas avant 1200 que la filiation devient certaine, grâce à la Chronique de Baudouin d’Avesnes, du moins si on se réfère à la saine méthode en usage habituellement en généalogie médiévale. <br />
* La matière « Créquy » a suscité et suscite encore une bibliographie relativement abondante. L’essentiel pendant longtemps n’a concerné que la généalogie, où on ne faisait, la plupart du temps que compiler les données anciennes, sans souci de critique. Cette manière de faire se retrouve encore à travers la planète Internet, sur les sites généalogiques tels Geneanet ou encore sur le Wikipédia où ajouts et parfois corrections restent, pour la plupart, anonymes et sans souci de s’appuyer sur des sources, sur des preuves comme auraient dit nos bons généalogistes du XVIIe siècle. A noter toutefois le travail de qualité réalisé par le comte de Richoufftz, sur les Créquy du Vimeu et les observations pertinentes d’un Roger Rodière sur les origines de la famille. Depuis une vingtaine d’années, les historiens et l’Université se sont emparés des Créquy. Leurs travaux ont essentiellement concerné l’implication littéraire de Jean V de Créquy (Marc Gil) et l’histoire de la famille aux XIVe et XVe siècles (quatre mémoires de maîtrise et master d’histoire).<br />
* Cependant la recherche est loin d’être close et l’abondance de la matière fait que de multiples chantiers peuvent se profiler. On peut évoquer ici quelques pistes de réflexion, liste qui est loin d’être exhaustive :<br />
** la fabrique des généalogies des Créquy et surtout la recherche des sources et des pratiques qui ont conduit à la réalisation de la première généalogie digne de ce nom, élaborée en 1620 par Pierre d’Hozier, mais aussi les avatars de la construction généalogique par la suite (les généalogistes du roi, l’érudition locale, etc..)<br />
** l’approfondissement de la généalogie pour toutes les périodes. De nombreuses dates sont encore à repérer dans l’état civil pour les XVIIe et XVIIIe siècles, tâche ingrate car les Créquy ont essaimé en maints lieux. Elle viendrait cependant apporter les précisions nécessaires, pour des filiations qui ne souffrent guère de trop de problèmes pour ces temps bien documentés. Pour les XIIIe et XVIe siècles, époque de sources inégales, bien des questions demeurent qui ne trouveront pas toutes leur solution. Certaines filiations mériteraient d’être reconsidérées. Des branches entières, telles les Créquy-Torcy et Royon, restent méconnues et leur filiation est mal assurée. Bien des individus qui apparaissent dans la documentation ne sont guère rattachés et ne le seront sans doute jamais. Il s’agirait aussi de retravailler la question des branches dites bâtardes, si cela est possible. Michel Champagne a réalisé un travail pionnier et salutaire à propos des de Créquy du Haut-Pays. On attendrait de telles démarches pour les Créquy de Flandre, d’Alsace, d’ailleurs<br />
** La question des origines de la famille reste entière. Elle est certes d’ordre généalogique et difficile à résoudre à ce point de vue, faute de sources primaires. Elle est aussi et peut-être surtout d’ordre historique. Comment et pourquoi une famille non négligeable a-t-elle pu émerger en périphérie du comté de Saint-Pol ? Maxence a bien posé la problématique et nous pouvons espérer quelques réponses de la part de l’archéologie qui viendraient suppléer, en partie, les carences textuelles (Victorien).<br />
** La connaissance des Créquy ne peut se limiter à une quête généalogique, aussi nécessaire soit-elle. L’histoire des Créquy reste à écrire en grande partie. Seuls les XIVe et XVe siècles, ont fait jusqu’ici l’objet des études les plus approfondies (Marc Gil, Elisabeth Lignier, Matthieu Becuwe, Maxence Watelle, Victorien Leman). Le XVIIe siècle a livré deux biographies, l’une pour Charles de Créquy, l’autre pour François, le marquis de Marines. Quelques études ponctuelles ont été réalisées, souvent dispersées dans les publications des sociétés savantes. Dans ce domaine, beaucoup reste donc à faire, même pour les périodes qui paraissent les mieux abordées, toutefois si c’est du domaine du possible. <br />
** Les Créquy ont marqué le patrimoine et la géographie des nos territoires, leur mouvance originelle sur les vallées de la Créquoise et de la Planquette, mais aussi le comté de Saint-Pol, l’Artois, le Boulonnais, la Flandre, la Picardie et quelques secteurs épars dans le reste du royaume, en Normandie, en Champagne, en Champagne, en Dauphiné, en Provence, en Poitou, dans l’étranger plus lointain comme la Norvège, etc.. Dans les seigneuries et des fiefs détenus à un moment ou à un autre par les membres de la famille, les Créquy ont laissé des traces dans le patrimoine bâti, les châteaux, les églises, le mobilier religieux, parfois civil, l’art, la numismatique. Cette géographie et cet inventaire restent largement à compléter<br />
** Comment ne pas aussi évoquer le patrimoine immatériel, autour des légendes et des mythes qui courent autour de l’histoire de la famille et dans la quête de ses origines ? La légende du retour du croisé popularisé tardivement par la romance de Raoul de Créquy, les constructions généalogiques anciennes participent de cette catégorie.<br />
* Pour ce, il est utile d’établir un catalogue des sources, de toutes les sources, qu’elles soient textuelles, archéologiques, sigillographiques, héraldiques, etc.. Ce travail a été largement entrepris, mais on sait par expérience qu’il n’est jamais terminé. <br />
<br />
* Travail immense pour lequel il est plus que nécessaire de rassembler de multiples compétences, dans les domaines les plus divers, des généalogistes rompus aux méthodes de la généalogie historique, celle qui prévaut quand on aborde les périodes les plus anciennes, des historiens dans la plupart des domaines, des archéologues, des héraldistes, des spécialistes de la sigillographie, etc.. C’est de ce constat que nous est venue l’idée de créer un petit groupe d’études des Créquy qui vise à réunir les bonnes volontés autour de quelques objectifs précis qui seront définis au fur et à mesure des possibilités et des concours rencontrés. Le site Internet dédié à l’histoire de la famille http://famille.de.crequy.com devrait connaître un profond remaniement quand le temps nous sera donné. Nous comptons, dans un premier temps, y publier une bibliographie qui sera nécessairement à compléter.<br />
== Les réalisations==<br />
* 2011.- ''Le patrimoine des Créquy dans les anciens baillaiges de Saint-Pol et de Fressin'', exposition présentée à Fressin en mai, à Planques en septembre et à Tincques en avril 2012<br />
* 2012.- [[Sophie Léger]], [[Groupe d'Etudes des Créquy]], '' Sur les traces de l'abbaye de Ruisseauville. Du XIe au XIXe siècle, trésors de l'abbaye dispersés aux aléas de l'histoire'', Catalogue d'exposition, Comité d'Histoire du Haut-Pays, octobre 2012, 80 pp</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=77220Publications d'histoire locale 20122012-10-30T17:48:53Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
* [[Marc Coppin]], ''La Côte d'Opale en guerre d'Algérie. 1954-1962'', Lille, Septentrion, Presses Universitaires, 2012<br />
*[[Sophie Léger]], [[Groupe d'Etudes des Créquy]], '' Sur les traces de l'abbaye de Ruisseauville. Du XIe au XIXe siècle, trésors de l'abbaye dispersés aux aléas de l'histoire'', Catalogue d'exposition, Comité d'Histoire du Haut-Pays, octobre 2012, 80 pp<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Naissances de 1793 à 1935'', 2012, 218 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Mariages de 1793 à 1935'', 2012, 142 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Décès de 1793 à 1935'', 2012, 152 {{p.}}<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), ''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke'', volume IV, n° 1, mai 2012<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Groupe_d%27%C3%89tudes_des_Cr%C3%A9quy&diff=77219Groupe d'Études des Créquy2012-10-30T17:48:07Z<p>Rlesage : /* Pourquoi? */</p>
<hr />
<div>==Une groupe d'études au sein du Comité d'Histoire du Haut-Pays==<br />
Groupe fondé en 2011<br />
== Pourquoi?==<br />
* L’une des familles plus illustres de France, les Créquy sont, dit-on, de noblesse immémoriale. Une tradition généalogique, établie peut-être au temps de la Toison d’Or, mais étayée par les multiples travaux du XVIIe siècle qui vont de Pierre d’Hozier au père Anselme, veut bien leur accorder une origine en un Arnoul le Vieil ou le Barbu, vivant au milieu du IXe siècle, à l’époque carolingienne. Belle histoire, empreinte de légende, dont n’était pas dupe un dom Grenier à la fin du XVIIIe siècle. Celui-ci considérait comme fable la généalogie antérieure au XIIe siècle. Les historiens et généalogistes du début du XXIe siècle ne sont guère mieux lotis.. Si des Créquy, apparaissent dans la documentation dès le début du XIIe siècle, ce n’est pas avant 1200 que la filiation devient certaine, grâce à la Chronique de Baudouin d’Avesnes, du moins si on se réfère à la saine méthode en usage habituellement en généalogie médiévale. <br />
* La matière « Créquy » a suscité et suscite encore une bibliographie relativement abondante. L’essentiel pendant longtemps n’a concerné que la généalogie, où on ne faisait, la plupart du temps que compiler les données anciennes, sans souci de critique. Cette manière de faire se retrouve encore à travers la planète Internet, sur les sites généalogiques tels Geneanet ou encore sur le Wikipédia où ajouts et parfois corrections restent, pour la plupart, anonymes et sans souci de s’appuyer sur des sources, sur des preuves comme auraient dit nos bons généalogistes du XVIIe siècle. A noter toutefois le travail de qualité réalisé par le comte de Richoufftz, sur les Créquy du Vimeu et les observations pertinentes d’un Roger Rodière sur les origines de la famille. Depuis une vingtaine d’années, les historiens et l’Université se sont emparés des Créquy. Leurs travaux ont essentiellement concerné l’implication littéraire de Jean V de Créquy (Marc Gil) et l’histoire de la famille aux XIVe et XVe siècles (quatre mémoires de maîtrise et master d’histoire).<br />
* Cependant la recherche est loin d’être close et l’abondance de la matière fait que de multiples chantiers peuvent se profiler. On peut évoquer ici quelques pistes de réflexion, liste qui est loin d’être exhaustive :<br />
** la fabrique des généalogies des Créquy et surtout la recherche des sources et des pratiques qui ont conduit à la réalisation de la première généalogie digne de ce nom, élaborée en 1620 par Pierre d’Hozier, mais aussi les avatars de la construction généalogique par la suite (les généalogistes du roi, l’érudition locale, etc..)<br />
** l’approfondissement de la généalogie pour toutes les périodes. De nombreuses dates sont encore à repérer dans l’état civil pour les XVIIe et XVIIIe siècles, tâche ingrate car les Créquy ont essaimé en maints lieux. Elle viendrait cependant apporter les précisions nécessaires, pour des filiations qui ne souffrent guère de trop de problèmes pour ces temps bien documentés. Pour les XIIIe et XVIe siècles, époque de sources inégales, bien des questions demeurent qui ne trouveront pas toutes leur solution. Certaines filiations mériteraient d’être reconsidérées. Des branches entières, telles les Créquy-Torcy et Royon, restent méconnues et leur filiation est mal assurée. Bien des individus qui apparaissent dans la documentation ne sont guère rattachés et ne le seront sans doute jamais. Il s’agirait aussi de retravailler la question des branches dites bâtardes, si cela est possible. Michel Champagne a réalisé un travail pionnier et salutaire à propos des de Créquy du Haut-Pays. On attendrait de telles démarches pour les Créquy de Flandre, d’Alsace, d’ailleurs<br />
** La question des origines de la famille reste entière. Elle est certes d’ordre généalogique et difficile à résoudre à ce point de vue, faute de sources primaires. Elle est aussi et peut-être surtout d’ordre historique. Comment et pourquoi une famille non négligeable a-t-elle pu émerger en périphérie du comté de Saint-Pol ? Maxence a bien posé la problématique et nous pouvons espérer quelques réponses de la part de l’archéologie qui viendraient suppléer, en partie, les carences textuelles (Victorien).<br />
** La connaissance des Créquy ne peut se limiter à une quête généalogique, aussi nécessaire soit-elle. L’histoire des Créquy reste à écrire en grande partie. Seuls les XIVe et XVe siècles, ont fait jusqu’ici l’objet des études les plus approfondies (Marc Gil, Elisabeth Lignier, Matthieu Becuwe, Maxence Watelle, Victorien Leman). Le XVIIe siècle a livré deux biographies, l’une pour Charles de Créquy, l’autre pour François, le marquis de Marines. Quelques études ponctuelles ont été réalisées, souvent dispersées dans les publications des sociétés savantes. Dans ce domaine, beaucoup reste donc à faire, même pour les périodes qui paraissent les mieux abordées, toutefois si c’est du domaine du possible. <br />
** Les Créquy ont marqué le patrimoine et la géographie des nos territoires, leur mouvance originelle sur les vallées de la Créquoise et de la Planquette, mais aussi le comté de Saint-Pol, l’Artois, le Boulonnais, la Flandre, la Picardie et quelques secteurs épars dans le reste du royaume, en Normandie, en Champagne, en Champagne, en Dauphiné, en Provence, en Poitou, dans l’étranger plus lointain comme la Norvège, etc.. Dans les seigneuries et des fiefs détenus à un moment ou à un autre par les membres de la famille, les Créquy ont laissé des traces dans le patrimoine bâti, les châteaux, les églises, le mobilier religieux, parfois civil, l’art, la numismatique. Cette géographie et cet inventaire restent largement à compléter<br />
** Comment ne pas aussi évoquer le patrimoine immatériel, autour des légendes et des mythes qui courent autour de l’histoire de la famille et dans la quête de ses origines ? La légende du retour du croisé popularisé tardivement par la romance de Raoul de Créquy, les constructions généalogiques anciennes participent de cette catégorie.<br />
* Pour ce, il est utile d’établir un catalogue des sources, de toutes les sources, qu’elles soient textuelles, archéologiques, sigillographiques, héraldiques, etc.. Ce travail a été largement entrepris, mais on sait par expérience qu’il n’est jamais terminé. <br />
<br />
* Travail immense pour lequel il est plus que nécessaire de rassembler de multiples compétences, dans les domaines les plus divers, des généalogistes rompus aux méthodes de la généalogie historique, celle qui prévaut quand on aborde les périodes les plus anciennes, des historiens dans la plupart des domaines, des archéologues, des héraldistes, des spécialistes de la sigillographie, etc.. C’est de ce constat que nous est venue l’idée de créer un petit groupe d’études des Créquy qui vise à réunir les bonnes volontés autour de quelques objectifs précis qui seront définis au fur et à mesure des possibilités et des concours rencontrés. Le site Internet dédié à l’histoire de la famille http://famille.de.crequy.com devrait connaître un profond remaniement quand le temps nous sera donné. Nous comptons, dans un premier temps, y publier une bibliographie qui sera nécessairement à compléter.<br />
== Les réalisations==<br />
* 2011.- ''Le patrimoine des Créquy dans les anciens baillaiges de Saint-Pol et de Fressin'', exposition présentée à Fressin en mai, à Planques en septembre et à Tincques en avril 2012</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Groupe_d%27%C3%89tudes_des_Cr%C3%A9quy&diff=77216Groupe d'Études des Créquy2012-10-30T17:45:15Z<p>Rlesage : /* Une groupe d'études au sein du Comité d'Histoire du Haut-Pays */</p>
<hr />
<div>==Une groupe d'études au sein du Comité d'Histoire du Haut-Pays==<br />
Groupe fondé en 2011<br />
== Pourquoi?==<br />
* L’une des familles plus illustres de France, les Créquy sont, dit-on, de noblesse immémoriale. Une tradition généalogique, établie peut-être au temps de la Toison d’Or, mais étayée par les multiples travaux du XVIIe siècle qui vont de Pierre d’Hozier au père Anselme, veut bien leur accorder une origine en un Arnoul le Vieil ou le Barbu, vivant au milieu du IXe siècle, à l’époque carolingienne. Belle histoire, empreinte de légende, dont n’était pas dupe un dom Grenier à la fin du XVIIIe siècle. Celui-ci considérait comme fable la généalogie antérieure au XIIe siècle. Les historiens et généalogistes du début du XXIe siècle ne sont guère mieux lotis.. Si des Créquy, apparaissent dans la documentation dès le début du XIIe siècle, ce n’est pas avant 1200 que la filiation devient certaine, grâce à la Chronique de Baudouin d’Avesnes, du moins si on se réfère à la saine méthode en usage habituellement en généalogie médiévale. <br />
* La matière « Créquy » a suscité et suscite encore une bibliographie relativement abondante. L’essentiel pendant longtemps n’a concerné que la généalogie, où on ne faisait, la plupart du temps que compiler les données anciennes, sans souci de critique. Cette manière de faire se retrouve encore à travers la planète Internet, sur les sites généalogiques tels Geneanet ou encore sur le Wikipédia où ajouts et parfois corrections restent, pour la plupart, anonymes et sans souci de s’appuyer sur des sources, sur des preuves comme auraient dit nos bons généalogistes du XVIIe siècle. A noter toutefois le travail de qualité réalisé par le comte de Richoufftz, sur les Créquy du Vimeu et les observations pertinentes d’un Roger Rodière sur les origines de la famille. Depuis une vingtaine d’années, les historiens et l’Université se sont emparés des Créquy. Leurs travaux ont essentiellement concerné l’implication littéraire de Jean V de Créquy (Marc Gil) et l’histoire de la famille aux XIVe et XVe siècles (quatre mémoires de maîtrise et master d’histoire).<br />
* Cependant la recherche est loin d’être close et l’abondance de la matière fait que de multiples chantiers peuvent se profiler. On peut évoquer ici quelques pistes de réflexion, liste qui est loin d’être exhaustive :<br />
** la fabrique des généalogies des Créquy et surtout la recherche des sources et des pratiques qui ont conduit à la réalisation de la première généalogie digne de ce nom, élaborée en 1620 par Pierre d’Hozier, mais aussi les avatars de la construction généalogique par la suite (les généalogistes du roi, l’érudition locale, etc..)<br />
** l’approfondissement de la généalogie pour toutes les périodes. De nombreuses dates sont encore à repérer dans l’état civil pour les XVIIe et XVIIIe siècles, tâche ingrate car les Créquy ont essaimé en maints lieux. Elle viendrait cependant apporter les précisions nécessaires, pour des filiations qui ne souffrent guère de trop de problèmes pour ces temps bien documentés. Pour les XIIIe et XVIe siècles, époque de sources inégales, bien des questions demeurent qui ne trouveront pas toutes leur solution. Certaines filiations mériteraient d’être reconsidérées. Des branches entières, telles les Créquy-Torcy et Royon, restent méconnues et leur filiation est mal assurée. Bien des individus qui apparaissent dans la documentation ne sont guère rattachés et ne le seront sans doute jamais. Il s’agirait aussi de retravailler la question des branches dites bâtardes, si cela est possible. Michel Champagne a réalisé un travail pionnier et salutaire à propos des de Créquy du Haut-Pays. On attendrait de telles démarches pour les Créquy de Flandre, d’Alsace, d’ailleurs<br />
** La question des origines de la famille reste entière. Elle est certes d’ordre généalogique et difficile à résoudre à ce point de vue, faute de sources primaires. Elle est aussi et peut-être surtout d’ordre historique. Comment et pourquoi une famille non négligeable a-t-elle pu émerger en périphérie du comté de Saint-Pol ? Maxence a bien posé la problématique et nous pouvons espérer quelques réponses de la part de l’archéologie qui viendraient suppléer, en partie, les carences textuelles (Victorien).<br />
** La connaissance des Créquy ne peut se limiter à une quête généalogique, aussi nécessaire soit-elle. L’histoire des Créquy reste à écrire en grande partie. Seuls les XIVe et XVe siècles, ont fait jusqu’ici l’objet des études les plus approfondies (Marc Gil, Elisabeth Lignier, Matthieu Becuwe, Maxence Watelle, Victorien Leman). Le XVIIe siècle a livré deux biographies, l’une pour Charles de Créquy, l’autre pour François, le marquis de Marines. Quelques études ponctuelles ont été réalisées, souvent dispersées dans les publications des sociétés savantes. Dans ce domaine, beaucoup reste donc à faire, même pour les périodes qui paraissent les mieux abordées, toutefois si c’est du domaine du possible. <br />
** Les Créquy ont marqué le patrimoine et la géographie des nos territoires, leur mouvance originelle sur les vallées de la Créquoise et de la Planquette, mais aussi le comté de Saint-Pol, l’Artois, le Boulonnais, la Flandre, la Picardie et quelques secteurs épars dans le reste du royaume, en Normandie, en Champagne, en Champagne, en Dauphiné, en Provence, en Poitou, dans l’étranger plus lointain comme la Norvège, etc.. Dans les seigneuries et des fiefs détenus à un moment ou à un autre par les membres de la famille, les Créquy ont laissé des traces dans le patrimoine bâti, les châteaux, les églises, le mobilier religieux, parfois civil, l’art, la numismatique. Cette géographie et cet inventaire restent largement à compléter<br />
** Comment ne pas aussi évoquer le patrimoine immatériel, autour des légendes et des mythes qui courent autour de l’histoire de la famille et dans la quête de ses origines ? La légende du retour du croisé popularisé tardivement par la romance de Raoul de Créquy, les constructions généalogiques anciennes participent de cette catégorie.<br />
* Pour ce, il est utile d’établir un catalogue des sources, de toutes les sources, qu’elles soient textuelles, archéologiques, sigillographiques, héraldiques, etc.. Ce travail a été largement entrepris, mais on sait par expérience qu’il n’est jamais terminé. <br />
<br />
* Travail immense pour lequel il est plus que nécessaire de rassembler de multiples compétences, dans les domaines les plus divers, des généalogistes rompus aux méthodes de la généalogie historique, celle qui prévaut quand on aborde les périodes les plus anciennes, des historiens dans la plupart des domaines, des archéologues, des héraldistes, des spécialistes de la sigillographie, etc.. C’est de ce constat que nous est venue l’idée de créer un petit groupe d’études des Créquy qui vise à réunir les bonnes volontés autour de quelques objectifs précis qui seront définis au fur et à mesure des possibilités et des concours rencontrés. Le site Internet dédié à l’histoire de la famille http://famille.de.crequy.com devrait connaître un profond remaniement quand le temps nous sera donné. Nous comptons, dans un premier temps, y publier une bibliographie qui sera nécessairement à compléter.</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Groupe_d%27%C3%89tudes_des_Cr%C3%A9quy&diff=77215Groupe d'Études des Créquy2012-10-30T17:44:04Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div>==Une groupe d'études au sein du Comité d'Histoire du Haut-Pays==<br />
* L’une des familles plus illustres de France, les Créquy sont, dit-on, de noblesse immémoriale. Une tradition généalogique, établie peut-être au temps de la Toison d’Or, mais étayée par les multiples travaux du XVIIe siècle qui vont de Pierre d’Hozier au père Anselme, veut bien leur accorder une origine en un Arnoul le Vieil ou le Barbu, vivant au milieu du IXe siècle, à l’époque carolingienne. Belle histoire, empreinte de légende, dont n’était pas dupe un dom Grenier à la fin du XVIIIe siècle. Celui-ci considérait comme fable la généalogie antérieure au XIIe siècle. Les historiens et généalogistes du début du XXIe siècle ne sont guère mieux lotis.. Si des Créquy, apparaissent dans la documentation dès le début du XIIe siècle, ce n’est pas avant 1200 que la filiation devient certaine, grâce à la Chronique de Baudouin d’Avesnes, du moins si on se réfère à la saine méthode en usage habituellement en généalogie médiévale. <br />
* La matière « Créquy » a suscité et suscite encore une bibliographie relativement abondante. L’essentiel pendant longtemps n’a concerné que la généalogie, où on ne faisait, la plupart du temps que compiler les données anciennes, sans souci de critique. Cette manière de faire se retrouve encore à travers la planète Internet, sur les sites généalogiques tels Geneanet ou encore sur le Wikipédia où ajouts et parfois corrections restent, pour la plupart, anonymes et sans souci de s’appuyer sur des sources, sur des preuves comme auraient dit nos bons généalogistes du XVIIe siècle. A noter toutefois le travail de qualité réalisé par le comte de Richoufftz, sur les Créquy du Vimeu et les observations pertinentes d’un Roger Rodière sur les origines de la famille. Depuis une vingtaine d’années, les historiens et l’Université se sont emparés des Créquy. Leurs travaux ont essentiellement concerné l’implication littéraire de Jean V de Créquy (Marc Gil) et l’histoire de la famille aux XIVe et XVe siècles (quatre mémoires de maîtrise et master d’histoire).<br />
* Cependant la recherche est loin d’être close et l’abondance de la matière fait que de multiples chantiers peuvent se profiler. On peut évoquer ici quelques pistes de réflexion, liste qui est loin d’être exhaustive :<br />
** la fabrique des généalogies des Créquy et surtout la recherche des sources et des pratiques qui ont conduit à la réalisation de la première généalogie digne de ce nom, élaborée en 1620 par Pierre d’Hozier, mais aussi les avatars de la construction généalogique par la suite (les généalogistes du roi, l’érudition locale, etc..)<br />
** l’approfondissement de la généalogie pour toutes les périodes. De nombreuses dates sont encore à repérer dans l’état civil pour les XVIIe et XVIIIe siècles, tâche ingrate car les Créquy ont essaimé en maints lieux. Elle viendrait cependant apporter les précisions nécessaires, pour des filiations qui ne souffrent guère de trop de problèmes pour ces temps bien documentés. Pour les XIIIe et XVIe siècles, époque de sources inégales, bien des questions demeurent qui ne trouveront pas toutes leur solution. Certaines filiations mériteraient d’être reconsidérées. Des branches entières, telles les Créquy-Torcy et Royon, restent méconnues et leur filiation est mal assurée. Bien des individus qui apparaissent dans la documentation ne sont guère rattachés et ne le seront sans doute jamais. Il s’agirait aussi de retravailler la question des branches dites bâtardes, si cela est possible. Michel Champagne a réalisé un travail pionnier et salutaire à propos des de Créquy du Haut-Pays. On attendrait de telles démarches pour les Créquy de Flandre, d’Alsace, d’ailleurs<br />
** La question des origines de la famille reste entière. Elle est certes d’ordre généalogique et difficile à résoudre à ce point de vue, faute de sources primaires. Elle est aussi et peut-être surtout d’ordre historique. Comment et pourquoi une famille non négligeable a-t-elle pu émerger en périphérie du comté de Saint-Pol ? Maxence a bien posé la problématique et nous pouvons espérer quelques réponses de la part de l’archéologie qui viendraient suppléer, en partie, les carences textuelles (Victorien).<br />
** La connaissance des Créquy ne peut se limiter à une quête généalogique, aussi nécessaire soit-elle. L’histoire des Créquy reste à écrire en grande partie. Seuls les XIVe et XVe siècles, ont fait jusqu’ici l’objet des études les plus approfondies (Marc Gil, Elisabeth Lignier, Matthieu Becuwe, Maxence Watelle, Victorien Leman). Le XVIIe siècle a livré deux biographies, l’une pour Charles de Créquy, l’autre pour François, le marquis de Marines. Quelques études ponctuelles ont été réalisées, souvent dispersées dans les publications des sociétés savantes. Dans ce domaine, beaucoup reste donc à faire, même pour les périodes qui paraissent les mieux abordées, toutefois si c’est du domaine du possible. <br />
** Les Créquy ont marqué le patrimoine et la géographie des nos territoires, leur mouvance originelle sur les vallées de la Créquoise et de la Planquette, mais aussi le comté de Saint-Pol, l’Artois, le Boulonnais, la Flandre, la Picardie et quelques secteurs épars dans le reste du royaume, en Normandie, en Champagne, en Champagne, en Dauphiné, en Provence, en Poitou, dans l’étranger plus lointain comme la Norvège, etc.. Dans les seigneuries et des fiefs détenus à un moment ou à un autre par les membres de la famille, les Créquy ont laissé des traces dans le patrimoine bâti, les châteaux, les églises, le mobilier religieux, parfois civil, l’art, la numismatique. Cette géographie et cet inventaire restent largement à compléter<br />
** Comment ne pas aussi évoquer le patrimoine immatériel, autour des légendes et des mythes qui courent autour de l’histoire de la famille et dans la quête de ses origines ? La légende du retour du croisé popularisé tardivement par la romance de Raoul de Créquy, les constructions généalogiques anciennes participent de cette catégorie.<br />
* Pour ce, il est utile d’établir un catalogue des sources, de toutes les sources, qu’elles soient textuelles, archéologiques, sigillographiques, héraldiques, etc.. Ce travail a été largement entrepris, mais on sait par expérience qu’il n’est jamais terminé. <br />
<br />
* Travail immense pour lequel il est plus que nécessaire de rassembler de multiples compétences, dans les domaines les plus divers, des généalogistes rompus aux méthodes de la généalogie historique, celle qui prévaut quand on aborde les périodes les plus anciennes, des historiens dans la plupart des domaines, des archéologues, des héraldistes, des spécialistes de la sigillographie, etc.. C’est de ce constat que nous est venue l’idée de créer un petit groupe d’études des Créquy qui vise à réunir les bonnes volontés autour de quelques objectifs précis qui seront définis au fur et à mesure des possibilités et des concours rencontrés. Le site Internet dédié à l’histoire de la famille http://famille.de.crequy.com devrait connaître un profond remaniement quand le temps nous sera donné. Nous comptons, dans un premier temps, y publier une bibliographie qui sera nécessairement à compléter.</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Groupe_d%27%C3%89tudes_des_Cr%C3%A9quy&diff=77212Groupe d'Études des Créquy2012-10-30T17:42:52Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div><br />
* L’une des familles plus illustres de France, les Créquy sont, dit-on, de noblesse immémoriale. Une tradition généalogique, établie peut-être au temps de la Toison d’Or, mais étayée par les multiples travaux du XVIIe siècle qui vont de Pierre d’Hozier au père Anselme, veut bien leur accorder une origine en un Arnoul le Vieil ou le Barbu, vivant au milieu du IXe siècle, à l’époque carolingienne. Belle histoire, empreinte de légende, dont n’était pas dupe un dom Grenier à la fin du XVIIIe siècle. Celui-ci considérait comme fable la généalogie antérieure au XIIe siècle. Les historiens et généalogistes du début du XXIe siècle ne sont guère mieux lotis.. Si des Créquy, apparaissent dans la documentation dès le début du XIIe siècle, ce n’est pas avant 1200 que la filiation devient certaine, grâce à la Chronique de Baudouin d’Avesnes, du moins si on se réfère à la saine méthode en usage habituellement en généalogie médiévale. <br />
* La matière « Créquy » a suscité et suscite encore une bibliographie relativement abondante. L’essentiel pendant longtemps n’a concerné que la généalogie, où on ne faisait, la plupart du temps que compiler les données anciennes, sans souci de critique. Cette manière de faire se retrouve encore à travers la planète Internet, sur les sites généalogiques tels Geneanet ou encore sur le Wikipédia où ajouts et parfois corrections restent, pour la plupart, anonymes et sans souci de s’appuyer sur des sources, sur des preuves comme auraient dit nos bons généalogistes du XVIIe siècle. A noter toutefois le travail de qualité réalisé par le comte de Richoufftz, sur les Créquy du Vimeu et les observations pertinentes d’un Roger Rodière sur les origines de la famille. Depuis une vingtaine d’années, les historiens et l’Université se sont emparés des Créquy. Leurs travaux ont essentiellement concerné l’implication littéraire de Jean V de Créquy (Marc Gil) et l’histoire de la famille aux XIVe et XVe siècles (quatre mémoires de maîtrise et master d’histoire).<br />
* Cependant la recherche est loin d’être close et l’abondance de la matière fait que de multiples chantiers peuvent se profiler. On peut évoquer ici quelques pistes de réflexion, liste qui est loin d’être exhaustive :<br />
** la fabrique des généalogies des Créquy et surtout la recherche des sources et des pratiques qui ont conduit à la réalisation de la première généalogie digne de ce nom, élaborée en 1620 par Pierre d’Hozier, mais aussi les avatars de la construction généalogique par la suite (les généalogistes du roi, l’érudition locale, etc..)<br />
** l’approfondissement de la généalogie pour toutes les périodes. De nombreuses dates sont encore à repérer dans l’état civil pour les XVIIe et XVIIIe siècles, tâche ingrate car les Créquy ont essaimé en maints lieux. Elle viendrait cependant apporter les précisions nécessaires, pour des filiations qui ne souffrent guère de trop de problèmes pour ces temps bien documentés. Pour les XIIIe et XVIe siècles, époque de sources inégales, bien des questions demeurent qui ne trouveront pas toutes leur solution. Certaines filiations mériteraient d’être reconsidérées. Des branches entières, telles les Créquy-Torcy et Royon, restent méconnues et leur filiation est mal assurée. Bien des individus qui apparaissent dans la documentation ne sont guère rattachés et ne le seront sans doute jamais. Il s’agirait aussi de retravailler la question des branches dites bâtardes, si cela est possible. Michel Champagne a réalisé un travail pionnier et salutaire à propos des de Créquy du Haut-Pays. On attendrait de telles démarches pour les Créquy de Flandre, d’Alsace, d’ailleurs<br />
** La question des origines de la famille reste entière. Elle est certes d’ordre généalogique et difficile à résoudre à ce point de vue, faute de sources primaires. Elle est aussi et peut-être surtout d’ordre historique. Comment et pourquoi une famille non négligeable a-t-elle pu émerger en périphérie du comté de Saint-Pol ? Maxence a bien posé la problématique et nous pouvons espérer quelques réponses de la part de l’archéologie qui viendraient suppléer, en partie, les carences textuelles (Victorien).<br />
** La connaissance des Créquy ne peut se limiter à une quête généalogique, aussi nécessaire soit-elle. L’histoire des Créquy reste à écrire en grande partie. Seuls les XIVe et XVe siècles, ont fait jusqu’ici l’objet des études les plus approfondies (Marc Gil, Elisabeth Lignier, Matthieu Becuwe, Maxence Watelle, Victorien Leman). Le XVIIe siècle a livré deux biographies, l’une pour Charles de Créquy, l’autre pour François, le marquis de Marines. Quelques études ponctuelles ont été réalisées, souvent dispersées dans les publications des sociétés savantes. Dans ce domaine, beaucoup reste donc à faire, même pour les périodes qui paraissent les mieux abordées, toutefois si c’est du domaine du possible. <br />
** Les Créquy ont marqué le patrimoine et la géographie des nos territoires, leur mouvance originelle sur les vallées de la Créquoise et de la Planquette, mais aussi le comté de Saint-Pol, l’Artois, le Boulonnais, la Flandre, la Picardie et quelques secteurs épars dans le reste du royaume, en Normandie, en Champagne, en Champagne, en Dauphiné, en Provence, en Poitou, dans l’étranger plus lointain comme la Norvège, etc.. Dans les seigneuries et des fiefs détenus à un moment ou à un autre par les membres de la famille, les Créquy ont laissé des traces dans le patrimoine bâti, les châteaux, les églises, le mobilier religieux, parfois civil, l’art, la numismatique. Cette géographie et cet inventaire restent largement à compléter<br />
** Comment ne pas aussi évoquer le patrimoine immatériel, autour des légendes et des mythes qui courent autour de l’histoire de la famille et dans la quête de ses origines ? La légende du retour du croisé popularisé tardivement par la romance de Raoul de Créquy, les constructions généalogiques anciennes participent de cette catégorie.<br />
* Pour ce, il est utile d’établir un catalogue des sources, de toutes les sources, qu’elles soient textuelles, archéologiques, sigillographiques, héraldiques, etc.. Ce travail a été largement entrepris, mais on sait par expérience qu’il n’est jamais terminé. <br />
<br />
* Travail immense pour lequel il est plus que nécessaire de rassembler de multiples compétences, dans les domaines les plus divers, des généalogistes rompus aux méthodes de la généalogie historique, celle qui prévaut quand on aborde les périodes les plus anciennes, des historiens dans la plupart des domaines, des archéologues, des héraldistes, des spécialistes de la sigillographie, etc.. C’est de ce constat que nous est venue l’idée de créer un petit groupe d’études des Créquy qui vise à réunir les bonnes volontés autour de quelques objectifs précis qui seront définis au fur et à mesure des possibilités et des concours rencontrés. Le site Internet dédié à l’histoire de la famille http://famille.de.crequy.com devrait connaître un profond remaniement quand le temps nous sera donné. Nous comptons, dans un premier temps, y publier une bibliographie qui sera nécessairement à compléter.</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Groupe_d%27%C3%89tudes_des_Cr%C3%A9quy&diff=77211Groupe d'Études des Créquy2012-10-30T17:42:08Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div><br />
* L’une des familles plus illustres de France, les Créquy sont, dit-on, de noblesse immémoriale. Une tradition généalogique, établie peut-être au temps de la Toison d’Or, mais étayée par les multiples travaux du XVIIe siècle qui vont de Pierre d’Hozier au père Anselme, veut bien leur accorder une origine en un Arnoul le Vieil ou le Barbu, vivant au milieu du IXe siècle, à l’époque carolingienne. Belle histoire, empreinte de légende, dont n’était pas dupe un dom Grenier à la fin du XVIIIe siècle. Celui-ci considérait comme fable la généalogie antérieure au XIIe siècle. Les historiens et généalogistes du début du XXIe siècle ne sont guère mieux lotis.. Si des Créquy, apparaissent dans la documentation dès le début du XIIe siècle, ce n’est pas avant 1200 que la filiation devient certaine, grâce à la Chronique de Baudouin d’Avesnes, du moins si on se réfère à la saine méthode en usage habituellement en généalogie médiévale. <br />
* La matière « Créquy » a suscité et suscite encore une bibliographie relativement abondante. L’essentiel pendant longtemps n’a concerné que la généalogie, où on ne faisait, la plupart du temps que compiler les données anciennes, sans souci de critique. Cette manière de faire se retrouve encore à travers la planète Internet, sur les sites généalogiques tels Geneanet ou encore sur le Wikipédia où ajouts et parfois corrections restent, pour la plupart, anonymes et sans souci de s’appuyer sur des sources, sur des preuves comme auraient dit nos bons généalogistes du XVIIe siècle. A noter toutefois le travail de qualité réalisé par le comte de Richoufftz, sur les Créquy du Vimeu et les observations pertinentes d’un Roger Rodière sur les origines de la famille. Depuis une vingtaine d’années, les historiens et l’Université se sont emparés des Créquy. Leurs travaux ont essentiellement concerné l’implication littéraire de Jean V de Créquy (Marc Gil) et l’histoire de la famille aux XIVe et XVe siècles (quatre mémoires de maîtrise et master d’histoire).<br />
* Cependant la recherche est loin d’être close et l’abondance de la matière fait que de multiples chantiers peuvent se profiler. On peut évoquer ici quelques pistes de réflexion, liste qui est loin d’être exhaustive :<br />
** la fabrique des généalogies des Créquy et surtout la recherche des sources et des pratiques qui ont conduit à la réalisation de la première généalogie digne de ce nom, élaborée en 1620 par Pierre d’Hozier, mais aussi les avatars de la construction généalogique par la suite (les généalogistes du roi, l’érudition locale, etc..)<br />
** l’approfondissement de la généalogie pour toutes les périodes. De nombreuses dates sont encore à repérer dans l’état civil pour les XVIIe et XVIIIe siècles, tâche ingrate car les Créquy ont essaimé en maints lieux. Elle viendrait cependant apporter les précisions nécessaires, pour des filiations qui ne souffrent guère de trop de problèmes pour ces temps bien documentés. Pour les XIIIe et XVIe siècles, époque de sources inégales, bien des questions demeurent qui ne trouveront pas toutes leur solution. Certaines filiations mériteraient d’être reconsidérées. Des branches entières, telles les Créquy-Torcy et Royon, restent méconnues et leur filiation est mal assurée. Bien des individus qui apparaissent dans la documentation ne sont guère rattachés et ne le seront sans doute jamais. Il s’agirait aussi de retravailler la question des branches dites bâtardes, si cela est possible. Michel Champagne a réalisé un travail pionnier et salutaire à propos des de Créquy du Haut-Pays. On attendrait de telles démarches pour les Créquy de Flandre, d’Alsace, d’ailleurs<br />
- La question des origines de la famille reste entière. Elle est certes d’ordre généalogique et difficile à résoudre à ce point de vue, faute de sources primaires. Elle est aussi et peut-être surtout d’ordre historique. Comment et pourquoi une famille non négligeable a-t-elle pu émerger en périphérie du comté de Saint-Pol ? Maxence a bien posé la problématique et nous pouvons espérer quelques réponses de la part de l’archéologie qui viendraient suppléer, en partie, les carences textuelles (Victorien).<br />
** La connaissance des Créquy ne peut se limiter à une quête généalogique, aussi nécessaire soit-elle. L’histoire des Créquy reste à écrire en grande partie. Seuls les XIVe et XVe siècles, ont fait jusqu’ici l’objet des études les plus approfondies (Marc Gil, Elisabeth Lignier, Matthieu Becuwe, Maxence Watelle, Victorien Leman). Le XVIIe siècle a livré deux biographies, l’une pour Charles de Créquy, l’autre pour François, le marquis de Marines. Quelques études ponctuelles ont été réalisées, souvent dispersées dans les publications des sociétés savantes. Dans ce domaine, beaucoup reste donc à faire, même pour les périodes qui paraissent les mieux abordées, toutefois si c’est du domaine du possible. <br />
** Les Créquy ont marqué le patrimoine et la géographie des nos territoires, leur mouvance originelle sur les vallées de la Créquoise et de la Planquette, mais aussi le comté de Saint-Pol, l’Artois, le Boulonnais, la Flandre, la Picardie et quelques secteurs épars dans le reste du royaume, en Normandie, en Champagne, en Champagne, en Dauphiné, en Provence, en Poitou, dans l’étranger plus lointain comme la Norvège, etc.. Dans les seigneuries et des fiefs détenus à un moment ou à un autre par les membres de la famille, les Créquy ont laissé des traces dans le patrimoine bâti, les châteaux, les églises, le mobilier religieux, parfois civil, l’art, la numismatique. Cette géographie et cet inventaire restent largement à compléter<br />
** Comment ne pas aussi évoquer le patrimoine immatériel, autour des légendes et des mythes qui courent autour de l’histoire de la famille et dans la quête de ses origines ? La légende du retour du croisé popularisé tardivement par la romance de Raoul de Créquy, les constructions généalogiques anciennes participent de cette catégorie.<br />
- Pour ce, il est utile d’établir un catalogue des sources, de toutes les sources, qu’elles soient textuelles, archéologiques, sigillographiques, héraldiques, etc.. Ce travail a été largement entrepris, mais on sait par expérience qu’il n’est jamais terminé. <br />
<br />
* Travail immense pour lequel il est plus que nécessaire de rassembler de multiples compétences, dans les domaines les plus divers, des généalogistes rompus aux méthodes de la généalogie historique, celle qui prévaut quand on aborde les périodes les plus anciennes, des historiens dans la plupart des domaines, des archéologues, des héraldistes, des spécialistes de la sigillographie, etc.. C’est de ce constat que nous est venue l’idée de créer un petit groupe d’études des Créquy qui vise à réunir les bonnes volontés autour de quelques objectifs précis qui seront définis au fur et à mesure des possibilités et des concours rencontrés. Le site Internet dédié à l’histoire de la famille http://famille.de.crequy.com devrait connaître un profond remaniement quand le temps nous sera donné. Nous comptons, dans un premier temps, y publier une bibliographie qui sera nécessairement à compléter.</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Groupe_d%27%C3%89tudes_des_Cr%C3%A9quy&diff=77210Groupe d'Études des Créquy2012-10-30T17:41:36Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div><br />
* L’une des familles plus illustres de France, les Créquy sont, dit-on, de noblesse immémoriale. Une tradition généalogique, établie peut-être au temps de la Toison d’Or, mais étayée par les multiples travaux du XVIIe siècle qui vont de Pierre d’Hozier au père Anselme, veut bien leur accorder une origine en un Arnoul le Vieil ou le Barbu, vivant au milieu du IXe siècle, à l’époque carolingienne. Belle histoire, empreinte de légende, dont n’était pas dupe un dom Grenier à la fin du XVIIIe siècle. Celui-ci considérait comme fable la généalogie antérieure au XIIe siècle. Les historiens et généalogistes du début du XXIe siècle ne sont guère mieux lotis.. Si des Créquy, apparaissent dans la documentation dès le début du XIIe siècle, ce n’est pas avant 1200 que la filiation devient certaine, grâce à la Chronique de Baudouin d’Avesnes, du moins si on se réfère à la saine méthode en usage habituellement en généalogie médiévale. <br />
* La matière « Créquy » a suscité et suscite encore une bibliographie relativement abondante. L’essentiel pendant longtemps n’a concerné que la généalogie, où on ne faisait, la plupart du temps que compiler les données anciennes, sans souci de critique. Cette manière de faire se retrouve encore à travers la planète Internet, sur les sites généalogiques tels Geneanet ou encore sur le Wikipédia où ajouts et parfois corrections restent, pour la plupart, anonymes et sans souci de s’appuyer sur des sources, sur des preuves comme auraient dit nos bons généalogistes du XVIIe siècle. A noter toutefois le travail de qualité réalisé par le comte de Richoufftz, sur les Créquy du Vimeu et les observations pertinentes d’un Roger Rodière sur les origines de la famille. Depuis une vingtaine d’années, les historiens et l’Université se sont emparés des Créquy. Leurs travaux ont essentiellement concerné l’implication littéraire de Jean V de Créquy (Marc Gil) et l’histoire de la famille aux XIVe et XVe siècles (quatre mémoires de maîtrise et master d’histoire).<br />
Cependant la recherche est loin d’être close et l’abondance de la matière fait que de multiples chantiers peuvent se profiler. On peut évoquer ici quelques pistes de réflexion, liste qui est loin d’être exhaustive :<br />
** la fabrique des généalogies des Créquy et surtout la recherche des sources et des pratiques qui ont conduit à la réalisation de la première généalogie digne de ce nom, élaborée en 1620 par Pierre d’Hozier, mais aussi les avatars de la construction généalogique par la suite (les généalogistes du roi, l’érudition locale, etc..)<br />
** l’approfondissement de la généalogie pour toutes les périodes. De nombreuses dates sont encore à repérer dans l’état civil pour les XVIIe et XVIIIe siècles, tâche ingrate car les Créquy ont essaimé en maints lieux. Elle viendrait cependant apporter les précisions nécessaires, pour des filiations qui ne souffrent guère de trop de problèmes pour ces temps bien documentés. Pour les XIIIe et XVIe siècles, époque de sources inégales, bien des questions demeurent qui ne trouveront pas toutes leur solution. Certaines filiations mériteraient d’être reconsidérées. Des branches entières, telles les Créquy-Torcy et Royon, restent méconnues et leur filiation est mal assurée. Bien des individus qui apparaissent dans la documentation ne sont guère rattachés et ne le seront sans doute jamais. Il s’agirait aussi de retravailler la question des branches dites bâtardes, si cela est possible. Michel Champagne a réalisé un travail pionnier et salutaire à propos des de Créquy du Haut-Pays. On attendrait de telles démarches pour les Créquy de Flandre, d’Alsace, d’ailleurs<br />
- La question des origines de la famille reste entière. Elle est certes d’ordre généalogique et difficile à résoudre à ce point de vue, faute de sources primaires. Elle est aussi et peut-être surtout d’ordre historique. Comment et pourquoi une famille non négligeable a-t-elle pu émerger en périphérie du comté de Saint-Pol ? Maxence a bien posé la problématique et nous pouvons espérer quelques réponses de la part de l’archéologie qui viendraient suppléer, en partie, les carences textuelles (Victorien).<br />
** La connaissance des Créquy ne peut se limiter à une quête généalogique, aussi nécessaire soit-elle. L’histoire des Créquy reste à écrire en grande partie. Seuls les XIVe et XVe siècles, ont fait jusqu’ici l’objet des études les plus approfondies (Marc Gil, Elisabeth Lignier, Matthieu Becuwe, Maxence Watelle, Victorien Leman). Le XVIIe siècle a livré deux biographies, l’une pour Charles de Créquy, l’autre pour François, le marquis de Marines. Quelques études ponctuelles ont été réalisées, souvent dispersées dans les publications des sociétés savantes. Dans ce domaine, beaucoup reste donc à faire, même pour les périodes qui paraissent les mieux abordées, toutefois si c’est du domaine du possible. <br />
** Les Créquy ont marqué le patrimoine et la géographie des nos territoires, leur mouvance originelle sur les vallées de la Créquoise et de la Planquette, mais aussi le comté de Saint-Pol, l’Artois, le Boulonnais, la Flandre, la Picardie et quelques secteurs épars dans le reste du royaume, en Normandie, en Champagne, en Champagne, en Dauphiné, en Provence, en Poitou, dans l’étranger plus lointain comme la Norvège, etc.. Dans les seigneuries et des fiefs détenus à un moment ou à un autre par les membres de la famille, les Créquy ont laissé des traces dans le patrimoine bâti, les châteaux, les églises, le mobilier religieux, parfois civil, l’art, la numismatique. Cette géographie et cet inventaire restent largement à compléter<br />
** Comment ne pas aussi évoquer le patrimoine immatériel, autour des légendes et des mythes qui courent autour de l’histoire de la famille et dans la quête de ses origines ? La légende du retour du croisé popularisé tardivement par la romance de Raoul de Créquy, les constructions généalogiques anciennes participent de cette catégorie.<br />
- Pour ce, il est utile d’établir un catalogue des sources, de toutes les sources, qu’elles soient textuelles, archéologiques, sigillographiques, héraldiques, etc.. Ce travail a été largement entrepris, mais on sait par expérience qu’il n’est jamais terminé. <br />
<br />
* Travail immense pour lequel il est plus que nécessaire de rassembler de multiples compétences, dans les domaines les plus divers, des généalogistes rompus aux méthodes de la généalogie historique, celle qui prévaut quand on aborde les périodes les plus anciennes, des historiens dans la plupart des domaines, des archéologues, des héraldistes, des spécialistes de la sigillographie, etc.. C’est de ce constat que nous est venue l’idée de créer un petit groupe d’études des Créquy qui vise à réunir les bonnes volontés autour de quelques objectifs précis qui seront définis au fur et à mesure des possibilités et des concours rencontrés. Le site Internet dédié à l’histoire de la famille http://famille.de.crequy.com devrait connaître un profond remaniement quand le temps nous sera donné. Nous comptons, dans un premier temps, y publier une bibliographie qui sera nécessairement à compléter.</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Groupe_d%27%C3%89tudes_des_Cr%C3%A9quy&diff=77208Groupe d'Études des Créquy2012-10-30T17:40:24Z<p>Rlesage : Page créée avec « Messages: 480 Pourquoi un groupe d'études? « le: Juillet 19, 2011, 09:30:23 AM » --------------------------------------------------------------------... »</p>
<hr />
<div><br />
<br />
Messages: 480<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Pourquoi un groupe d'études?<br />
« le: Juillet 19, 2011, 09:30:23 AM » <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
--------------------------------------------------------------------------------<br />
<br />
L’une des familles plus illustres de France, les Créquy sont, dit-on, de noblesse immémoriale. Une tradition généalogique, établie peut-être au temps de la Toison d’Or, mais étayée par les multiples travaux du XVIIe siècle qui vont de Pierre d’Hozier au père Anselme, veut bien leur accorder une origine en un Arnoul le Vieil ou le Barbu, vivant au milieu du IXe siècle, à l’époque carolingienne. Belle histoire, empreinte de légende, dont n’était pas dupe un dom Grenier à la fin du XVIIIe siècle. Celui-ci considérait comme fable la généalogie antérieure au XIIe siècle. Les historiens et généalogistes du début du XXIe siècle ne sont guère mieux lotis.. Si des Créquy, apparaissent dans la documentation dès le début du XIIe siècle, ce n’est pas avant 1200 que la filiation devient certaine, grâce à la Chronique de Baudouin d’Avesnes, du moins si on se réfère à la saine méthode en usage habituellement en généalogie médiévale. <br />
La matière « Créquy » a suscité et suscite encore une bibliographie relativement abondante. L’essentiel pendant longtemps n’a concerné que la généalogie, où on ne faisait, la plupart du temps que compiler les données anciennes, sans souci de critique. Cette manière de faire se retrouve encore à travers la planète Internet, sur les sites généalogiques tels Geneanet ou encore sur le Wikipédia où ajouts et parfois corrections restent, pour la plupart, anonymes et sans souci de s’appuyer sur des sources, sur des preuves comme auraient dit nos bons généalogistes du XVIIe siècle. A noter toutefois le travail de qualité réalisé par le comte de Richoufftz, sur les Créquy du Vimeu et les observations pertinentes d’un Roger Rodière sur les origines de la famille. Depuis une vingtaine d’années, les historiens et l’Université se sont emparés des Créquy. Leurs travaux ont essentiellement concerné l’implication littéraire de Jean V de Créquy (Marc Gil) et l’histoire de la famille aux XIVe et XVe siècles (quatre mémoires de maîtrise et master d’histoire).<br />
Cependant la recherche est loin d’être close et l’abondance de la matière fait que de multiples chantiers peuvent se profiler. On peut évoquer ici quelques pistes de réflexion, liste qui est loin d’être exhaustive :<br />
- la fabrique des généalogies des Créquy et surtout la recherche des sources et des pratiques qui ont conduit à la réalisation de la première généalogie digne de ce nom, élaborée en 1620 par Pierre d’Hozier, mais aussi les avatars de la construction généalogique par la suite (les généalogistes du roi, l’érudition locale, etc..)<br />
- l’approfondissement de la généalogie pour toutes les périodes. De nombreuses dates sont encore à repérer dans l’état civil pour les XVIIe et XVIIIe siècles, tâche ingrate car les Créquy ont essaimé en maints lieux. Elle viendrait cependant apporter les précisions nécessaires, pour des filiations qui ne souffrent guère de trop de problèmes pour ces temps bien documentés. Pour les XIIIe et XVIe siècles, époque de sources inégales, bien des questions demeurent qui ne trouveront pas toutes leur solution. Certaines filiations mériteraient d’être reconsidérées. Des branches entières, telles les Créquy-Torcy et Royon, restent méconnues et leur filiation est mal assurée. Bien des individus qui apparaissent dans la documentation ne sont guère rattachés et ne le seront sans doute jamais. Il s’agirait aussi de retravailler la question des branches dites bâtardes, si cela est possible. Michel Champagne a réalisé un travail pionnier et salutaire à propos des de Créquy du Haut-Pays. On attendrait de telles démarches pour les Créquy de Flandre, d’Alsace, d’ailleurs<br />
- La question des origines de la famille reste entière. Elle est certes d’ordre généalogique et difficile à résoudre à ce point de vue, faute de sources primaires. Elle est aussi et peut-être surtout d’ordre historique. Comment et pourquoi une famille non négligeable a-t-elle pu émerger en périphérie du comté de Saint-Pol ? Maxence a bien posé la problématique et nous pouvons espérer quelques réponses de la part de l’archéologie qui viendraient suppléer, en partie, les carences textuelles (Victorien).<br />
- La connaissance des Créquy ne peut se limiter à une quête généalogique, aussi nécessaire soit-elle. L’histoire des Créquy reste à écrire en grande partie. Seuls les XIVe et XVe siècles, ont fait jusqu’ici l’objet des études les plus approfondies (Marc Gil, Elisabeth Lignier, Matthieu Becuwe, Maxence Watelle, Victorien Leman). Le XVIIe siècle a livré deux biographies, l’une pour Charles de Créquy, l’autre pour François, le marquis de Marines. Quelques études ponctuelles ont été réalisées, souvent dispersées dans les publications des sociétés savantes. Dans ce domaine, beaucoup reste donc à faire, même pour les périodes qui paraissent les mieux abordées, toutefois si c’est du domaine du possible. <br />
- Les Créquy ont marqué le patrimoine et la géographie des nos territoires, leur mouvance originelle sur les vallées de la Créquoise et de la Planquette, mais aussi le comté de Saint-Pol, l’Artois, le Boulonnais, la Flandre, la Picardie et quelques secteurs épars dans le reste du royaume, en Normandie, en Champagne, en Champagne, en Dauphiné, en Provence, en Poitou, dans l’étranger plus lointain comme la Norvège, etc.. Dans les seigneuries et des fiefs détenus à un moment ou à un autre par les membres de la famille, les Créquy ont laissé des traces dans le patrimoine bâti, les châteaux, les églises, le mobilier religieux, parfois civil, l’art, la numismatique. Cette géographie et cet inventaire restent largement à compléter<br />
- Comment ne pas aussi évoquer le patrimoine immatériel, autour des légendes et des mythes qui courent autour de l’histoire de la famille et dans la quête de ses origines ? La légende du retour du croisé popularisé tardivement par la romance de Raoul de Créquy, les constructions généalogiques anciennes participent de cette catégorie.<br />
- Pour ce, il est utile d’établir un catalogue des sources, de toutes les sources, qu’elles soient textuelles, archéologiques, sigillographiques, héraldiques, etc.. Ce travail a été largement entrepris, mais on sait par expérience qu’il n’est jamais terminé. <br />
<br />
Travail immense pour lequel il est plus que nécessaire de rassembler de multiples compétences, dans les domaines les plus divers, des généalogistes rompus aux méthodes de la généalogie historique, celle qui prévaut quand on aborde les périodes les plus anciennes, des historiens dans la plupart des domaines, des archéologues, des héraldistes, des spécialistes de la sigillographie, etc.. C’est de ce constat que nous est venue l’idée de créer un petit groupe d’études des Créquy qui vise à réunir les bonnes volontés autour de quelques objectifs précis qui seront définis au fur et à mesure des possibilités et des concours rencontrés. Le site Internet dédié à l’histoire de la famille http://famille.de.crequy.com devrait connaître un profond remaniement quand le temps nous sera donné. Nous comptons, dans un premier temps, y publier une bibliographie qui sera nécessairement à compléter.</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Sophie_L%C3%A9ger&diff=77207Sophie Léger2012-10-30T17:38:37Z<p>Rlesage : /* Bibliographie */</p>
<hr />
<div>== Biographie ==<br />
<br />
Voir [[Utilisateur:Sophie]]<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
<br />
'''1. Notes :'''<br />
*« Anec{docs}tes : Les absents ont toujours tort… …et les élèves a fortiori ! », (co-auteur : [[Didier Paris]]), ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 74, 2008<br />
*« Anec{docs}tes : La main dans le tronc ! », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 74, 2008 <br />
*« Anec{docs}tes : Publicité mensongère ? », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 74, 2008 <br />
<br />
'''2. Archéologie :''' <br />
*« Bilan de trois saisons de prospections archéologiques dans le Haut-Pays », (co-auteur : [[Guillaume Paques]]), ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 71-72, 2006<br />
*« Bilan de prospection archéologique (saison 2007-2008) », (co-auteur : [[Guillaume Paques]]), ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 74, 2008<br />
* Articles dans le ''Bilan scientifique'', SRA-DRAC, (co-auteur : [[Guillaume Paques]])<br />
<br />
'''3. Grande Guerre :'''<br />
*« De l’épigraphie à la narration, l’exercice de la Mémoire après la Grande Guerre : [[Arques]], [[Dohem]], [[Enquin-les-Mines]] », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 74, [[{{CHHP}}]], 2008.<br />
*« La pratique de l’écriture intime durant la Grande Guerre : l’exemple des soldats du Haut-Pays, in ''Écrire à travers les âges'', Cycle d’Études en Pays Boulonnais tome V, [[Cercle d'Études en Pays Boulonnais]], 2010.<br />
<br />
'''4. Histoire et caractéristiques du patrimoine :'''<br />
*''Histoire et patrimoine du Haut-Pays'', (co-auteur : [[René Lesage]]), Cahiers histoire ethnographie patrimoine n° 00, [[{{CHHP}}]], 2003.<br />
* ''Le Haut-Pays (cantons de [[Lumbres]], [[Fauquembergues]], [[Fruges]] et [[Hucqueliers]])'', (co-auteur : René Lesage) éd. Alan Sutton, coll. Mémoire en Images, 2004.<br />
* ''[[Saint-Omer]]'', (co-auteur : [[Serge Pruvost]]), éd. Alan Sutton , coll. Mémoire en Images, 2007.<br />
''Patrimoine industriel :''<br />
*''La Poudrerie d'Esquerdes : des techniques et des hommes'', (co-auteur : [[Daniel Mutez]]), Études et documents n° 26, [[{{CHHP}}]], 2000.<br />
*« Les moulins à vent de [[Dohem]] et [[Cléty]] », (co-auteur : [[Philippe May]]), Bulletin historique du Haut-Pays n° 75, [[{{CHHP}}]], 2009.<br />
*« Les moulins à vent des Upen à [[Delettes]] », (co-auteur : [[Philippe May]]), Bulletin historique du Haut-Pays n°77, [[{{CHHP}}]], 2011.<br />
''Patrimoine communal :''<br />
* ''Merck-Saint-Liévin : histoire, ethnographie, patrimoine'', (co-auteurs : [[Rose Grandval]],[[ René Lesage]]), Cahiers histoire ethnographie patrimoine n° 04, [[{{CHHP}}]], 2004.<br />
* ''Fruges : coup d'oeil sur son histoire et son patrimoine'', (co-auteurs : [[Serge Dufour]], [[René Lesage]]), Cahiers histoire ethnographie patrimoine n° 05, [[{{CHHP}}]], 2005.<br />
* ''[[Dohem]] et [[Maisnil]] : patrimoine naturel et bâti'',(co-auteur : [[Hervé Colin]]), Catalogue d’exposition n° 1, [[{{CHHP}}]], 2009 (Journées européennes du Patrimoine 19-20 septembre 2009).<br />
* ''[[Hézecques]], [[Lugy]], [[Matringhem]], [[Senlis]] : patrimoine & mémoire'', Catalogue d’exposition n° 2, [[{{CHHP}}]], 2011 (Journées du Patrimoine des 18-19 septembre 2010 à [[Senlis]]).<br />
''Patrimoine domestique :''<br />
*« Les châteaux du Haut-Pays au {{XIXe}} siècle : repères architecturaux, ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 75, [[{{CHHP}}]], 2009.<br />
''Patrimoine religieux :''<br />
*« Les églises d’Affringues et Nielles-lès-Bléquin : deux églises aux plans remaniés », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 76, [[{{CHHP}}]], 2010.<br />
* avec le [[Groupe d'Etudes des Créquy]], '' Sur les traces de l'abbaye de Ruisseauville. Di XIe au XIXe siècle, trésors de l'abbaye dispersés aux aléas de l'histoire'', Catalogue d'exposition, Comité d'Histoire du Haut-Pays, octobre 2012, 80 pp<br />
* « Les tours fortes des églises de l'Artois (1515-1713) : essai de typologie architecturale », (co-auteur [[Maxence Watelle]]), ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 77, {{CHHP}}, 2011.<br />
''Patrimoine médiéval :''<br />
*''Le Pays de [[Lumbres]] au Moyen-âge'', coll. Patrimoine en poche, [[{{CHHP}}]], 2011.<br />
''Dépliants pédagogiques et touristiques :''<br />
* ''[[Hézecques]], [[Lugy]], [[Matringhem]], [[Senlis]]'', circuit de randonnée pédestre, coll. Patrimoine en poche, [[{{CHHP}}]], 2010.<br />
* ''L'église de [[Senlis]]'', guide de visite de l'église, coll. Patrimoine en poche, [[{{CHHP}}]], 2010.<br />
* ''Le patrimoine de la famille de [[Créquy]]'', (co-auteur : [[René Lesage]]), coll. Patrimoine en poche, [[{{CHHP}}]], 2011.<br />
* ''[[Delettes]]'', circuit de randonnée pédestre, coll. Patrimoine en poche, [[{{CHHP}}]], 2011.<br />
* ''[[Delettes]] et ses hameaux'', circuit de randonnée VTT, coll. Patrimoine en poche, [[{{CHHP}}]], 2011.<br />
<br />
'''5. Histoire des {{XIXe}} et {{XXe}} siècles :'''<br />
''Société :''<br />
*« Le curé, le maire et le maître au XIXe : quelques exemples de querelles dans le Haut-Pays », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 76, [[{{CHHP}}]], 2010.<br />
Enseignement : <br />
*« Le développement de l'instruction primaire à [[Thiembronne]] au {{XIXe}} siècle », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 67-68, [[{{CHHP}}]], 2004.<br />
*« Le mémoire d’un instituteur en 1884 : l’école de la République, enjeu politique des années 1880 (analyse de document) », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 69-70, [[{{CHHP}}]], 2005.<br />
''Transports :''<br />
*« Manuel pratique d’automobile : la conduite dans les années 30 (analyse de document) », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 71-72, [[{{CHHP}}]], 2006.<br />
''Justice :''<br />
*« Délinquance, criminalité et société sous la {{IIIe}} République : l'exemple de l'[[Audomarois]] », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' n° 73, [[{{CHHP}}]], 2007.<br />
<br />
'''6. Généalogie :'''<br />
* ''La généalogie et l'histoire des familles : quelques principes et points de méthode'', (co-auteur : [[René Lesage]]) Études généalogiques n° 00, [[{{CHHP}}]], 2004.<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Auteur du Pas-de-Calais]]<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Leger, Sophie}}</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=77205Publications d'histoire locale 20122012-10-30T17:37:33Z<p>Rlesage : /* Histoire */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
* [[Marc Coppin]], ''La Côte d'Opale en guerre d'Algérie. 1954-1962'', Lille, Septentrion, Presses Universitaires, 2012<br />
*[[Sophie Léger]], [[Groupe d'Etudes des Créquy]], '' Sur les traces de l'abbaye de Ruisseauville. Di XIe au XIXe siècle, trésors de l'abbaye dispersés aux aléas de l'histoire'', Catalogue d'exposition, Comité d'Histoire du Haut-Pays, octobre 2012, 80 pp<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Naissances de 1793 à 1935'', 2012, 218 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Mariages de 1793 à 1935'', 2012, 142 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Décès de 1793 à 1935'', 2012, 152 {{p.}}<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), ''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke'', volume IV, n° 1, mai 2012<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Marc_Coppin&diff=68975Marc Coppin2012-08-22T14:02:21Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div>Docteur en histoire<br />
===Travaux===<br />
* ''La Côte d'Opale en guerre d'Algérie. 1954-1962'', Lille, Septentrion, Presses Universitaires, 2012</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Marc_Coppin&diff=68974Marc Coppin2012-08-22T14:00:47Z<p>Rlesage : Page créée avec « Docteur en histoire »</p>
<hr />
<div>Docteur en histoire</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=68973Publications d'histoire locale 20122012-08-22T14:00:30Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
* [[Marc Coppin]], ''La Côte d'Opale en guerre d'Algérie. 1954-1962'', Lille, Septentrion, Presses Universitaires, 2012<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Naissances de 1793 à 1935'', 2012, 218 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Mariages de 1793 à 1935'', 2012, 142 {{p.}}<br />
*[[Jacqueline Baheux-Douchin]] et [[Michelle Piton-Caron]] : ''Widehem. Relevés généalogiques. Décès de 1793 à 1935'', 2012, 152 {{p.}}<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), ''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke'', volume IV, n° 1, mai 2012<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=54809Publications d'histoire locale 20122012-07-16T17:44:37Z<p>Rlesage : /* Divers */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), ''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke'', volume IV, n° 1, mai 2012<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=54808Publications d'histoire locale 20122012-07-16T17:43:50Z<p>Rlesage : /* Divers */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), ''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke'', volume IV, n° 1, mai 201( Publication en ligne: http://pages.usherbrooke.ca/rhus/index.php?id=11&tx_ttnews=121&tx_ttnews[backPid]=43&cHash=6d09a05f9f)<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=54807Publications d'histoire locale 20122012-07-16T17:42:41Z<p>Rlesage : /* Divers */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), ''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke'', volume IV, n° 1, mai 201( Publication en ligne: http://pages.usherbrooke.ca/rhus/index.php?id=11&tx_ttnews[tt_news]=121&tx_ttnews[backPid]=43&cHash=6d09a05f9f)<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=54806Publications d'histoire locale 20122012-07-16T17:41:13Z<p>Rlesage : /* Divers */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), ''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke'', volume IV, n° 1, mai 2012<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=54805Publications d'histoire locale 20122012-07-16T17:40:51Z<p>Rlesage : /* Divers */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
* [[Vincent Cuvilliers]], [[Matthieu Fontaine]], Entre pouvoir central et gestion locale : les maires du département du Pas-de-Calais, acteurs incontournables de l'administration impériale (1800-1815), '''Revue d'histoire de l'Université de Sherbrooke''', volume IV, n° 1, mai 2012<br />
<br />
<br />
<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Jean_Wallon&diff=50740Jean Wallon2012-06-18T12:31:16Z<p>Rlesage : Page créée avec « * Né à Wicquinghem en 1940 * Conseil général du canton d'Hucqueliers (Parti socialiste) depuis 2001 »</p>
<hr />
<div>* Né à Wicquinghem en 1940<br />
* Conseil général du canton d'Hucqueliers (Parti socialiste) depuis 2001</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Francis_Wallon&diff=50739Francis Wallon2012-06-18T12:30:23Z<p>Rlesage : </p>
<hr />
<div>* Né à Wicquinghem en 1943. Frère de [[Jean Wallon|Jean]], conseiller général du canton d'Hucqueliers depuis 2001<br />
* Professeur de Lettres-Histoire-Géographie au collège Gabriel de la Gorce d'Hucqueliers de .... à .....<br />
<br />
==Etudes et travaux==<br />
* ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Francis_Wallon&diff=50738Francis Wallon2012-06-18T12:28:40Z<p>Rlesage : Page créée avec « Né à Wicquinghem en 1943 Professeur de Lettres-Histoire-Géographie au collège Gabriel de la Gorce d'Hucqueliers de .... à ..... ==Etudes et travaux== * ''Wicquinghem.... »</p>
<hr />
<div>Né à Wicquinghem en 1943<br />
Professeur de Lettres-Histoire-Géographie au collège Gabriel de la Gorce d'Hucqueliers de .... à .....<br />
==Etudes et travaux==<br />
* ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=50737Publications d'histoire locale 20122012-06-18T12:26:22Z<p>Rlesage : /* Histoire */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], ''Wicquinghem. Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=50736Publications d'histoire locale 20122012-06-18T12:25:39Z<p>Rlesage : /* Histoire */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
* [[Francis Wallon]], Wicquinghem. ''Familles au coeur de la vie rurale'', Comité d'Histoire du Haut-Pays, Cahiers, "Collection Mémoire du XXe siècle", juin 2012<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome {{XXVII}}, {{472e}} livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], « L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite) »<br />
** [[Bernard Level]], « Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille »<br />
** [[Bernard Level]], « Le camp de Zeneghem »<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], « Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764) »<br />
** [[Philippe Moulis]], « Le Jansénisme dans le nord de la France : François de Valbelle et la bulle Unigenitus »<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], « La mémoire d'une paroisse : Registre des curés de Tilques (début {{XIXe}}-milieu {{XXe}} siècle) »<br />
** [[Henri Lorge]], « Les religieuses dans l'Audomarois au {{XIXe}} siècle »<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Michel_Champagne&diff=50455Michel Champagne2012-06-15T12:28:21Z<p>Rlesage : /* 205-2010 */</p>
<hr />
<div>Michel Champagne est né en 1956.<br />
* Généalogiste et historien du [[Pas-de-Calais]], dont les travaux portent essentiellement sur le Pévèle, le [[Boulonnais]] et le [[Haut-Artois]]. <br />
* Multiples contributions dans les revues d'histoire et de généalogies de la région du Nord<br />
<br />
==Publications==<br />
*Michel Champagne, [[Bernard Dutriez]], « Les gardes-bois Merlio à Leforest et Bersée. La seigneurie de Beuvry et les Montmorency », dans ''Bulletin de la Société de recherches historiques de la région d'Hénin-Carvin'', n°8, 1983, pages 1-12.<br />
* « Dispenses de mariages accordées par le Pape. Officialité de Boulogne. Notes généalogiques. Dispenses de consanguinité », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 3, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1984.<br />
* « Éléments généalogiques sur les familles de Créquy branche de Wandonne de Rollez-Lucq », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 27, 1984.<br />
* « Les Verdin de la région d'Hézecques », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 11, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1995.<br />
* « Rapport et dénombrement de la seigneurie de Radinghem, datée du 16 mars 1679 », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 11, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1995.<br />
* « Analyse généalogique du cartulaire de l'église de Bomy », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 12, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1996.<br />
* « Rectificatif de l'analyse généalogique du cartulaire de Bomy » ''Dossiers généalogiques'' n° 12, Dossiers généalogiques n° 14, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1998.<br />
*''Moncheaux et Raimbeaucourt (59), Leforest. Rôles des centièmes de 1569, Leforest et le Liez à Raimbeaucourt. Rôle des vingtièmes de 1601, Moncheaux et Raimbeaucourt. Index des patronymes et des localités'', Wambrechies : Groupement Généalogique de la Région du Nord, 2002, 58 pages.<br />
===2005-2010===<br />
*« Terrier des biens détenus par l'abbaye de Saint-André-au-Bois aux terroirs d'Ecquemicourt, Gouy-Saint-André et Maresquel en 1636 », dans ''Dossiers généalogiques du pays des 7 vallées'', n°48, Hesdin : Centre d'études généalogiques du Pays des 7 vallées, 2008.<br />
*Avec [[Philippe May]], ''Donvest, Hézecques, Lugy, Matringhem et Mencas (62). Statistique féodale du Haut-Pays. Tome 3, {{1ère}} partie. Biens de l'abbaye d'Auchy (Lugy) à Matringhem (prêtres et dîmes)'', Wambrechies : groupement généalogique de la région Nord, 2008, 109 pages.<br />
*Avec [[Philippe May]], ''Donvest, Hézecques, Lugy, Matringhem et Mencas (62). Statistique féodale du Haut-Pays. Tome 3, {{2e}} partie. Matringhem à Wast, complément au tome 2. Annexes, index patronymique'', Wambrechies : groupement généalogique de la région Nord, 2008, pages 111-207.<br />
* « Analyse des actes passés devant Maître Limozin, notaire de Fruges, entre 1671 et 1684 (index des lieux et noms de famille cités) », ''Dossiers Généalogiques'' {{n°}} 26,Comité d'Histoire du Haut-Pays, 2010.<br />
* ''Histoire de la châtellenie de Longvilliers'', tome 3, 1513 à 1650, Groupement généalogique de la région du Nord, AM {{n°}}433, 2010<br />
<br />
===Depuis 2011===<br />
* ''Hucqueliers. Testaments reçus par les notaires Roboam Miellet 1678 à 1710, François Pillain 1689 à 1698, Antoine Gaignart 1701 à 1710, Louis Pillain 1686 à 1687 ; avec commentaires généalogiques'' ; index des patronymes et les localités, Groupement généalogique de la région du Nord, A.M. {{n°}}464, 2011<br />
* ''Histoire de la Maison de Noeuféglise voire Neuvéglise ou Noeuvéglise en Artois et en Picardie '', Groupement généalogique de la région du Nord, AM {{n°}}445, 2011.<br />
* « Le fonds du Crocq et l’histoire féodale de Sempy, du {{XVIe}} au {{XVIIIe}} siècle », ''Dossiers généalogiques'', {{n°}} 27, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 2011.<br />
* ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
* Histoire féodale de Wamin, ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées'' n° 62, 2012<br />
* Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin, ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées'' n° 62, 2012<br />
<br />
==Lien externe==<br />
[http://peveleauboulonnais.monsite-orange.fr Son site personnel]<br />
<br />
[[Catégorie:Auteur du Pas-de-Calais|Champagne]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Michel_Champagne&diff=50454Michel Champagne2012-06-15T12:28:08Z<p>Rlesage : /* Publications */</p>
<hr />
<div>Michel Champagne est né en 1956.<br />
* Généalogiste et historien du [[Pas-de-Calais]], dont les travaux portent essentiellement sur le Pévèle, le [[Boulonnais]] et le [[Haut-Artois]]. <br />
* Multiples contributions dans les revues d'histoire et de généalogies de la région du Nord<br />
<br />
==Publications==<br />
*Michel Champagne, [[Bernard Dutriez]], « Les gardes-bois Merlio à Leforest et Bersée. La seigneurie de Beuvry et les Montmorency », dans ''Bulletin de la Société de recherches historiques de la région d'Hénin-Carvin'', n°8, 1983, pages 1-12.<br />
* « Dispenses de mariages accordées par le Pape. Officialité de Boulogne. Notes généalogiques. Dispenses de consanguinité », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 3, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1984.<br />
* « Éléments généalogiques sur les familles de Créquy branche de Wandonne de Rollez-Lucq », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 27, 1984.<br />
* « Les Verdin de la région d'Hézecques », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 11, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1995.<br />
* « Rapport et dénombrement de la seigneurie de Radinghem, datée du 16 mars 1679 », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 11, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1995.<br />
* « Analyse généalogique du cartulaire de l'église de Bomy », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 12, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1996.<br />
* « Rectificatif de l'analyse généalogique du cartulaire de Bomy » ''Dossiers généalogiques'' n° 12, Dossiers généalogiques n° 14, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1998.<br />
*''Moncheaux et Raimbeaucourt (59), Leforest. Rôles des centièmes de 1569, Leforest et le Liez à Raimbeaucourt. Rôle des vingtièmes de 1601, Moncheaux et Raimbeaucourt. Index des patronymes et des localités'', Wambrechies : Groupement Généalogique de la Région du Nord, 2002, 58 pages.<br />
===205-2010===<br />
*« Terrier des biens détenus par l'abbaye de Saint-André-au-Bois aux terroirs d'Ecquemicourt, Gouy-Saint-André et Maresquel en 1636 », dans ''Dossiers généalogiques du pays des 7 vallées'', n°48, Hesdin : Centre d'études généalogiques du Pays des 7 vallées, 2008.<br />
*Avec [[Philippe May]], ''Donvest, Hézecques, Lugy, Matringhem et Mencas (62). Statistique féodale du Haut-Pays. Tome 3, {{1ère}} partie. Biens de l'abbaye d'Auchy (Lugy) à Matringhem (prêtres et dîmes)'', Wambrechies : groupement généalogique de la région Nord, 2008, 109 pages.<br />
*Avec [[Philippe May]], ''Donvest, Hézecques, Lugy, Matringhem et Mencas (62). Statistique féodale du Haut-Pays. Tome 3, {{2e}} partie. Matringhem à Wast, complément au tome 2. Annexes, index patronymique'', Wambrechies : groupement généalogique de la région Nord, 2008, pages 111-207.<br />
* « Analyse des actes passés devant Maître Limozin, notaire de Fruges, entre 1671 et 1684 (index des lieux et noms de famille cités) », ''Dossiers Généalogiques'' {{n°}} 26,Comité d'Histoire du Haut-Pays, 2010.<br />
* ''Histoire de la châtellenie de Longvilliers'', tome 3, 1513 à 1650, Groupement généalogique de la région du Nord, AM {{n°}}433, 2010<br />
===Depuis 2011===<br />
* ''Hucqueliers. Testaments reçus par les notaires Roboam Miellet 1678 à 1710, François Pillain 1689 à 1698, Antoine Gaignart 1701 à 1710, Louis Pillain 1686 à 1687 ; avec commentaires généalogiques'' ; index des patronymes et les localités, Groupement généalogique de la région du Nord, A.M. {{n°}}464, 2011<br />
* ''Histoire de la Maison de Noeuféglise voire Neuvéglise ou Noeuvéglise en Artois et en Picardie '', Groupement généalogique de la région du Nord, AM {{n°}}445, 2011.<br />
* « Le fonds du Crocq et l’histoire féodale de Sempy, du {{XVIe}} au {{XVIIIe}} siècle », ''Dossiers généalogiques'', {{n°}} 27, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 2011.<br />
* ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
* Histoire féodale de Wamin, ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées'' n° 62, 2012<br />
* Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin, ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées'' n° 62, 2012<br />
<br />
==Lien externe==<br />
[http://peveleauboulonnais.monsite-orange.fr Son site personnel]<br />
<br />
[[Catégorie:Auteur du Pas-de-Calais|Champagne]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Michel_Champagne&diff=50453Michel Champagne2012-06-15T12:27:20Z<p>Rlesage : /* Publications */</p>
<hr />
<div>Michel Champagne est né en 1956.<br />
* Généalogiste et historien du [[Pas-de-Calais]], dont les travaux portent essentiellement sur le Pévèle, le [[Boulonnais]] et le [[Haut-Artois]]. <br />
* Multiples contributions dans les revues d'histoire et de généalogies de la région du Nord<br />
<br />
==Publications==<br />
*Michel Champagne, [[Bernard Dutriez]], « Les gardes-bois Merlio à Leforest et Bersée. La seigneurie de Beuvry et les Montmorency », dans ''Bulletin de la Société de recherches historiques de la région d'Hénin-Carvin'', n°8, 1983, pages 1-12.<br />
* « Dispenses de mariages accordées par le Pape. Officialité de Boulogne. Notes généalogiques. Dispenses de consanguinité », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 3, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1984.<br />
* « Éléments généalogiques sur les familles de Créquy branche de Wandonne de Rollez-Lucq », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 27, 1984.<br />
* « Les Verdin de la région d'Hézecques », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 11, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1995.<br />
* « Rapport et dénombrement de la seigneurie de Radinghem, datée du 16 mars 1679 », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 11, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1995.<br />
* « Analyse généalogique du cartulaire de l'église de Bomy », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 12, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1996.<br />
* « Rectificatif de l'analyse généalogique du cartulaire de Bomy » ''Dossiers généalogiques'' n° 12, Dossiers généalogiques n° 14, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1998.<br />
*''Moncheaux et Raimbeaucourt (59), Leforest. Rôles des centièmes de 1569, Leforest et le Liez à Raimbeaucourt. Rôle des vingtièmes de 1601, Moncheaux et Raimbeaucourt. Index des patronymes et des localités'', Wambrechies : Groupement Généalogique de la Région du Nord, 2002, 58 pages.<br />
*« Terrier des biens détenus par l'abbaye de Saint-André-au-Bois aux terroirs d'Ecquemicourt, Gouy-Saint-André et Maresquel en 1636 », dans ''Dossiers généalogiques du pays des 7 vallées'', n°48, Hesdin : Centre d'études généalogiques du Pays des 7 vallées, 2008.<br />
*Avec [[Philippe May]], ''Donvest, Hézecques, Lugy, Matringhem et Mencas (62). Statistique féodale du Haut-Pays. Tome 3, {{1ère}} partie. Biens de l'abbaye d'Auchy (Lugy) à Matringhem (prêtres et dîmes)'', Wambrechies : groupement généalogique de la région Nord, 2008, 109 pages.<br />
*Avec [[Philippe May]], ''Donvest, Hézecques, Lugy, Matringhem et Mencas (62). Statistique féodale du Haut-Pays. Tome 3, {{2e}} partie. Matringhem à Wast, complément au tome 2. Annexes, index patronymique'', Wambrechies : groupement généalogique de la région Nord, 2008, pages 111-207.<br />
* « Analyse des actes passés devant Maître Limozin, notaire de Fruges, entre 1671 et 1684 (index des lieux et noms de famille cités) », ''Dossiers Généalogiques'' {{n°}} 26,Comité d'Histoire du Haut-Pays, 2010.<br />
* ''Histoire de la châtellenie de Longvilliers'', tome 3, 1513 à 1650, Groupement généalogique de la région du Nord, AM {{n°}}433, 2010<br />
* ''Hucqueliers. Testaments reçus par les notaires Roboam Miellet 1678 à 1710, François Pillain 1689 à 1698, Antoine Gaignart 1701 à 1710, Louis Pillain 1686 à 1687 ; avec commentaires généalogiques'' ; index des patronymes et les localités, Groupement généalogique de la région du Nord, A.M. {{n°}}464, 2011<br />
* ''Histoire de la Maison de Noeuféglise voire Neuvéglise ou Noeuvéglise en Artois et en Picardie '', Groupement généalogique de la région du Nord, AM {{n°}}445, 2011.<br />
* « Le fonds du Crocq et l’histoire féodale de Sempy, du {{XVIe}} au {{XVIIIe}} siècle », ''Dossiers généalogiques'', {{n°}} 27, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 2011.<br />
* ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
* Histoire féodale de Wamin, ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées'' n° 62, 2012<br />
* Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin, ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées'' n° 62, 2012<br />
<br />
==Lien externe==<br />
[http://peveleauboulonnais.monsite-orange.fr Son site personnel]<br />
<br />
[[Catégorie:Auteur du Pas-de-Calais|Champagne]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Publications_d%27histoire_locale_2012&diff=50452Publications d'histoire locale 20122012-06-15T12:24:54Z<p>Rlesage : /* Revues généalogiques */</p>
<hr />
<div>==Ouvrages==<br />
===Histoire===<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], [[Marcel Fournet]] et [[Michèle Fournet-Lemaire]], ''Le Livre Verd de Boulogne '', tome {{I}}, [[Cercle d'études en Pays Boulonnais|Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais]], collection Parchemin, 2012<br />
* [[Robert Vandenbussche]], ''La résistance dans le Nord Pas de Calais'', De Borée témoignage, 2012<br />
* [[Andrea Campana]], ''Shakespeare and the Jesuits: To Fight the Fight'', Kindle Edition, 2012 [Notre région et les jésuites de Saint-Omer sont mentionnés à plusieurs reprises]<br />
* [[Alain Joblin]], ''Les protestants de la Côte au XVIIe siècle (Boulonnais, Calaisis)'', Honoré Champion, Paris, 2012<br />
* [[Hugues Chevalier]], ''Combats de la Libération du Pas-de-Calais: 1er-30 septembre 1944'', Echos du Pas-de-Calais, 2012<br />
* [[Isabelle Clauzel-Delannoy]], ''La ville de Boulogne au Moyen-âge'', Editions CEPB, 2012<br />
<br />
===Généalogie===<br />
* [[Guy Maeyaert]] et [[Roger Santune]], ''Renty et ses hameaux. Familles de Renty au XXe siècle '', [[Comité d'histoire du Haut-Pays]], collection "Mémoires du {{XXe}} siècle", 2012<br />
* [[Michel Champagne]], ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
<br />
==Actes de colloques et de journées d'études, etc..==<br />
==Revues historiques==<br />
* ''Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie'', tome XXVII, 472e livraison, mars 2012<br />
** [[Bernard Level]], L'urbanisme à Saint-Omer. La rénovtion urbaine (suite)<br />
** [[Bernard Level]], Lettres du soldat La Paix, chasseur à cheval, sous la Révolution, à sa femme et à sa fille<br />
** [[Bernard Level]], Le camp de Zeneghem<br />
** [[Matthieu Fontaine]] et [[Philippe Moulis]], Expulsion des jésuites de Saint-Omer. Documents inédits (1762-1764)<br />
** [[Philippe Moulis]], Le Jansénisme dans le nord de la France: François de Valbelle et la bulle Unigenitus<br />
** [[Jean-Charles Bédague]], La mémoire d'une paroisse: Registre des curés de Tilques (début XIXe-milieu XXe siècle)<br />
** [[Henri Lorge]], Les religieuses dans l'Audomarois au XIXe siècle<br />
<br />
==Revues généalogiques==<br />
* ''Les Dossiers Généalogiques du Pays des 7 Vallées''<br />
** n° 61- 1e trimestre 2012<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Fabien Lécuyer]], [[Patrick Warin]], Table des mariages 1737-1792 du canton de Fruges<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Gamain-Lefebvre<br />
***[[Geneviève Bastien]], [[Patrick Warin]], Ascendance Delanoy-Gamain<br />
***[[Patrick Warin]], Tabe alphabétique des généalogies des manuscrits Rodière<br />
** n° 62- 2e trimestre 2012<br />
*** [[Michel Champagne]], Histoire féodale de Wamin<br />
*** [[Michel Champagne]], Testaments figurant dans les archives communales d'Hesdin<br />
*** [[Patrick Warin]], Il y a cent ans, Rollancourt<br />
<br />
==Divers==<br />
[[Catégorie:Bibliographie histoire du Pas-de-Calais]]</div>Rlesagehttps://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Michel_Champagne&diff=49766Michel Champagne2012-06-06T15:37:40Z<p>Rlesage : /* Publications */</p>
<hr />
<div>Michel Champagne est né en 1956.<br />
* Généalogiste et historien du [[Pas-de-Calais]], dont les travaux portent essentiellement sur le Pévèle, le [[Boulonnais]] et le [[Haut-Artois]]. <br />
* Multiples contributions dans les revues d'histoire et de généalogies de la région du Nord<br />
<br />
==Publications==<br />
*Michel Champagne, [[Bernard Dutriez]], « Les gardes-bois Merlio à Leforest et Bersée. La seigneurie de Beuvry et les Montmorency », dans ''Bulletin de la Société de recherches historiques de la région d'Hénin-Carvin'', n°8, 1983, pages 1-12.<br />
* « Dispenses de mariages accordées par le Pape. Officialité de Boulogne. Notes généalogiques. Dispenses de consanguinité », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 3, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1984.<br />
* « Éléments généalogiques sur les familles de Créquy branche de Wandonne de Rollez-Lucq », ''Bulletin historique du Haut-Pays'' {{n°}} 27, 1984.<br />
* « Les Verdin de la région d'Hézecques », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 11, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1995.<br />
* « Rapport et dénombrement de la seigneurie de Radinghem, datée du 16 mars 1679 », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 11, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1995.<br />
* « Analyse généalogique du cartulaire de l'église de Bomy », ''Dossiers généalogiques'' {{n°}} 12, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1996.<br />
* « Rectificatif de l'analyse généalogique du cartulaire de Bomy » ''Dossiers généalogiques'' n° 12, Dossiers généalogiques n° 14, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 1998.<br />
*''Moncheaux et Raimbeaucourt (59), Leforest. Rôles des centièmes de 1569, Leforest et le Liez à Raimbeaucourt. Rôle des vingtièmes de 1601, Moncheaux et Raimbeaucourt. Index des patronymes et des localités'', Wambrechies : Groupement Généalogique de la Région du Nord, 2002, 58 pages.<br />
*« Terrier des biens détenus par l'abbaye de Saint-André-au-Bois aux terroirs d'Ecquemicourt, Gouy-Saint-André et Maresquel en 1636 », dans ''Dossiers généalogiques du pays des 7 vallées'', n°48, Hesdin : Centre d'études généalogiques du Pays des 7 vallées, 2008.<br />
*Avec [[Philippe May]], ''Donvest, Hézecques, Lugy, Matringhem et Mencas (62). Statistique féodale du Haut-Pays. Tome 3, {{1ère}} partie. Biens de l'abbaye d'Auchy (Lugy) à Matringhem (prêtres et dîmes)'', Wambrechies : groupement généalogique de la région Nord, 2008, 109 pages.<br />
*Avec [[Philippe May]], ''Donvest, Hézecques, Lugy, Matringhem et Mencas (62). Statistique féodale du Haut-Pays. Tome 3, {{2e}} partie. Matringhem à Wast, complément au tome 2. Annexes, index patronymique'', Wambrechies : groupement généalogique de la région Nord, 2008, pages 111-207.<br />
* « Analyse des actes passés devant Maître Limozin, notaire de Fruges, entre 1671 et 1684 (index des lieux et noms de famille cités) », ''Dossiers Généalogiques'' {{n°}} 26,Comité d'Histoire du Haut-Pays, 2010.<br />
* ''Histoire de la châtellenie de Longvilliers'', tome 3, 1513 à 1650, Groupement généalogique de la région du Nord, AM {{n°}}433, 2010<br />
* ''Hucqueliers. Testaments reçus par les notaires Roboam Miellet 1678 à 1710, François Pillain 1689 à 1698, Antoine Gaignart 1701 à 1710, Louis Pillain 1686 à 1687 ; avec commentaires généalogiques'' ; index des patronymes et les localités, Groupement généalogique de la région du Nord, A.M. {{n°}}464, 2011<br />
* ''Histoire de la Maison de Noeuféglise voire Neuvéglise ou Noeuvéglise en Artois et en Picardie '', Groupement généalogique de la région du Nord, AM {{n°}}445, 2011.<br />
* « Le fonds du Crocq et l’histoire féodale de Sempy, du {{XVIe}} au {{XVIIIe}} siècle », ''Dossiers généalogiques'', {{n°}} 27, Comité d'Histoire du Haut-Pays, 2011.<br />
* ''Vieilles familles du Boulonnais et du Haut-Pays - Tome 1 et tome 2'', GGRN, AM 469 et 474, 2012<br />
<br />
==Lien externe==<br />
[http://peveleauboulonnais.monsite-orange.fr Son site personnel]<br />
<br />
[[Catégorie:Auteur du Pas-de-Calais|Champagne]]</div>Rlesage