Route nationale 42 : Différence entre versions

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Le décret impérial du 16 décembre [[1811]], qui hiérarchise le réseau des grandes routes de l'Empire, distingue trois types de routes impériales. La route de Bruxelles à [[Boulogne-sur-Mer]] est alors classé en troisième classe et reçoit le {{n°}} 55. La troisième classe contient 202 routes. Elles ont un intérêt beaucoup plus régional que national. Elles étaient considérées comme les routes départementales de l'époque.  
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Le décret impérial du 16 décembre 1811, qui hiérarchise le réseau des grandes routes de l'Empire, distingue trois types de routes impériales. La route de Bruxelles à [[Boulogne-sur-Mer]] est alors classé en troisième classe et reçoit le {{n°}} 55. La troisième classe contient 202 routes. Elles ont un intérêt beaucoup plus régional que national. Elles étaient considérées comme les routes départementales de l'époque.  
  
En [[1824]], la route de Bailleul à [[Boulogne-sur-Mer]] reçoit le {{n°}}42 qui lui est resté jusqu'aux refontes récentes. Au gré des changements politiques, ces routes étaient impériales, royales ou nationales.
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En 1824, la route de Bailleul à [[Boulogne-sur-Mer]] reçoit le {{n°}}42 qui lui est resté jusqu'aux refontes récentes. Au gré des changements politiques, ces routes étaient impériales, royales ou nationales.
  
Cette route était appelée à supporter un trafic important, notamment celui des services des postes. De [[Saint-Omer]] à [[Boulogne-sur-Mer]], nous apprend le Guide classique du voyageur de [[1836]], la route compte treize lieux et les relais se trouvent à la Motte-Bayenghem et à [[Colembert]]. L'auteur, peut-être parce qu'il l'a fréquentée, peut-être parce qu'il a ouï dire, évoque le paysage et ses habitants  : ''C’est un diminutif des montagnes du Forez ; le pays est stérile ; les habitants ont quelque chose de sauvage dans leurs manières ; ils sont peu obligeants ; peu hospitaliers.''
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Cette route était appelée à supporter un trafic important, notamment celui des services des postes. De [[Saint-Omer]] à [[Boulogne-sur-Mer]], nous apprend le Guide classique du voyageur de 1836, la route compte treize lieux et les relais se trouvent à la Motte-Bayenghem et à [[Colembert]]. L'auteur, peut-être parce qu'il l'a fréquentée, peut-être parce qu'il a ouï dire, évoque le paysage et ses habitants  : ''C’est un diminutif des montagnes du Forez ; le pays est stérile ; les habitants ont quelque chose de sauvage dans leurs manières ; ils sont peu obligeants ; peu hospitaliers.''
  
  
  
[[Catégorie:Transport dans le Pas-de-Calais]]
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[[Catégorie:Voie du Pas-de-Calais]]

Version actuelle en date du 21 mars 2013 à 20:29

Une création du XVIIIe siècle

La route nationale n° 42 fut d'abord une route royale construite à la fin du XVIIIesiècle, sous le règne de Louis XVI. Son tracé fut l'objet de vifs débats, notamment pour sa partie comprise entre Colembert et Saint-Omer.

De la route impériale 55 à la route nationale 42

Le décret impérial du 16 décembre 1811, qui hiérarchise le réseau des grandes routes de l'Empire, distingue trois types de routes impériales. La route de Bruxelles à Boulogne-sur-Mer est alors classé en troisième classe et reçoit le n° 55. La troisième classe contient 202 routes. Elles ont un intérêt beaucoup plus régional que national. Elles étaient considérées comme les routes départementales de l'époque.

En 1824, la route de Bailleul à Boulogne-sur-Mer reçoit le n°42 qui lui est resté jusqu'aux refontes récentes. Au gré des changements politiques, ces routes étaient impériales, royales ou nationales.

Cette route était appelée à supporter un trafic important, notamment celui des services des postes. De Saint-Omer à Boulogne-sur-Mer, nous apprend le Guide classique du voyageur de 1836, la route compte treize lieux et les relais se trouvent à la Motte-Bayenghem et à Colembert. L'auteur, peut-être parce qu'il l'a fréquentée, peut-être parce qu'il a ouï dire, évoque le paysage et ses habitants  : C’est un diminutif des montagnes du Forez ; le pays est stérile ; les habitants ont quelque chose de sauvage dans leurs manières ; ils sont peu obligeants ; peu hospitaliers.