Territoire
Toponymie
Formes anciennes du nom de la commune [1] : Strale, 1121 (chartes d'Artois, Ricouart, p. 453), Estraielles, 1132-1135 (mémoires Société académique de Boulogne-sur-Mer, p. 414), Straeles, 1117 (cartul. de Saint-Josse-sur-Mer, folio 5 recto), Estrieles, 1134 (cartul. de Saint-Josse-sur-Mer, 2e part., n° 4), Estraheles, 1134 (cartul. de Saint-Josse-sur-Mer, folio 12 verso), Estraeles, 1150 (pt cart. de Dommartin, folio 20 verso), Straheles, 1170 (chartes de Licques, p. 50), Straellæ, 1169 (Cartulaire de Saint-Augustin), Straeles',' 1173 (la Maladr. du Val, p. 70, pièce n° 1), Strahelæ, 1177 (Cartulaire de Thérouanne, p. 47), Estraieles, 1227 (Cartulaire de Saint-Josse-sur-Mer, folio 14 verso), Estrayelles, 1252 (Cartulaire de Dommartin, folio 11 recto), Estreel, 1263 (chartes d'Artois, A. 15, n° 5), Estraels, 1269 (chartes d'Artois, A. 15, folio 17 verso), Estrayeles, Estraieles, Estraeles, 1311 (aveu de Maintenay), Estrieles, XIVe siècle (Terrier de Dommartin), Estraelles, vers 1512 (Tassart. pouillé, folio 202 verso), Estrielles, 1550 (coust. de Boulonn., p. 85 recto) [2].
Cadre administratif en 1789
Estréelles, en 1789, faisait partie de la sénéchaussée de Boulogne, ancien ressort judiciaire des baillages réunis du Choquel, Étaples et Bellefontaine. Son église paroissiale, d'abord diocèse de Thérouanne, puis de Boulogne, doyenné de Frencq, était consacrée à saint Omer ; l'évêque de Boulogne présentait à la cure [3].
Géographie
- La vallée de la Course et Estréelles depuis la VC n° 1[4] :
Estréelles est située dans la creux de la vallée de la Course dont elle suit le cheminement et qui constitue à l'Est la limite avec la commune d'Estrées. La vallée est bordée à l'Est et à l'Ouest par deux vastes plateaux à vocation agricole (blé, betterave). La vallée, en contrebas, est peu perceptible depuis le plateau. On la découvre en prenant l'embranchement de la voie communale n°1 depuis la RD 901. Des arbres de haute tige (peupliers pour la plupart) bordent la rivière et la rendent quasiment invisible. Sur le versant Ouest du coteau se trouve le bois d'Estréelles et le bois des Anes. Au Sud de la commune se trouvent le lieudit des Marais, zone humide située entre les deux bras de la Course. Le bâti qui émerge de la végétation est d'abord celui des maisons récemment construites situées au Sud, puis le village se découvre progressivement, le point culminant étant le clocher de l'église. La partie ancienne du village est implantée au Sud de la RD 127 qui mène vers le Nord de la vallée.
- La place de la Mairie[5] :
Vaste espace non bâti situé au croisement des rues du Moulin et de la Vallée. Ce dégagement a permis l'implantation d'un espace de stationnement devant la mairie et l'école et l'aménagement d'un espace planté (pelouse et rangée d'arbres). Intérêt urbain : le vaste espace dégagé au croisement des rues n'a pas été aménagé comme une véritable place de village et conserve sa vocation de circulation.
Histoire
Estréelles, dérivé du latin « Stratella » doit aussi son nom au passage de la voie Océane. L’histoire du village est marquée par une série d’événements dramatiques liés à la conversion des Louvigny à la religion protestante au XVIe siècle. En 1567, Claude de Louvigny, seigneur d’Estréelles, établit un temple dans son château qui domine le village. La forteresse devient le lieu de rassemblement des protestants des environs. Quelques auteurs rapportent que les réformés d’Estréelles attaquent un bourgeois de Montreuil nommé Janet Bouquedepois quelques jours avant la Saint-Barthélemy. Le lendemain, la population ameutée par Bouquedepois prend d’assaut le château. Quelques cartes postales et photographies conservent le souvenir de cette maison forte flanquée d’une tour garnie de mâchicoulis. Transformée en grange, elle a été détruite en 1970. Son soubassement en damier de grès et silex est visible dans la propriété qui domine l’église.
Patrimoine
Habitat
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Omer
- Les calvaires :
- Calvaire datant du milieu du XXe siècle, de propriété publique, situé à proximité de la parcelle ZC 38, au croisement de la RD 127 et de la rue du Bois, voie communale accédant au bois d'Estréelles. Croix en béton comportant des chanfreins. Christ en béton peint, surmonté du titulus.
Patrimoine éducatif
Patrimoine économique
Patrimoine commémoratif
Des hommes et des femmes
Démographie
Évolution démographique (Sources : Cassini[6] et INSEE[7])
1793
| 1800
| 1806
| 1821
| 1831
| 1836
| 1841
| 1846
| 1851
| 1856
|
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1861
| 1866
| 1872
| 1876
| 1881
| 1886
| 1891
| 1896
| 1901
| 1906
|
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1911
| 1921
| 1926
| 1931
| 1936
| 1946
| 1954
| 1962
| 1968
| 1975
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1982
| 1990
| 1999
| 2006
| 2007
| 2008
| 2009
| 2010
| 2011
| 2012
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De 1962 à 1999 : Population sans doubles comptes. Depuis 2006 : Population municipale. |
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Les maires
Liste des maires successifs
Période
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Identité
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Étiquette
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Qualité
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2014
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en cours
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Hubert Maquaire
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1995
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2014
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Dominique Szczepanski
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1989
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1995
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Thérèse Gobert
|
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1948
|
1989
|
Louis Chopinet
|
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1947
|
1948
|
Arthur Lagache
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Agent SNCF
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1945
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1947
|
Adolphe Morel
|
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1925
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1945
|
Denis Cousin
|
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Boulanger
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1920
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1925
|
Ulysse Piquet
|
|
|
1908
|
1920
|
Adolphe Morel
|
|
|
1904
|
1908
|
Théophile Poiré
|
|
|
1888
|
1904
|
François Hubert Bizet
|
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1871
|
1888
|
Jean Baptiste Blart
|
|
|
1864
|
1871
|
Antoine Hennequin
|
|
|
1844
|
1864
|
Joseph Compiègne
|
|
|
1837
|
1844
|
Louis Paul Dégardin
|
|
|
1826
|
1837
|
Antoine Piquet
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|
1825
|
1826
|
Pierre Marie Leconte
|
|
|
1821
|
1825
|
Narcisse Caroux
|
|
|
1816
|
1821
|
Jean Baptiste Wilquin
|
|
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1813
|
1816
|
Augustin Duval
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|
1807
|
1813
|
Charles Benoît Du Blaisel
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1794
|
1807
|
Louis Andrieux
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1793
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1794
|
Antoine Piquet
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Toutes les données ne sont pas encore connues.
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Les adjoints au maire
- 1953 [8] : Floréal Triplet.
- 1959 [9], 1971 [10] : Laurent Morel.
- 1983 [11] : Jean Jousse, Thérèse Gobert-Rigaux.
Les instituteurs
Galerie photo
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Notes et liens
Bibliographie
- A. Brebion, Estréelles. Monographie paroissiale, 1914, 148 pages.
- Albert Leroy : Les vieilles fermes du Pays de Montreuil, 1972, t. 1, 271 p.
- Philippe Valcq : Les moulins du Pays de Montreuil, 1981, 166 p.
- Gérard Bacquet : Val de Canche, 1982, 222 p.
- Jean-Claude Routier, « Découverte d'un site gallo-romain à Estréelles », dans Bulletin historique du Haut-Pays tome VII ; n° 28, 1984, pages 69-76.
- Roland Hanquiez, Estréelles... Au fil du temps, Estréelles : Association Mémoire, Histoire et Patrimoine d'Estréelles, 2010, 436 pages.
Liens externes
Notes
- ↑ Présentation de la forme ancienne du nom de la commune : Graphie ancienne, année de la mention, source dans laquelle apparaît la mention.
- ↑ Auguste comte de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, 1907
Page 139
- ↑ Auguste comte de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, 1907
Page 139
- ↑ Communauté de communes du Montreuillois / GRAHAL (mission de recensement du patrimoine architectural, urbain, paysager) 2007-2009.
- ↑ Communauté de communes du Montreuillois / GRAHAL (mission de recensement du patrimoine architectural, urbain, paysager) 2007-2009.
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Recueil des actes administratifs de la préfecture du Pas-de-Calais. Numéro spécial du 5 août 1953. Tableau nominatif des maires et adjoints du département du Pas-de-Calais élus en 1953.
- ↑ Recueil des actes administratifs de la préfecture du Pas-de-Calais. Numéro spécial. Tableau nominatif des maires et adjoints du département du Pas-de-Calais élus en 1959.
- ↑ Recueil des actes administratifs de la préfecture du Pas-de-Calais et Bulletin d'informations administratives. Tableau nominatif des maires et adjoints du département du Pas-de-Calais élus en 1971.
- ↑ Recueil des actes administratifs de la préfecture du Pas-de-Calais de 1983. Tableau nominatif des maires et adjoints élus suite au renouvellement général des conseils municipaux des 6 et 13 mars 1983.