Église Saint-Bertulphe de Fruges : Différence entre versions

De Wikipasdecalais
Aller à : navigation, rechercher
m
m
Ligne 12 : Ligne 12 :
 
Les contreforts et même les murs de la tour et de la nef ont nécessité des restaurations considérables, faites sans intelligence et sans égard aux matériaux ni au style de l'édifice. Les ornements sculptés en plein bloc, au grand et petit portail, comme au pinacle des contreforts, sont tellement frustes, qu'on n'en aperçoit plus les dessins. Les pierres des tympans sont rongées aux côtés sud et sud-ouest du mur de la tour et de la nef. Les moulures prismatiques elles-mêmes ont en grande partie disparu. La tour, comme beaucoup du {{XVIe}} siècle est un énorme quadrilatère, mesurant plus de sept mètres de côté et surmonté d'une flèche en bois très élevée. Elle n'a qu'une seule nef, dont les immenses fenêtres ogivales n'ont même pas de parallélisme, ni de meneaux en pierre; la voûte en plâtre affecte la forme d'une anse de panier, le chœur a une fenêtre à plein cintre et séparée de la nef par une arche en ogive surbaissée. C'est une chétive construction dont les basses murailles et le toit posé sur deux fermes accusent plutôt une grange qu'une église. Ajouter au point de jonction de la nef et du chœur deux chapelles simulant une croix. L'une est en briques et l'autre en briques et pierres. À l'exception de la tour qui n'est pas sans mérite malgré son délabrement, le reste forme une des plus tristes et des plus pauvres églises du diocèse. L'abbé Robitaille situe la construction au début du {{XVIe}} siècle au plus tôt et au plus tard en son milieu.<ref>D'après l'abbé Robitaille</ref>
 
Les contreforts et même les murs de la tour et de la nef ont nécessité des restaurations considérables, faites sans intelligence et sans égard aux matériaux ni au style de l'édifice. Les ornements sculptés en plein bloc, au grand et petit portail, comme au pinacle des contreforts, sont tellement frustes, qu'on n'en aperçoit plus les dessins. Les pierres des tympans sont rongées aux côtés sud et sud-ouest du mur de la tour et de la nef. Les moulures prismatiques elles-mêmes ont en grande partie disparu. La tour, comme beaucoup du {{XVIe}} siècle est un énorme quadrilatère, mesurant plus de sept mètres de côté et surmonté d'une flèche en bois très élevée. Elle n'a qu'une seule nef, dont les immenses fenêtres ogivales n'ont même pas de parallélisme, ni de meneaux en pierre; la voûte en plâtre affecte la forme d'une anse de panier, le chœur a une fenêtre à plein cintre et séparée de la nef par une arche en ogive surbaissée. C'est une chétive construction dont les basses murailles et le toit posé sur deux fermes accusent plutôt une grange qu'une église. Ajouter au point de jonction de la nef et du chœur deux chapelles simulant une croix. L'une est en briques et l'autre en briques et pierres. À l'exception de la tour qui n'est pas sans mérite malgré son délabrement, le reste forme une des plus tristes et des plus pauvres églises du diocèse. L'abbé Robitaille situe la construction au début du {{XVIe}} siècle au plus tôt et au plus tard en son milieu.<ref>D'après l'abbé Robitaille</ref>
  
[[Fichier:Fruges Eglise CP.jpg|200px|thumb|left|L'église actuelle de Fruges, reconstruite après 1866, par Grigny, puis par [[Clovis Normand]] après le décès du précédent]]
+
[[Fichier:Fruges Eglise CP.jpg|300px|thumb|left|L'église actuelle de Fruges, reconstruite après 1866, par Grigny, puis par [[Clovis Normand]] après le décès du précédent]]
 
== Notes ==
 
== Notes ==
 
{{Références}}
 
{{Références}}

Version du 18 mars 2012 à 13:30

Église Saint-Bertulphe de Fruges
Informations
Dédicace Saint-Berthulphe
Dates de construction XIXe siècle
Particularités
Classement
Accessibilité fermée au public


L'ancienne église de Fruges

Les contreforts et même les murs de la tour et de la nef ont nécessité des restaurations considérables, faites sans intelligence et sans égard aux matériaux ni au style de l'édifice. Les ornements sculptés en plein bloc, au grand et petit portail, comme au pinacle des contreforts, sont tellement frustes, qu'on n'en aperçoit plus les dessins. Les pierres des tympans sont rongées aux côtés sud et sud-ouest du mur de la tour et de la nef. Les moulures prismatiques elles-mêmes ont en grande partie disparu. La tour, comme beaucoup du XVIe siècle est un énorme quadrilatère, mesurant plus de sept mètres de côté et surmonté d'une flèche en bois très élevée. Elle n'a qu'une seule nef, dont les immenses fenêtres ogivales n'ont même pas de parallélisme, ni de meneaux en pierre; la voûte en plâtre affecte la forme d'une anse de panier, le chœur a une fenêtre à plein cintre et séparée de la nef par une arche en ogive surbaissée. C'est une chétive construction dont les basses murailles et le toit posé sur deux fermes accusent plutôt une grange qu'une église. Ajouter au point de jonction de la nef et du chœur deux chapelles simulant une croix. L'une est en briques et l'autre en briques et pierres. À l'exception de la tour qui n'est pas sans mérite malgré son délabrement, le reste forme une des plus tristes et des plus pauvres églises du diocèse. L'abbé Robitaille situe la construction au début du XVIe siècle au plus tôt et au plus tard en son milieu.[1]

Fichier:Fruges Eglise CP.jpg
L'église actuelle de Fruges, reconstruite après 1866, par Grigny, puis par Clovis Normand après le décès du précédent

Notes

  1. D'après l'abbé Robitaille
ReligieuxPicto.png