Gustave Vandenbergue : Différence entre versions
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| − | + | Gustave Alfred Edmond Vandenbergue est né le 15 février 1894 à [[Saint-Omer]], fils de Gustave Edmond Vandenbergue et de Louise Marie Lecointe ; il s'est marié à [[Saint-Omer]] le 21 juillet 1919 avec Valentine Louise Verbail. Il est mort le 2 mars 1954 à [[Saint-Omer]]. | |
| − | + | *Diplômé de la société française d'architectes. | |
| + | *Architecte départemental adjoint à [[Saint-Omer]]. | ||
| + | *Expert près les tribunaux. | ||
| + | *Directeur de la défense passive pour l'arrondissement de Saint-Omer de 1939 à 1945. | ||
*Membre de la [[Commission départementale des monuments naturels et des sites du Pas-de-Calais]] | *Membre de la [[Commission départementale des monuments naturels et des sites du Pas-de-Calais]] | ||
*Auteur de gravures et eaux-fortes représentant les principaux monuments audomarois. | *Auteur de gravures et eaux-fortes représentant les principaux monuments audomarois. | ||
| − | * | + | *Chevalier de la Légion d'honneur en qualité d'architecte départemental adjoint à [[Saint-Omer]] (décret du 9 février 1948 sur rapport du ministre de l'Intérieur). |
| − | + | *Médaillé au salon des artistes français. Officier d'Académie. Officier de l'Instruction publique. Médaillé d'or de la société des sciences de Lille. | |
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| + | Commentaire à l'appui de sa proposition à la Légion d'honneur : | ||
| + | {{Citation|Chargé avant la mobilisation de 1939 de l'organisation des services de la défense passive de la ville, M. Vandenbergue s'en est acquitté avec le plus grand dévouement et la plus haute compétence. Mobilisé au début de 1940, et réformé quelques mois après pour maladie, il s'est remis à la tâche dès sa rentrée et ceci malgré un état de santé précaire. Lors des nombreux bombardements subis par la ville de mai 1940 à juin 1944, M. Vandenbergue a eu une conduite remarquable. Il a, grâce à son courage, son sang-froid et son initiative, au mépris des plus grands dangers, coopéré au sauvetage de nombreuses personnes et a assuré l'évacuation des blessés. Il a toujours donné l'exemple de la plus grande abnégation et du dévouement le plus absolu.}} | ||
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| + | ==Sources== | ||
| + | [http://www.culture.gouv.fr/LH/LH109/PG/FRDAFAN84_O19800035v0157242.htm Son dossier de la Légion d'honneur] | ||
[[Catégorie:Architecte du Pas-de-Calais]] | [[Catégorie:Architecte du Pas-de-Calais]] | ||
Version du 25 octobre 2016 à 19:03
Gustave Alfred Edmond Vandenbergue est né le 15 février 1894 à Saint-Omer, fils de Gustave Edmond Vandenbergue et de Louise Marie Lecointe ; il s'est marié à Saint-Omer le 21 juillet 1919 avec Valentine Louise Verbail. Il est mort le 2 mars 1954 à Saint-Omer.
- Diplômé de la société française d'architectes.
- Architecte départemental adjoint à Saint-Omer.
- Expert près les tribunaux.
- Directeur de la défense passive pour l'arrondissement de Saint-Omer de 1939 à 1945.
- Membre de la Commission départementale des monuments naturels et des sites du Pas-de-Calais
- Auteur de gravures et eaux-fortes représentant les principaux monuments audomarois.
- Chevalier de la Légion d'honneur en qualité d'architecte départemental adjoint à Saint-Omer (décret du 9 février 1948 sur rapport du ministre de l'Intérieur).
- Médaillé au salon des artistes français. Officier d'Académie. Officier de l'Instruction publique. Médaillé d'or de la société des sciences de Lille.
Commentaire à l'appui de sa proposition à la Légion d'honneur :
« Chargé avant la mobilisation de 1939 de l'organisation des services de la défense passive de la ville, M. Vandenbergue s'en est acquitté avec le plus grand dévouement et la plus haute compétence. Mobilisé au début de 1940, et réformé quelques mois après pour maladie, il s'est remis à la tâche dès sa rentrée et ceci malgré un état de santé précaire. Lors des nombreux bombardements subis par la ville de mai 1940 à juin 1944, M. Vandenbergue a eu une conduite remarquable. Il a, grâce à son courage, son sang-froid et son initiative, au mépris des plus grands dangers, coopéré au sauvetage de nombreuses personnes et a assuré l'évacuation des blessés. Il a toujours donné l'exemple de la plus grande abnégation et du dévouement le plus absolu. »
