Racquinghem

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Racquinghem
Administration
Arrondissement [[Arrondissement |]]
Code Insee
Code postal
Intercommunalité [[]]
Statistiques
Population   hab.
Superficie km2 
Densité  hab. par km2 
Autres
Site web


Territoire

Toponymie

  • Au-delà du canal, le Bambec, le Bas Champ, le Bas du Village, le Beaumont, la Becque-Jedon, la Becque-Toursel, la Belle-Croix, les Bruyères, le Champ d’en Bas, le Champ de Coubronne, le Choquel, la Cloche-Borne, la Cressonnière, la Pierre, le Pont-d’Asquin, le Pré du Camp, les Tuileries, le Village.

Géographie

Présentation géographique

  • Racquinghem est une commune du Bas-Pays, à la limite du département du Pas-de-Calais, entre Aire-sur-la-Lys et Saint-Omer. Son territoire est modeste (540 hectares) et la faiblesse générale de l’altitude (entre 68 et 22m ) n’exclut pas la variété d’un relief, marqué par une histoire tectonique et géologique complexe.
  • Le site de Racquinghem se loge dans le sillon de Neufossé, qui sépare les plateaux crayeux de l’Artois de la Flandre continentale, plus argileuse et forme un passage naturel entre la plaine de la Lys et la cuvette de l’Audomarois.
  • Aussi peut-on distinguer sur le territoire même de la commune trois types de paysages. Au sud-ouest la vallée de la Melde en marque la limite ; elle est dominée un alignement de collines sableuses (les Bruyères). Des Bruyères, le territoire s’abaisse en pente douce vers la dépression, pente couverte de limons pléistocènes, tandis que le talweg de Neufossé a reçu des alluvions modernes.
  • Orienté plutôt vers la Flandre, le bas pays racquinghémois est un pays sous le vent qui bénéficie d’un climat nettement moins humide que les proches plateaux du Haut-Pays.
  • Cours d'eau traversant la commune : la Becque-d'Herlin, la Becque-Jedou.

Histoire

Racquinghem avant l'an mil

  • Les traces les plus anciennes d’occupation humaine concernant le territoire de Racquinghem remontent à l’époque gallo-romaine. Le territoire fait alors partie de la cité des Morins, conquise par Jules le César en 56-55 AC, à proximité de la cité des Ménapiens dont la capitale est Cassel. La voie de Thérouanne à Cassel le borde, genèse de la future limite communale vers le nord-ouest.
  • Deux sites gallo-romains ont été découverts sur le territoire de la commune, et un autre, au hameau de la Vallée (commune de Roquetoire) , à cinquante mètres de la limite communale. Les traces de cadastrations antiques s’y révèlent peut-être.
  • Au IIIème siècle, la Morinie connaît les invasions franques et subit donc de plein fouet la crise qui frappe alors l’empire dans son ensemble. Au IVe siècle, l’espace racquinghemois reste rattaché à la Civitas Morinorum, dont s’est détachée la partie occidentale (Civitas Bononiensium), dans la restructuration administrative de l’époque.
  • Les invasions du Ve siècle ont d’importantes conséquences. L’empire romain s’écroule et la cité des Morins, appelée à partir du VIIe siècle pagus terwanensis, est intégrée dans le royaume des Francs et plus particulièrement de la Neustrie. L’événement majeur est constitué par la germanisation en profondeur du nord de l’antique cité, jusqu’à la reconquête romane des IXe-Xe siècles. Racquinghem gagne pendant cette période sa désignation, autour d’un domaine possédé par une famille franque, celle d’un certain Rako, D’autres lieux du terroir ont pu alors recevoir leur désignation comme Coubronne.
  • Peu de traces archéologiques pour cette période, même si ont peut proposer quelques hypothèses quant à la formation du terroir, où semblent s’opposer l’ ager et le saltus, autour de l’axe qui deviendra la grande route d’Aire à Saint-Omer. Un site carolingien des VIIIe-IXe siècle a néanmoins été découvert près de la Belle Croix.
  • Vers l’an mil, l’espace racquinghémois est sans doute constitué dans ses grandes lignes. Il fait partie alors du pagus terwanensis, comté carolingien intégré dans le comté de Flandre au Xe siècle, vaste construction politique réalisée par Arnoul le Grand (918-964).
  • La commune fut le point de rassemblement des 2 000 pigeons lâchés de Bourges dans le cadre du concours de colombophilie du 14 juillet 2000.

Patrimoine

Lieux et monuments

Liste des lieux remarquables

Habitat

Mottes castrales, châteaux, manoirs, maisons, ...

Patrimoine religieux

Eglises, presbytère, chapelles, niches, calvaires, oratoires, ...

Patrimoine éducatif

Ecoles, collèges, lycées, universités, instituts de formation, universités populaires, ...

Patrimoine économique

Moulins, gares, forges, brasseries, ...

Patrimoine militaire

Blockhaus, rampes V1, ...

Patrimoine judiciaire

tribunal, prison, ...

Patrimoine ethnographique

Coutumes et traditions : pratiques locales, costumes, musique, sports, gastronomie, folklore, fêtes traditionnelles, ...

Économie

Données actuelles

Infrastructures et équipements

Collectivités publiques et services : écoles, postes, piscines, bibliothèques, centres sportifs, ...

Vie quotidienne

Vie associative, sport, loisirs, etc

Des hommes et des femmes

Démographie

Évolution démographique (Sources : Cassini[1] et INSEE[2])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
De 1962 à 1999 : Population sans doubles comptes. Depuis 2006 : Population municipale.


Personnes

Les maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  en cours      
         
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Les enseignants

Maires, curés, instituteurs, officiers, décorés, personnalités, seigneurs, ...

Notes et liens

Bibliographie

Liens internes

Liens externes

Notes

  1. Population avant le recensement de 1962
  2. INSEE : Population depuis le recensement de 1962