Aéroport de Calais
Sommaire
Dénomination de l'aéroport
À sa création en 1938, l’aéroport est dénommé Calais-Marck (ou Aéroport Louis Blériot). Avant cette date, il existait un terrain avec des pistes gazonnées, utilisés par un aéroclub. En 1939, l'aérodrome comportait une plateforme de 117 hectares sensiblement trapézoïdale (1100 mètres sur 1050 mètres environs), limitée au Sud par le canal de Marck, et à l'Est par le watergand de Meldyck. Pendant la guerre, les Allemands ont construit une piste d'envol bétonné Est-Ouest de 750 mètres sur 40, et une voie de circulation périphérique (incomplète) qui desservait différentes aires de dispersion sur des extensions réquisitionnées aux alentours[1].
L’aéroport est remis en état en 1948 par l’État (propriétaire), qui en remet la gestion à la chambre de commerce et d’industrie de Calais.
En 1972, lorsque les deux chambres de commerce et d’industrie décident de s’associer pour gérer l’équipement, il prend le nom d’aéroport Calais-Dunkerque. Cette alliance fut de courte durée, puisque dès 1972 la CCI de Dunkerque refusa de participer au déficit que connaissait l’aéroport.
Trafic
En 1961, c’est l’année faste, l’aéroport de Calais est le 5e aéroport français avec 100.000 passagers dans l’année et environ 30 mouvements par jour. Mais dès 1962, le port de Calais est à nouveau pleinement opérationnel. De fait, avec la modernisation des infrastructures et des prestations portuaires (quai des chargement, navires modernes, aéroglisseurs), l’aéroport de Calais va connaître un déclin constant, malgré une petite reprise d’activité dans les années 1970 (premier chantier du Tunnel sous la Manche) et à la fin des années 1980 (deuxième chantier du Tunnel).
De 1967 à 1969, une liaison régulière a été mise en place vers Paris-Orly. En 1976, la British Air ferry reprend une ligne régulière avec l’Angleterre depuis Southend.
À compter de 1986 et durant une bonne partie de la durée du chantier du Tunnel sous la Manche, la trafic de l’aéroport de Calais a repris une certaine vigueur, résultant en particulier d’une liaison régulière mise en place par les entreprises du Tunnel sous la Manche entre Calais et Biggin Hill par Aéroleasing. À cette même époque, le trafic de l’aéroport était également assuré par l’avion taxi (modèle Piper Aztez) de la société Air Côte d’Opale reliant Calais à des villes françaises et britanniques. La société Air Côte d’Opale a été créée en 1978 à l’initiative des industriels du secteurs : Tioxide, Arbat, Blitz électricité, Fonderies du Boulonnais, Desmidt, Société de travaux régionaux).
L’aéroport de Calais a été déclassé (passant de la catégorie 3 à 4) au début de l’année 1988. Cette décision n’avait pas pris en compte le trafic engendré par les travaux du Tunnel sous la Manche, mais elle se fondait sur des statistiques antérieures à 1987.
Statistiques
Nombre de mouvements par année
Année | Nombre de mouvement |
1993 | 31 707 mouvements |
1994 | 32 470 mouvements |
1995 | 35 437 mouvements |
1996 | 37 615 mouvements |
1997 | 41 075 mouvements |
1998 | 26 725 mouvements[2] |
1999 | 27 771 mouvements |
2000 | 25 832 mouvements[3] |
2002 | 23 500 mouvements |
2003 | 23 031 mouvements |
2005 | 21 106 mouvements |
2006 | 19 953 mouvements |
Galerie
Lien interne
Lien externe
Sources
- Archives départementales du Pas-de-Calais, 2975 W.
- Rapports annuels du district aéronautique Nord-Pas-de-Calais et Rapports annuels de la délégation régionale de l’aviation civile Nord-Pas-de-Calais
Notes
- ↑ Archives départementales du Pas-de-Calais, 3071 W, avant projet de plan de masse de l'aéroport de Calais, rapport de présentation.
- ↑ Baisse importante des mouvement dû à une longue période de travaux.
- ↑ Baisse d’activité imputable à la cessation d’activité d’une école de pilotage britannique (Naples Air Center)