Gardes champêtres de Thiembronne

De Wikipasdecalais
Aller à : navigation, rechercher

Les gardes champêtres de Thiembronne au XIXe siècle

Charles Boyer, mentionné en 1808 (où il reçoit 120 francs de traitement et 30 francs pour l'habillement), destitué en 1810 pour son grand âge, et non remplacé. Le sous-préfet demande que la commune verse 50 francs annuels au garde destitué, ce que le conseil refuse jugeant qu'il a des propriétés et du mobilier, et qu'il serait aidé en cas de besoin.

Le 28 mars 1816, le conseil reconnaît finalement l'utilité de l'établissement d'un garde champêtre dans la commune qui comprend 2 046 hectares de terrain non clos à surveiller. Il doit être payé et habillé par la commune qui lui alloue 250 francs annuels. Il s'agit probablement de :

  • Antoine Joseph Dupont, qui démissionne le 14 mars 1827
  • Alexandre Sanier, nommé le 30 mars 1827, décède le 27 novembre 1833
  • François Jennequin, nommé en décembre 1833, démissionne le 10 mai 1842.
  • Alexandre Bray, nommé le 10 mai 1842, qu'on suppose remplacé en 1874.
  • P.F. Epiphane Ficheux, nommé suppléant de Bray, encore en fonction, le 10 septembre 1871.
  • Ducrocq, 1er juillet 1874.

Les missions du garde champêtre : faire respecter les règlements de police

  • L'inspection des cheminées : il assiste le maire lors de la visite annuelle des fours et cheminées, accompagné d'un maçon (un dénommé Coignon d'Elnes-les-Wavrans en 1808).L'inspection du 27 juillet recense 22 foyers dont 12 à la Bucaille, qui sont à réparer soit dans la huitaine, soit dans l'immédiat, sous peine d'amende. Causes : bust (bûcher) de la cheminée défectueux, à exhausser, parfois mal façonné, menaçant incendie, menaçant ruine, ou haut de cheminée à refaire.
  • L'arrestation des conscrits réticents : 12 décembre 1808, le garde champêtre doit faire arrêter, pour le 20 au plus tard, les conscrits retardataires, réfractaires ou déserteurs s'il en existe, notamment Jacques Vidor, conscrit de 1809, retardataire, sinon le conseil sera convoqué pour nommer un nouveau garde champêtre.
  • L'observation des réquisitions : en 1816, les troupes anglaises réquisitionnent régulièrement les communes, notamment en attelages qui doivent être fournis par des habitants choisis par le maire. Ils en sont informés par un pli apporté par le garde champêtre.
  • La surveillance des récoltes : le garde champêtre devait veiller à empêcher tout vol de récoltes, grains, fruits, et bois. Le vol était, en ces décennies de paupérisation des communes rurales, une pratique des plus courantes.

Sources